Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

arrêt

  • Centrale nucléaire de Fessenheim : un « comité de pilotage » installé mi-janvier pour sa fermeture

    fessenheim,sécurité,fermeture,arrêt,réacteurs  nucléaires,alsace

    Fessenheim est la plus ancienne des centrales françaises. Photo AFP

    Dix mois après la signature du décret sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), on n'en sait toujours pas beaucoup plus sur les modalités d'application de cette mesure controversée. Sans parler de la question de la reconversion du site. En ce début d'année, le gouvernement d'Emmanuel Macron s'est décidé à faire un pas en avant dans l'un des dossiers les plus chauds du quinquennat. Ce jeudi 4 janvier, Sébastien Lecornu, Le secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, le ministère de la transition écologique et solidaire, a annoncé qu’il irait le 18 janvier en Alsace pour installer un « comité de pilotage » sur la reconversion de la centrale nucléaire de Fessenheim. 

    « On va enfin enclencher la procédure de concertation et de réflexion sur la reconversion du site de Fessenheim », a déclaré Sébastien Lecornu sur RTL, précisant que son déplacement dans le Haut-Rhin durerait trois jours.

    Lire la suite

  • Nucléaire: arrêt des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim

    fessenheim.jpg

    La centrale nucléaire de Fessenheim. Photo archives AFP

    Selon l'AFP, la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) était à l'arrêt ce samedi 19 avril, depuis vendredi soir, après des incidents rendant in-opérationnels ses deux réacteurs.
     
    incident,fessenheim,sécurité,eelv,loi,transition énergétique,électricité,centrale nucléaire,arrêt,réacteur,edfPour EDF, rien à voir avec l'âge avancé de la doyenne des centrales de l'Hexagone
     
    Vers 22h40 vendredi, "un arrêt automatique du réacteur n°2 a été déclenché suite à la fermeture intempestive d'une soupape qui règle l'arrivée de la vapeur sur le groupe turbo-alternateur dans la partie non- de la centrale", a confirmé un porte-parole d' Fessenheim. Selon la formule consacrée d'EDF : "lln'y a aucune conséquence pour la sûreté des installations et pour l'environnement".  Pour l'électricien français, cet arrêt automatique, semblable à celui d'un "disjoncteur", n'est en aucun cas lié à l'âge avancé de cette centrale, la plus ancienne en service du parc nucléaire français. Des équipes ont été mobilisées pour déterminer les causes précises de cet arrêt, a ajouté EDF Fessenheim.
     
    Le réacteur n°1 déjà arrêté

    Cet incident sur son réacteur n°2 intervient alors que le n°1 se trouve lui-même à l'arrêt depuis le 9 avril, en raison d'une fuite détectée dans sa tuyauterie d'alimentation en eau (également dans la partie non-nucléaire de la centrale).

    incident,fessenheim,sécurité,eelv,loi,transition énergétique,électricité,centrale nucléaire,arrêt,réacteur,edfArrêt définitif de Fessenheim
     
    Les réactions des écologistes ne se sont pas faites attendre: "Il est temps d'arrêter cet acharnement sur ces vieilles chaudières atomiques à bout de souffle et de plus en plus dangereuses", ont réagi ce samedi les organisations anti-Fessenheim dans un communiqué, demandant que cet "énième arrêt simultané des réacteurs soit enfin transformé en arrêt définitif".
     
    Engager la transition énergétique
     
    Europe Europe Ecologie-Les Verts souligne dans un communiqué de presse que cet arrêt intervient un mois jour pour jour après l’intrusion par des militants de Greenpeace (le 18 mars dernier) pour dénoncer les problèmes de sûreté de la centrale et la dangerosité du nucléaire. Pour EELV, c'est inéluctable: "Nos centrales nucléaires les plus vieilles sont fragiles et il faut les fermer. Il est temps d’engager la nécessaire et inéluctable transition énergétique."
     
    La future loi sur la transition énergétique doit prévoir une réduction de la part du nucléaire dans la production électrique au profit des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Elle est attendue pour le mois de juin.
     
     
    LIRE AUSSI
    • Tous les articles de Ma Planète sur le nucléaire : cliquer ICI
    • Tous les articles de Ma Planète sur les énergies renouvelables: cliquer ICI
  • La France interdit la culture du maïs transgénique MON 810

     OGM.jpg

    Avec l'interdiction, le 15 mars 2014, de la culture du maïs transgénique MON 810 en France, les opposants à la culture des OGM viennent de marquer un point. Photo archives AFP

    L'interdiction des OGM sur le territoire français continue son petit bonhomme de chemin. Samedi 15 mars, la France a interdit par arrêté la culture des maïs OGM et donc celle du MON 810 de Monsanto.

    le foll.jpgEn attendant la loi, le "principe de précaution" s'applique

    Si la France avait interdit le MON 810 dès 2008, puis de nouveau en 2012, le Conseil d'Etat, saisi par les pro OGM, a annulé le moratoire en août dernier, pour non conformité au droit européen, rouvrant la voie à son utilisation. L'Hexagone entend néanmoins privilégier le "principe de précaution" dans l'attente que la loi interdisant plus largement toute culture de maïs transgénique soit débattue à l'Assemblée le 10 avril prochain, à la reprise des débats parlementaires après les élections municipales. "La commercialisation, l'utilisation et la culture des variétés de semences de maïs issues de la lignée de maïs génétiquement modifié MON 810 (...) sont interdites sur le territoire national jusqu'à l'adoption (...) d'une décision définitive" et des mesures communautaires, stipule ainsi l'arrêté du 14 mars 2014 publié au Journal officiel du 15 mars. Cette décision avait été annoncée le mois dernier par Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture qui souhaitait sécuriser le débat entre pro et anti-OGM avant les premiers semis.

    ogm j'en veux pas.jpg"Risques graves pour l'environnement"

    L'arrêté, s'appuyant sur l'"urgence" de la situation, estime que "le principe de précaution justifie l'adoption de mesures restrictives". Le texte indique également qu'"au vu de données scientifiques fiables et de résultats très récents de la recherche internationale, la mise en culture de variétés de semences de maïs MON 810 sans mesures de gestion adéquates présenterait des risques graves pour l'environnement ainsi qu'un danger de propagation d'organismes nuisibles devenus résistants".

    manif montardon anti ogm.jpgLes pro-OGM "respecteront" le droit

    L'OGM visé, le MON 810, résiste à la pyrale, un insecte qui ravage les cultures, principalement en Midi-Pyrénées ou en Aquitaine. Aussi, le ton est-il monté dès vendredi dans les Pyrénées-Atlantiques, avec l'occupation par une quarantaine de "faucheurs volontaires" du siège social de l'association générale des producteurs de maïs (AGPM) (photo ci-dessus) favorable au maïs OGM. La météo clémente des dernières semaines a permis aux champs de sécher et les premiers semis de maïs ont débuté depuis quelques jours. Le directeur général de l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM), Luc Esprit, a toutefois indiqué que les producteurs "respecteront le droit" et ne planteront pas d'OGM si cela est interdit même s'il jugeait que "les différentes solutions, si elles sont intéressantes pour les producteurs, doivent exister".

    bové.jpgJosé Bové se réjouit de la décision française mais s'inquiète de législation européenne

    Comme de juste, le leader  historique des anti-OGM, José Bové, a salué la publication de cet arrêté, estimant que "c'était la seule façon de pouvoir interdire les OGM dans les champs en 2014". "On voit bien que certains lobbies vont essayer de faire pression et d'attaquer cette décision mais ça ne changera rien pour cette année", s'est-il réjouit. Reste, pour l'eurodéputé écologiste, la question de la pérennisation du cadre juridique au-delà de 2014. "On voit bien aujourd'hui que la législation européenne n'est pas satisfaisante", regrette-t-il. Selon José Bové, "la commission cherche à amoindrir l'évaluation (des OGM) et renvoyer la responsabilité vers les Etats, ce qui aurait des conséquences dangereuses au niveau du doit international car chaque pays pourrait se faire attaquer par l'OMC (Organisation mondiale du commerce)".

    L'Europe examine le cas du MON 810

    Le renouvellement d'autorisation du MON 810 est actuellement en cours d'examen par l'Union européenne, avec, en parallèle, des discussions pour revoir le processus d'évaluation des OGM. Le compromis en discussion permet à chaque Etat d'interdire la culture d'un OGM sur tout ou partie de son territoire pour des raisons autres que la santé et l'environnement, comme l'ordre public, l'aménagement du territoire ou la lutte contre la dissémination.

    Un sujet qui ne manquera pas de mettre de l'animation dans la campagne électorale à venir des Européennes.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les OGM : cliquer ICI