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royaume-uni - Page 2

  • Pollution de l'air : après la France, le Royaume-Uni veut aussi en finir avec le diesel et l'essence

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    Trafic automobile dans une rue de Londres (Royaume-Uni), le 20 mars 2017. Photo AFP

    Le gouvernement britannique doit annoncer le mercredi 2 août sa volonté de mettre fin aux ventes de voiture diesel ou essence sur son marché d’ici 2040 dans le cadre de son nouveau plan de lutte contre la pollution de l’air, selon les médias britanniques. L’objectif est de réduire la pollution au dioxyde d’azote ou NO2, produit en particulier par les voitures et les camions. Cette décision interviendra trois semaines après une annonce similaire de Nicolas Hulot pour la France. L'Inde a également affirmé vouloir en finir avec les moteurs thermiques, mais encore plus tôt, d'ici 2030.

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  • Pollution de l'air : Londres repart au combat contre le diesel

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     Le maire de Londres, Boris Johnson, en avril dernier, sur un quadricycle à pédales... garanti sans diesel.  Photo AFP
     
    Empoisonnée par le dioxyde d'azote, la capitale de l'Angleterre veut créer une zone à "ultra-basses émissions" au centre-ville, sous la forme d'une nouvelle taxe pour les véhicules diesels des particuliers qui s'ajoutera à la mesure du péage urbain londonien en vigueur depuis 2003. Objectif : limiter les émissions de particules fines pour se conformer aux normes européennes.
     
    Une super LEZ
     
    Comme Paris et d'autres métropoles françaises et européennes, Londres a été épinglée par la Commission européenne pour ses taux élevés de particules fines et de dioxyde d'azote (NO2) qui dépassent régulièrement les seuils autorisés.  Mais, à la différence de Paris, le maire conservateur de Londres est beaucoup plus réactif. Pour améliorer la qualité de l'air de la capitale néfaste pour la santé de ses habitants, Boris Johnson, a annoncé fin juillet vouloir créer une "ultra low emission zone" (LEZ), dans l'hyper-centre londonien, d'ici à 2020.
     
    pollution,air,urbaine,co2,oms,particules fines,dioxyde d'azote,lez,taxe,péage urbain,londres,royaume-uni,europeDéjà, un péage urbain
     
    Londres a déjà opté en 2003 pour un péage dans ce secteur de la ville et, pour y circuler, les conducteurs doivent acquitter 11,50 livres (14,50 €) par jour. Actif sauf le week-end, du lundi au vendredi, le péage urbain, mis en place par le prédécesseur de Boris Johnson, le travailliste Ken Livingstone, fonctionne de 7 à 18h. Un système de caméras repère les plaques de toutes les voitures entrant dans la zone et vérifie si les véhicules polluants ont ou non payé le péage. Naturellement, les véhicules propres (électriques et hybrides) en sont exemptés, de même que les deux-roues, les taxis et les véhicules d'urgence.
     
    pollution,air,urbaine,co2,oms,particules fines,dioxyde d'azote,lez,taxe,péage urbain,londres,royaume-uni,europeLes diesels des véhicules des particuliers désormais visés
     
    Si le bilan du péage urbain est plutôt positif pour la fluidité du trafic - les embouteillages ont beaucoup diminué - l'impact environnemental, lui, est à relativiser. D'abord parce que l'ensemble du Grand-Londres autour de la petite zone à péage échappe au dispositif et que l'air pollué n'a pas de frontières... Ensuite parce que si Londres a déjà mis en place des taxes pour limiter les diesels en ville, jusqu'à présent, elles ne visaient que les camions et les bus. Les diesels des voitures de particuliers continuent de circuler en rejetant des particules fines pointées comme cancérogènes par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2013. D'où la nouvelle mesure qui veut taxer aussi ces véhicules et inciter leurs propriétaires à en changer pour des voitures propres, sans interdire toutefois les vieux diesels, comme l'ont fait Milan ou Berlin.
     
    pollution,air,urbaine,co2,oms,particules fines,dioxyde d'azote,lez,taxe,péage urbain,londres,royaume-uni,europeEt la France ?
     
    A Paris comme dans les grandes villes françaises, on l'a notamment vu cet hiver, les pics de pollution aux particules fines sont fréquents et la France, en contentieux avec l'Europe sur ce sujet, est désormais menacée d'amendes. On évoque les sommes de 100 millions d'euros d'amende et de 240.000 euros de pénalité par jour de retard... Les Grenelles de l'environnement de Nicolas Sarkozy avaient bien prévu de créer des Zapa (photo ci-dessus), l'équivalent des zones basses émissions européennes créées par Londres, mais aussi Berlin, Milan... Mais l'affaire des Zapa a lanterné jusqu'à l'élection de François Hollande, en 2012, comme d'ailleurs l'écotaxe, avant de connaître un enterrement de première classe en 2013. Depuis, à part l'abaissement de la vitesse sur le périphérique parisien ou des mesures de circulation alternée en période de pic de pollution,  aucune réelle mesure alternative de fond n'a été proposée par les pouvoirs publics dans l'Hexagone pour s'attaquer au problème de la pollution de l'air en zone urbaine. En la matière, le mot d'ordre à la française c'est plutôt : courage fuyons !
     

    AILLEURS

    • Singapour a été la première ville au monde à mettre en place un péage urbain en 1975. La Norvège a suivi l'exemple singapourien dans les années 1990. puis Londres en 2003 et Stockholm en 2007. En Italie, Milan est la seule ville au sud de l'Europe a avoir instauré un péage urbain en 2008.

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    • Les articles de Ma Planète sur la  pollution de l'air : cliquer ICI
  • En Autriche et à Londres, une nouvelle énergie propre est née dans les égouts

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    A Londres, on va s'éclairer au cheese burger frites  et au  "fish and chips". Photo AFP

    Dans certains endroits de la planète, on fait du propre avec du sale et en prime, ça produit de l'énergie ! Ainsi, pour créer de l'énergie propre, en Autriche, on récupère les eaux usées et chaudes des salles de bain, des  lave-vaisselle et des lave-linge. A Londres, ce sont les huiles de graisse des restaurants que l'on récupère. Dans les deux cas, c'est dans les égouts que l'on trouve la ressource de ces énergies renouvelables d'un nouveau genre...

    La chaleur des eaux usées

    égouts,énergie renouvelable,autriche,royaume-uni,londes,électricité,graisses,huiles,restaurantsA Amstetten, en Autriche, la chaleur provenant des eaux usées récupérées par les services municipaux d'électricité chauffe en hiver et refroidit en été 4.000 m2 de bâtiments : une véritable économie et une belle initiative verte pour la planète. Comment ça marche ? Des "échangeurs de chaleur" ont été implantés le long d'une section d'égout longue de 42 mètres où la température de l'eau peut atteindre 27°C. Ces échangeurs chauffent de l'eau que l'on fait couler dans des tuyaux adjacents à la canalisation. Tiédie, cette eau est ensuite conduite jusqu'à une pompe à chaleur ultra-performante qui alimente à son tour un système de chauffage central. Coût du dispositif pour cette ville de Basse-Autriche : 240.000 euros. Les économies réalisées sur la facture de chauffage de la ville sont substantielles par rapport au coût d'un chauffage au gaz. Selon une étude de l'université de Vienne, de 3 à 5% des bâtiments autrichiens pourraient ainsi être chauffés par la récupération de la chaleur des égouts.

    Les huiles de graisse des restaurants

    égouts,énergie renouvelable,autriche,royaume-uni,londes,électricité,graisses,huiles,restaurantsAu Royaume-Uni, ce sont les huiles de graisse qui circulent dans les égouts et sont produites principalement par ses innombrables restaurants qui intéressent la capitale britannique. Ainsi, Londres devrait inaugurer en 2015 la plus grande centrale électrique de la planète alimentée avec ces huiles de graisse. Ces déchets qui bouchent une partie des 109.000 km de ses égouts sont un fléau pour Londres qui consacre chaque mois plus d'un million de livres pour les déboucher. Leur recyclage a déjà commencé : plus de 20.000 taxis londoniens les utilisent déjà comme carburant. L'usine électrique que les huiles de graisse des égouts vont alimenter, développée par l'entreprise 2OC; spécialisées dans les énergies vertes, sera construite à l'Est de Londres, à Beckton. Elle devrait être opérationnelle en 2015 et produire 130 gigawatts/heure d'électricité renouvelable, de quoi alimenter 40.000 maisons de taille moyenne. Pas mal.

    Cathy Lafon

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