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  • Vidéo : l’oyat, cette plante dunaire qui vient au secours de nos littoraux

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    Photo archives Sud Ouest. 

    Vous l'avez sans doute remarquée cet été, en allant à la plage. Cette plante qui pousse dans le sable sur les dunes du littoral atlantique, c'est l'oyat. D'un aspect modeste, ce grand bouquet d'herbes folles, semble anodin. Ne vous y trompez pas. L'air de rien, l'oyat contribue à lutter contre l’érosion du littoral. En fait, c'est même l'un des "outils" naturels les plus efficaces pour stabiliser la dune.

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  • Réchauffement climatique: la hausse du niveau des mers s'accélère

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    La fonte accélérée des glaces du Groenland contribue à renforcer l'élévation du niveau des océans. Photo AFP

    Conséquence du réchauffement climatique à l'oeuvre sur la planète, les océans ont monté entre 2004 et 2015, 25% à 30% plus vite qu'entre 1993 et 2004. Tels sont les résultats d'une étude franco-suisse conduite par la scientifique française Anny Cazenave, du Laboratoire d'études en géophysique et océanographe spatiale à Toulouse, et publiée le 28 avril 2017 dans la revue Geophysical Research Letters.

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  • Réchauffement climatique : on n'a jamais mesuré aussi peu de glaces dans l'Arctique

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    Selon le Centre américain de données sur la neige et la glace, la formation de glace de mer arctique semble être terminée pour cette année.  Photo archive La Presse Canadienne

    Au cours de l'hiver 2014-2015, les glaces dans l'océan Arctique ne se sont accrues que de 9,91 millions de km2. C'est l'étendue maximum des glaces arctiques la plus faible jamais mesurée en hiver depuis le début des observations par satellite en 1979, a indiqué ce jeudi le Centre américain de la neige et de la glace (National Snow and Ice Data Center/NSIDC).

    Un maximum de 14,54 millions de km2

    fonte banquise,glace,hausse niveau des mers,océans,inondatio,submersion,littoral,réchauffement climatiqueLa superficie de la banquise a atteint au plus 14,54 millions de km2 le 25 février, ce qui devrait être le maximum pour l'année, selon une estimation préliminaire, soit 1,10 million de km2 sous la moyenne de 15,64 millions de km2 mesurée de 1981 à 2010 et 130.000 km2 au-dessous du précédent minimum en 2011. Cette année, le maximum a été atteint quinze jours plus tôt que la moyenne entre 1981 et 2010 à savoir le 12 mars, précise le NSIDC. Vu la variabilité de la superficie des glaces à cette époque de l'année, il est possible que la banquise continue à s'étendre au cours des deux ou trois prochaines semaines, selon les scientifiques. Toutefois, il apparaît désormais improbable qu'il se produise une accumulation de glace suffisante pour surpasser l'étendue atteinte le 25 février, estiment ces glaciologues.

    Températures de + 8 à 10°C au dessus de la moyenne

    La faible formation de glace durant ce dernier hiver s'explique en partie par un mois de février caractérisé par une combinaison inhabituelle du jet stream qui s'est traduit par un réchauffement de l'Arctique du côté de l'océan Pacifique entraînant une faible étendue de la glace dans la mer de Béring et d'Okhotsk. Durant les deux première semaines de mars, les températures sur l'ensemble de l'est l'Arctique à environ mille mètres d'altitude ont été plusieurs degrés au-dessus de la moyenne jusqu'à huit à dix degrés en mer de Barents au nord de la Norvège, précise le NSIDC.

    "Sonnette d'alarme"

    fonte banquise,glace,hausse niveau des mers,océans,inondatio,submersion,littoral,réchauffement climatiquePour l'organisation écologique World Wide Fund for Nature (WWF), "cela devrait être une sonnette d'alarme". "Le changement climatique ne s'arrêtera pas au cercle arctique et sans une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre nous finirons par avoir un climat complètement différent, imprévisible et destructeur pour les écosystèmes et les humains", a déclaré dans un communiqué Samantha Smith, responsable de l'Initiative climat et énergie au WWF. Elle rappelle que 2014 a été l'année la plus chaude sur le globe depuis le début des relevés de température en 1881.

    La porte du frigo de la planète est ouverte

    La fonte des glaces de l'Arctique, le frigo de la planète qui régule et équilibre le climat entre les régions équatoriales et tropicales chaudes toute l'année, est un très mauvais signe pour le réchauffement climatique mais aussi pour la montée du niveau des océans auquel contribuent la dilatation des mers qui se réchauffent et l'apport des eaux des glaciers qui fondent. Dans son dernier rapport, publiée en avril 2014, le Giec estime que la hausse totale du niveau des mers au cours de ce siècle sera comprise entre 28 centimètres et 98 centimètres. Une fourchette déjà réactualisée par rapport aux projections de 2007 – qui prévoyaient entre 18 et 59 centimètres supplémentaires. L'hypothèse d'une augmentation d'un mètre du niveau des océans d'ici à la fin du siècle devient de moins en mois hypothétique.

    dune pilat.jpgNantes, Bordeaux, Bayonne... un jour sous les eaux ?

    Dans le futur, la France pourrait perdre jusqu'à 20% de son littoral. En France, le Sud-Ouest et l'Aquitaine sont particulièrement menacé : l’île de Ré, celle d’Oléron, l’estuaire de la Loire, le marais poitevin, l'estuaire de la Girondele bassin d’Arcachon (photo ci-contre), les stations balnéaires du littoral girondin, comme Lacanau, celles des Landes et les grands ports et villes du Pays Basque sont en première ligne en cas d'élévation du niveau de la mer de 1 mètre, ainsi que le laisse découvrir la  carte de simulation réalisée par le site Flood Maps.

    Ce vendredi 20 mars 2015, jour des grandes marées d'équinoxe, dites "marées du siècle" en raison de l'extrême amplitude de leur coefficient, ayons bien ceci en tête : si nous ne faisons rien pour contenir le réchauffement des températures à la surface du globe à +2°C d'ici à la fin du siècle, les zones littorales où vit une grande partie de l'humanité, y compris en France, seront noyées.  Le phénomène est déjà en cours au Bangladesh et dans les îles du Pacifique.

    Cathy Lafon

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