Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

innonvation

  • Station-Air : à Bordeaux, une start-up crée une station de poche pour mesurer la qualité de l'air

    pollution air bordeaux.jpg

    A Bordeaux comme ailleurs, la qualité de l'air est un enjeu pour la santé de chacun. Photo archives "Sud Ouest"

    C'est aujourd'hui la Journée nationale de la qualité de l'air. Une bonne initiative, patronnée par le ministère de l'Environnement. Oui, mais comment connaître exactement le degré de pollution de l'air que nous respirons à chaque heure de la journée, lors de nos activités quotidiennes, et ce quelque soit l'endroit où nous nous trouvons, à la maison, au boulot ou dans la rue ? La solution : Station-Air, un outil de mesure personnalisé imaginé à Bordeaux par la start-up Iidre, qui veut "donner aux Français la maîtrise de l'air de leur habitat".

    Lire la suite

  • Insolite. En Chine, un vélo combat la pollution

    deux roue,transport doux,vélo,invention,innonvation,chine

    Un habitant de Harbin à vélo dans un brouillard de pollution, le 21 octobre 2013 dans le nord-est de la Chine (AFP)

    En Chine, les mégalopoles étouffent sous le CO2. Tant et si bien que la capitale, Pékin, où la situation est particulièrement dramatique, vient d’élaborer un plan d’urgence pour réduire à la pollution de l'air qui atteint un niveau record. La pollution s'attaque particulièrement aux bronches des personnes malades, des enfants et des personnes âgées, mais aussi à celles qui marchent à pied, courent ou font du vélo. Pour la contrer, les masques de protection blancs qu'affectionnent les asiatiques n'ont strictement aucun effet.

    deux roue,transport doux,vélo,invention,innonvation,chineLe vélo qui respire

    Voilà pourquoi, pour aider les Pékinois à respirer lorsqu'ils pédalent, Matt Hope un artiste anglais qui vit à Pékin, a imaginé une solution ingénieuse de vélo qui respire l’air, le « breathing bike » et ainventé en 2013, un vélo muni d’un système de filtration d’air.

     

     

     

    Comment ça marche ?

    Le système est simple : un générateur est connecté sur la roue arrière, chaque coup de pédale aspire l’air dans un système de filtration qui sépare les particules de poussière. L’air pur est ensuite envoyé au cycliste qui peut rouler tranquillement dans l’air pollué de Pékin.

     

    deux roue,transport doux,vélo,invention,innonvation,chineUn prototype à améliorer

    Pour l’instant, le vélo est un système de purification d’air durable, mais quelques problèmes techniques sont à résoudre dont la sécurité électrique. Il est fortement déconseillé de rouler sous la pluie, sous peine d'électrocution (c'est ballot) et l’esthétique de l'engin ne dépareillerait pas dans "Star Wars", où il serait un deux roues idéal pour Dark Vador. En théorie,"le vélo qui respire" fonctionne bien, mais il a besoin d’être testé et complètement réinventé avant d’envisager une quelconque commercialisation.

    Une fois au point, il va de soi que "le vélo qui respire" pourrait, hélas, trouver des débouchés commerciaux ailleurs qu'en Chine. Mais l'idéal serait, quand même, de pouvoir pédaler un jour dans une atmosphère plus saine qu'aujourd'hui...

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma planète sur la pollution de l'air : cliquer ICI
  • Innovation. Le Bassin d'Arcachon a enfin son bateau "vert" : le Greenboat

    greenboat.jpg

    Le Greenboat. Photo Chantier naval Dubourdieu

    Mis à l'eau pour la première fois la semaine dernière dans le port de Larros à Gujan-Mestras (Gironde), le Greenboat arcachonnais est le petit frère durable des deux navettes fluviales, les BatCub, qui sillonnent le port de la lune à Bordeaux depuis un an.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationRespectueux de l'environnement

    Les 18 mètres du bateau vert du Bassin d'Arcachon sont signés par le chantier naval Dubourdieu. Le nouveau né, respectueux de l'environnement, a nécessité trois ans de travaux. Quasiment opérationnel, il devrait être bientôt vendu à un opérateur touristique du Bassin pour vivre sa vie de bateau. Il permettra alors à tout un chacun de découvrir les beautés du Bassin d'Arcachon, sans impact nocif pour un écosystème naturellement fragile et plutôt malmené par une surabondance d'activités humaines. Le Greenboat s'annonce donc comme un vrai rêve de modèle de développement durable.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationUne véritable innovation technologique

    Les BatCub bordelais (photo ci-contre) ont testé et rôdé pour lui, avec quelques désagréments techniques, il faut bien l'admettre, son moteur à propulsion hybride (thermique-électrique). Une véritable innovation technologique, pas tout-à-fait au point lorsqu'elle a démarré grandeur nature dans le réseau de transport en commun bordelais, le 2 mai 2013. Depuis, de l'eau a coulé sous le pont de pierre et l'un des BatCub, l'Hirondelle, remise à neuf, vogue à nouveau vaillamment sur la Garonne, sans l'ombre d'un pépin. Le second, la Gondole, devrait la rejoindre, courant avril. La double motorisation du Greenboat, signée Baudoin, avec 2 fois 250 chevaux en propulsion thermique et 2 fois 20 chevaux en électrique est désormais au point.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationLocal et vert

    L'embarcation couverte qui peut transporter de 47 à 57 passagers et accueillir de six à huit vélos, rappelle par sa ligne les pinasses traditionnelles du Bassin. Elle a bénéficié d'un financement de la Cobas (Communauté d'agglomération du Sud Bassin), à hauteur de 160.000 euros. L'enfant du pays se veut local et vert de la proue à la poupe : construit en pin des Landes, un bois peu utilisé dans la construction marine mais pourtant très approprié, il sera recouvert de peintures "propres", de manière à ne pas polluer les eaux. Silencieux grâce à sa propulsion électrique, il émet également moins de CO2 et ses batteries peuvent être rechargées à bord grâce à un système d'embrayage électromagnétique sur le moteur thermique.

    Les heureux parents du Greenboat sont le Chantier naval Dubourdieu et, pour la propulsion, le bureau d'études Orion, les moteurs Baudouin et ECA Electronavale.  Il a pour marraine la Cobas (Communauté d'agglomération du Sud Bassin) et pour parrain, le Crédit agricole.  Il a bénéficié d'un financement de la Cobas, à hauteur de 160.000 euros. Le Crédit Agricole d’Aquitaine l'a soutenu doublement :  en tant que banque participant au financement du projet et en tant que mécène, apportant une contribution via son Fonds d’initiatives locales.

    Vivement les vacances d'été, pour pouvoir enfin naviguer à bord de ce bateau écoresponsable !

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les BatCub: cliquer ICI
    • Les articles de Ma Planète sur le Bassin d'Arcachon : cliquer ICI