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émission gaz à effet de serre

  • Ce mercredi 17 mars, la France entame son "découvert climatique"

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    Selon l'ONU, le changement climatique est aujourd’hui « la plus grande menace sur le long terme » . Photo AFP

    Ce mercredi 17 mars marque le Jour du dérèglement 2021, c'est-à-dire le jour où la France a émis autant de gaz à effet de serre que ce qu’elle devrait émettre en une année entière si elle respectait l’objectif de neutralité carbone, objectif que l’État français s’est lui-même engagé à atteindre pour 2050. 

    Le hic, c'est que l'année n'a commencé que depuis 77 jours... Jusqu’à la fin de l’année 2021, la France va donc vivre à crédit et creuser sa dette climatique. Ce calcul a été effectué par le cabinet indépendant Carbone 4 sur la base des chiffres de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). En trente ans, la France devra faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre de l’équivalent de trois trimestres d’émissions actuelles. En 2019, le pays s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, c’est-à-dire à ne pas émettre plus de carbone que son territoire ne peut en absorber, notamment par les forêts et les sols.

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  • Climat : les Etats-Unis ont émis moins de gaz à effet de serre en 2012

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    Pari tenu pour Obama : les Etats-Unis ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre en 2012.

    Bon élève de l'écologie, l'oncle Sam ? Parfois oui, contrairement aux idées reçues.  Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont diminué  aux Etats-Unis de 3,4% en 2012, par rapport à 2011, a indiqué, le 15 avril dernier, l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Et ce n'est pas le fruit du hasard ou la seule conséquence de la crise économique, mais le résultat de la politique écologique et énergétique de son président, Barack Obama.

    Les principales raisons de la baisse des GES

    Cette baisse des GES - principalement le dioxyde de carbone, CO2 - reflète surtout une réduction de la consommation d’énergie dans tous les secteurs de l’économie américaine et une baisse de l’intensité des émissions de carbone dans la production d’électricité, en raison de l’utilisation grandissante du gaz naturel par les centrales électriques au détriment du charbon. Autre facteur ayant contribué à ce recul des GES  : la baisse des émissions dans le transport, attribuée à un accroissement des économies de carburant dans les différents modes de locomotion.

    ges usa.jpgPari tenu pour Obama

    En 2009, le président Barack Obama s’était engagé à réduire les émissions de GES des Etats-Unis de 17% au-dessous de leur niveau de 2005 d’ici à 2020.  Dans le cadre du Plan d’action du président sur le climat, l’EPA a pris des mesures pour réduire les émissions de carbone des centrales électriques et des transports, ainsi que pour améliorer l’efficacité énergétique des habitations, des immeubles de bureaux et des usines. Résultat : en 2012, les émissions de GES ont été équivalentes à 6,52 milliards de tonnes de CO2, et selon le rapport de l’EPA, elles ont diminué de 10% par rapport à 2005.

    Obama, champion de la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique

    L'EPA continue de distribuer ses bons points à Barack Obama, qui, dit-elle, "est le premier président américain à s’attaquer aux émissions carboniques des centrales à charbon qui fournissent 37% de l’électricité du pays". En juin 2013, dans son nouveau Plan d'action pour le climat, le président américain a en effet demandé à l’EPA de proposer d’ici à juin 2014 des normes réglementant le CO2 émis par ces centrales existantes, et de les finaliser en 2015. Il a aussi proposé de nouvelles normes de consommation des voitures et des véhicules utilitaires légers produits entre 2012 à 2025. Toujours selon l’EPA, les mesures d’économie d’énergie enclenchées par Obama ont ainsi permis de réduire la facture d’électricité des ménages américains de plus de 26 milliards de dollars en 2012. Ce qui est bon pour la planète l'est aussi pour le portefeuille de ses habitants.

    Sans un changement majeur et rapide des sources énergétiques mondiales actuelles, très dépendantes du charbon et du pétrole, gros émetteurs de gaz à effet de serre, la température sur la planète subira une hausse de 3,7 à 4,8°C à l’horizon 2100, ont averti les chercheurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (Giec) dans un document publié le 13 avril à Berlin.

    Cathy Lafon

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  • La Nasa met en vidéo le réchauffement climatique


    2011 a été la neuvième année la plus chaude depuis 1880, et depuis 2000 la Terre a connu neuf de ses dix années les plus chaudes. Une évolution mise en parallèle avec celle du CO2.

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    Sources Nasa, janvier 2012.

    La Terre se réchauffe, et ce, toujours plus vite. Si les scientifiques ne cessent de le rabâcher, à coup d'études et rapports documentés, une poignée de climatosceptiques continue de nier cette réalité, invoquant une manipulation planétaire.  Alors, quoi de mieux qu'une animation pour mesurer le phénomène ? Cent trente ans d’évolution des températures sur Terre résumés dans une vidéo de 27 secondes, c’est l'exploit scientifique réalisé par la Nasa (National Aeronautics and Space Administration).

    Décryptage. 

    Les couleurs de la vidéo de l'agence spatiale américaine montrent que depuis peu les températures ont grimpé dans la plupart des régions du monde. La hausse des températures est devenue plus sensible à partir de la fin des années 1970. Dans la vidéo, les rouges indiquent des températures plus hautes que la moyenne de la période 1951-1980, et les bleus des températures plus basses.

    L’agence spatiale américaine commente ses données climatiques, analysées par le Goddard Institute for Space Studies (GISS), basé à New York. Le GISS a comparé les températures à travers le monde à celles du milieu du 20è siècle et conclue que la température moyenne sur Terre l’an dernier était de 0,51 °C plus élevée qu’au milieu du siècle dernier.

    Une hausse des températures qui s'accélère, malgré une activité solaire faible ces dernières années, et une Niña en pleine forme. « Nous savons que la planète absorbe plus d’énergie qu’elle n’en émet », déclare James E. Hansen, directeur du GISS. « Aussi continuons-nous à voir une tendance vers des températures croissantes. Même avec les effets rafraichissants d’une forte influence de La Niña et une activité solaire faible ces dernières années, 2011 a été une des dix années les plus chaudes enregistrées. »

    La hausse exponentielle des émissions de gaz à effet de serre en cause. Un réchauffement de la planète à mettre en corrélation selan l'agence spatiale américaine avec l'évolution du gaz carbonique dans l'amosphère. Les données météorologiques agrégées par la Nasa proviennent d’un millier de stations météo dans le monde. L’agence les met en parallèle avec l’évolution du gaz carbonique dans l’atmosphère: en 1880, au début des mesures modernes, la concentration de CO2 dans l’atmosphère était de 285 parties par million. Vers 1960, elle avait grimpé à 315 parties par million. Actuellement, elle dépasse 390 parties et continue à augmenter rapidement.

    La  Nasa participe-t-elle aussi au grand complot écolo du réchauffement climatique, aux côtés du CNRS, du GIEC, du Programme européen sur le changement climatique (CLAMER), du Centre national d'étude de la neige et de la glace (NSIDC) des Etats-Unis..., relayé par l'ONU, l'Union Européenne, et les gouvernements de la plupart des pays du monde, dont la France, l'Allemagne...  ?  Bonne enquête à confier au FBI, dans la plus pure tradition Hoover. A suivre...

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Le site du rapport de la Nasa et du GIIS : cliquer ICI (en anglais)

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