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prévention - Page 17

  • Planète vidéo. Et si un jour des robots remplaçaient les abeilles ?

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    Greenpeace imagine la planète avec des abeilles-robots : une vidéo de science-fiction qui tourne au cauchemar écologique . DR Greenpeace

    Après les "hubots" de "Real Humans "("100% Humains"), la série télévisée culte diffusée par Arte dont la saison 2 vient de débarquer sur nos écrans, voici  les "RoboBees". Imaginés par Greenpeace, les robots-abeilles font l'objet d'une une vidéo destinée à alerter l'opinion sur les dangers qui guettent la planète en cas de disparition des abeilles.

    greenpeace,abeilles,disparition,prévention,pesticidesLa vie sur Terre dépend des abeilles

    Dans certaines régions du monde les abeilles disparaissent carrément ou sont victimes de surmortalité inquiétante, due aux pollutions et aux prédateurs, mais aussi aux produits phytosanitaires, herbicides et pesticides. Une nouvelle étude américaine, menée par le biologiste Chensheng Lu de l'Université de Harvard, publiée dans le "Bulletin of insectology" vient ainsi de confirmer le rôle des pesticides, et plus particulièrement des néonicotinoïdes dans la mortalité des abeilles. 

    En Europe, la France est le pays le plus touché par ce phénomène. La possible disparition des petites ouvrières de l'écologie inquiète, pas tant en raison du péril qui plane sur le miel qu'elle produisent, gourmandise sans pareille, mais surtout à cause du travail de pollinisation qu'elles assurent dans la nature, depuis que le monde est monde.  Car, en butinant, l'air de rien, l'abeille participe à la pollinisation de plus de 80% des plantes à fleurs. Certes, les abeilles piquent, mais sans elles, plus de fruits, de légumes... et une vie bien difficile, voire impossible, pour les habitants de la planète, humains et animaux.

    "RoboBees"

    Voilà le tableau. Dans une nouvelle vidéo-choc, pédagogique et militante, Greenpeace imagine ainsi une terre où des robots, fabriqués par l'homme, remplaceraient les abeilles disparues, justement à cause des activités de l'homme : des RoboBees. Mus par l'énergie solaire via des capteurs, ces insectes électroniques optimisent leur pollinisation, permettent aux agriculteurs de continuer à utiliser les pesticides et aux industriels de les produire et ne piquent plus les humains. Le paradis sur Terre?  Non, un vrai cauchemar écologique, fruit du "génie humain" qui prétend toujours pouvoir réparer tout ce qu'il a cassé, dont il faut absolument éviter qu'il ne se réalise... Car les RoboBees existent déjà depuis 2012 ! Issus également des laboratoires des chercheurs de Harvard, ces minuscules robots-insectes, Imaginé sur le schéma de la biologie d'une mouche, ces robots volants sont les plus petits drones aériens au monde.

    #robobees ? Non merci !

     

    A l'heure où le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll déclare que, pour sauver les abeilles, il va interdire les épandages de pesticides, le jour, en pleine floraison, le message de Greenpeace est clair et efficace.  Pour l'ONG, ces produits toxiques doivent être complètement interdits, afin de protéger les abeilles, mais aussi l'environnement et les êtres humains qui peuplent la planète. Quant aux robots-insectes qui prétendraient remplacer dans la nature ce que l'Homme a détruit : méfiance !

    Cathy Lafon

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  • Allemagne: un supermarché à zéro emballage, ça existe !

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    Distributeur de lait cru à Bordeaux. Photo "Sud Ouest"

    Les écolos connaissent ça par coeur: un bon déchet est un déchet qui n'existe pas ! Pour réduire leur quantité et la pollution dont ils sont responsables, notamment lorsqu'ils sont en plastiques, la meilleure solution consiste à diminuer, voire à supprimer carrément les emballages.

    Une utopie ? Plus maintenant. En Allemagne, deux jeunes Berlinoises ont créé une star-up,  Original Unverpackt (qui signifie «sans emballage d'origine» ou  «non emballé à l'origine») et projettent d'ouvrir prochainement à Berlin le premier supermarché allemand à proposer des produits non emballés, selon le quotidien "Süddeutsche Zeitung".

    déchets,prévention,lutte,commerce,supermarché,gaspillage alimentaireFinies les boîtes à oeufs !

    Dans leur futur magasin, les produits de consommation courante seront stockés dans de grands récipients et vendus au poids. Finis les pots de yaourt, les boîtes à oeufs, les flacons de shampoing, les briques de lait, les bouteilles de jus de fruit... Les clients auront le choix entre apporter leurs propres récipients, se procurer sur place des récipients réutilisables ou bien utiliser des sacs en papier recyclé. Les fondatrices du futur magasin expliquent sur leur site qu'il vaut mieux faire du «precycling» que du «recycling». Enfin, en permettant aux clients d'acheter non seulement les produits sans emballages inutiles mais aussi la quantité qu'ils souhaitent, la start-up entend aussi lutter contre le gaspillage alimentaire. Bien vu.

    Déjà, dans l'ancien temps...

    Ce concept n'est pas sans rappeler nos épiceries et commerces d'avant les Trente glorieuses, où nos grand-mères allaient acheter le vin au litre, en rapportant la bouteille consignée, et le poisson et les oeufs soigneusement emballés dans du papier journal.  Selon le site Slate, quelques expériences de boutiques zéro emballages ont déjà été lancées ailleurs en Europe ces dernières années, dont le pionnier, le magasin Unpackaged, qui a ouvert ses portes à Londres en 2007. Il a cependant dû fermer boutique en 2013, faute d'être rentable.

    Produits en vrac

    Sans aller jusqu'au zéro emballage, la plupart des magasins bio proposent aujourd'hui des produits alimentaires en vrac, à acheter au poids, que les clients placent dans des poches en papier pour les faire peser. Par ailleurs, les consommateurs peuvent trouver dans de nombreuses villes, comme à Bordeaux ou à Marmande, des distributeurs où l'on peut tirer du lait du lait cru, en apportant son propre récipient... 

    En attendant de pouvoir faire aussi bien que nos deux jeunes voisines allemandes, ce sont autant de bonnes pratiques qui permettent de lutter contre le gaspillage alimentaire et la pollution.

    Cathy Lafon

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    • Les articles de Ma Planète sur la question des déchets  : cliquer ICI
  • Climat : les Etats-Unis ont émis moins de gaz à effet de serre en 2012

    Obama_reelu_afp.jpg

    Pari tenu pour Obama : les Etats-Unis ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre en 2012.

    Bon élève de l'écologie, l'oncle Sam ? Parfois oui, contrairement aux idées reçues.  Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont diminué  aux Etats-Unis de 3,4% en 2012, par rapport à 2011, a indiqué, le 15 avril dernier, l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Et ce n'est pas le fruit du hasard ou la seule conséquence de la crise économique, mais le résultat de la politique écologique et énergétique de son président, Barack Obama.

    Les principales raisons de la baisse des GES

    Cette baisse des GES - principalement le dioxyde de carbone, CO2 - reflète surtout une réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs de l’économie américaine et une baisse de l’intensité des émissions de carbone dans la production d’électricité, en raison de l’utilisation grandissante du gaz naturel par les centrales électriques au détriment du charbon. Autre facteur ayant contribué à ce recul des GES  : la baisse des émissions dans le transport, attribuée à un accroissement des économies de carburant dans les différents modes de locomotion.

    ges usa.jpgPari tenu pour Obama

    En 2009, le président Barack Obama s’était engagé à réduire les émissions de GES des Etats-Unis de 17% au-dessous de leur niveau de 2005 d’ici à 2020.  Dans le cadre du Plan d’action du président sur le climat, l’EPA a pris des mesures pour réduire les émissions de carbone des centrales électriques et des transports, ainsi que pour améliorer l’efficacité énergétique des habitations, des immeubles de bureaux et des usines. Résultat : en 2012, les émissions de GES ont été équivalentes à 6,52 milliards de tonnes de CO2, et selon le rapport de l’EPA, elles ont diminué de 10% par rapport à 2005.

    Obama, champion de la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique

    L'EPA continue de distribuer ses bons points à Barack Obama, qui, dit-elle, "est le premier président américain à s’attaquer aux émissions carboniques des centrales à charbon qui fournissent 37% de l’électricité du pays". En juin 2013, dans son nouveau Plan d'action pour le climat, le président américain a en effet demandé à l’EPA de proposer d’ici à juin 2014 des normes réglementant le CO2 émis par ces centrales existantes, et de les finaliser en 2015. Il a aussi proposé de nouvelles normes de consommation des voitures et des véhicules utilitaires légers produits entre 2012 à 2025. Toujours selon l’EPA, les mesures d’économie d’énergie enclenchées par Obama ont ainsi permis de réduire la facture d’électricité des ménages américains de plus de 26 milliards de dollars en 2012. Ce qui est bon pour la planète l'est aussi pour le portefeuille de ses habitants.

    Sans un changement majeur et rapide des sources énergétiques mondiales actuelles, très dépendantes du charbon et du pétrole, gros émetteurs de gaz à effet de serre, la température sur la planète subira une hausse de 3,7 à 4,8°C à l’horizon 2100, ont averti les chercheurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (Giec) dans un document publié le 13 avril à Berlin.

    Cathy Lafon

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