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  • Virginie, Sentinelle girondine des Açores

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    Le Pico, vu de l'île de Horta. Photo Virginie Lafon

    Virginie Lafon, 44 ans, est chercheure en océanographie et géologie marine. Elle habite à Gradignan, en Gironde. Spécialiste de la télédétection par satellite, elle travaille à Mérignac au sein de I-Sea (une entreprise issue de la cellule de recherche bordelaise GEO-Transfert) qui réalise des études environnementales pour le compte de clients du secteur privé ou public, en France comme à l'international, et propose des solutions innovantes d'observation et de gestion du littoral.

    "Un des plus beaux coins du monde"

    L'océan, elle est tombée dedans quand elle était petite: nager, observer les poissons, faire de la voile : depuis toujours, la mer, c'est sa passion. Alors, maintenant qu'elle est grande, sa passion est devenue son métier, et, chaque jour, elle sonde et scrute l'océan, les milieux aquatiques et le littoral, pour étudier la qualité de l'eau, la biodiversité et le recul du trait de côte. Un vrai métier d'avenir, vu le contexte du réchauffement climatique... Au début des années 2000, ses études scientifiques l'ont amenée à travailler en post-doctorat aux Açores, sur l'île de Horta. Là-bas, elle est tombée amoureuse d'un volcan, le Pico, dont elle nous envoie la photo. Contrairement aux apparences, il ne se situe pas au Japon, mais au beau milieu de l'Atlantique, dans l'archipel portugais.

    "Sans doute un des plus beaux coins du monde, où la nature est restée très préservée, très authentique et jamais hostile: les Açores. Une merveille d'archipel à découvrir, sous peine de n'en vouloir jamais partir!", nous fait partager Virginie. Et aussi l'un des derniers paradis naturels de la planète à préserver.

    Vous aussi, cet été, rejoignez les Sentinelles de Ma Planete.fr ! Pour savoir comment faire : cliquer ICI

    Cathy Lafon

    #COP21 #maplanète

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  • Aquitaine: Alain Rousset veut créer une île artificielle écologique pour explorer et exploiter l'océan

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    Le 23 janvier 2014, Alain Rousset pointe le retrait du trait de côte à Lacanau (Gironde). A ses côtés, parmi les élus, l'ancien maire de Lacanau, Jean-Michel David (cravate rose). Photo archives "Sud Ouest" Stéphane Lartigue

    Alain Rousset, le président PS du Conseil régional d'Aquitaine, a annoncé vouloir créer au large de la côte aquitaine un site artificiel qui concentrerait toutes les recherches liées au milieu marin. Révélée en exclusivité par France Bleu Gironde le 21 novembre dernier, l'info n'a pas fait le buzz.

    "Un environnement protégé durable"

    Pour Alain Rousset, les recherches "porteraient à la fois sur les fermes marines, sur les micro-algues, ce n'est pas une plateforme pétrolière ou gazière, on est là dans un environnement protégé durable". L'élu y voit "un laboratoire de recherche, une ferme marine, un lieu de production énergétique avec les énergies hydroliennes puis peut-être un lieu de tourisme aussi". La phase de conception du projet pourrait aboutir en 2016 ou 2017, donc après les élections régionales de décembre 2015.

    "L'avenir passe par l'exploration et l'exploitation de l'océan"

    le treut aquitaine.jpgSelon la radio girondine, l'idée serait partagée par le climatologue Hervé Le Treut qui a piloté pour la Région Aquitaine un rapport sur le changement climatique, "Prévoir pour agir", et le chercheur et industriel libournais Pierre Calléja, dont l'entreprise Fermentalg produit des micro-algues. "Il y aura un équilibre économique à trouver[avec] des financement privés", explique Alain Rousset. L'avenir passe par l'exploration et l'exploitation de l'océan, qui "occupe 70 % de la planète", justifie-t-il.

    D'autres projets d'îles artificielles dans la région

    lilypad-une-cite-flottante-et-ecologique_940x705.jpgAlain Rousset n'est pas le premier à avoir l'idée d'une île artificielle au large de nos côtes. En 2008, l'association Attol Aquitaine, implantée à Anglet,  développait déjà un projet d'île artificielle pour lequel elle recherchait des financeurs. L'architecte Vincent Callebaut, inspiré par les projections du GIEC sur le réchauffement de la planète, avait donné corps à sa propre utopie, une ville amphibie autosuffisante baptisée Lilypad (photo ci-contre), à destination des réfugiés climatiques. Plus récemment, en 2012, des élèves ingénieurs en Génie des Systèmes Urbains de l'Université de Technologie de Compiègne mettait leur imaginaire et leurs compétences en commun pour le concours Syntec-Ingénierie dont le thème était "l'éco-métropole du futur". Leur projet Polyv'îles avait été récompensé du prix de l'ingénierie du futur.

    L'interview d'Alain Rousset sur France Bleu Gironde, 21 novembre 2014

    Projet écologique ou "projet fou" ?

    littoral atlantique,aquitaine,ile,projet,alain rousset,région aquitaine,trait de côte,énergies marine,algues,entreprise,rechercheLe projet d'Alain Rousset n'est donc pas aussi "fou" qu'il y paraît au premier abord. La question est plutôt celle de sa pertinence écologique. Explorer l'océan, c'est bien, l'exploiter d'avantage n'est pas forcément une bonne idée... Cela exige en tout cas de solides garde-fous écologiques, car, concernant l'océan, source de vie et élément fondamental pour l'équilibre climatique de la planète, la première nécessité aujourd'hui, c'est bien de le protéger, contre les pollutions et la surexploitation de ses ressources. Alors que le littoral atlantique est confronté à une érosion majeure accélérée vraisemblablement par le réchauffement climatique et à l'heure où l'on doit chercher à réduire en urgence les émissions de gaz à effet de serre, un nouveau grand projet d'infrastructure qui aurait nécessairement un impact sur l'environnement marin, fut-il à "vocation écologique", est-il aujourd'hui une priorité ? Ne vaudrait-il pas mieux, justement, en consacrer les budgets à la recherche liée à la protection du littoral ou encore à l'implantation de productions d'énergie renouvelables ? Sans parler d'énergies marines, l'Aquitaine ne compte encore à ce jour aucune éolienne...

    "L'idée c'est que l'Aquitaine soit précurseur [d'une] nouvelle forme de vie avec la mer", sur les 456 km de littoral que compte la région, a aussi précisé sur France Bleu Gironde le patron de la Région. On ne peut qu'applaudir. Mais pour donner corps à cette idée qui rejoint aussi les préoccupations d'une ONG comme Surfrider Foundation Europe, peut-être faudrait-il, enfin, un jour, changer de logiciel...

    Cathy Lafon

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  • Planète vidéo. "Le plastique : menace sur les océans"

     

    Cathy Lafon

    VOIR LE DOCUMENTAIRE SUR INTERNET : Cliquer ICI

    • "Le plastique : menace sur les océans". Un documentaire de Max Mönch et Friedemann Hottenbacher (Allemagne, 2012, 53mn)

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