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projet - Page 5

  • Aventure. "The Pilgreens", le voyage écologique fou de 20.000 km pour la planète, passera par Bordeaux

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    Les Pilgreens, devant leur Tuk-Tuk électrique. Photo The Pilgreens

    Trois étudiants de l'IAE Toulouse, dont un Bordelais, sont sur le point de vivre une aventure écologique hors norme  : le trio s'apprête à partir cette semaine de Bangkok, en Thaïlande, pour gagner la France et Toulouse... avec un petit véhicule électrique à trois roues, un Tuk-tuk de 905 kg, muni de deux batteries au lithium et d'un panneau solaire. Urgence climatique et exemplarité environnementale obligent.  Leur périple passera par Bordeaux.

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  • Gironde : y aura-t-il une usine d'assemblage d'éoliennes au Verdon-sur-Mer en 2017 ?

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    S'il se concrétisait, le projet d'usine d'éoliennes prévue au Verdon-sur-Mer, en Gironde, dont "Sud Ouest" détaillait l'avancement ce vendredi, serait une bonne nouvelle pour la région, pour l'emploi, les énergies renouvelables et tout particulièrement l'éolien.

    Zéro éolienne en Aquitaine

    Si le photovoltaïque est en bonne forme en Aquitaine, la filière qui exploite la ressource du vent n'y compte encore à ce jour aucune éolienne. Et ce, en dépit de tous ses efforts et notamment ceux de Valorem, l'entreprise girondine spécialisée dans le secteur. A six mois de la Cop21, le grand sommet sur le climat qui doit se tenir en décembre prochain à Paris, il serait temps que l'éolien décolle enfin dans la région.

    300 emplois locaux en 2018

    nacelles-general-630x0.JPGL'usine de fabrication d'éoliennes de 6.600 m2 qui pourrait voir le jour sur une friche industrielle du port du Verdon-sur-Mer, est un projet porté par l'Allemand Andree Krüger, président de l'entreprise PMV Energies qui a remporté, en 2011, l'appel d'offres du Grand Port Maritime de Bordeaux. Quatre ans après, les expertises environnementales ayant été réalisées, un permis de construire sera déposé en septembre. Si tout va bien, c'est-à-dire si le projet réunit les financements nécessaires (20 millions d'euros pour la première phase) et, surtout, s'il obtient les autorisations publiques et ne suscite pas d'opposition de la population locale, selon "Sud Ouest", la future usine à éoliennes qui assemblera des nacelles d'éoliennes terrestres, comme le fait déjà pour l'éolien off-shore Alstom en Bretagne (photo ci-dessus), créera une cinquantaine d'emplois, locaux a priori, pour employer jusqu'à 300 personnes en 2018. Pas mal, par ces temps de crise économique et de disette d'emplois. 

    Un projet 100% "Made in France"

    Implantée au  au Verdon-sur-Mer, PMV Energies est bien française, comme les deux sociétés partenaires du projet : la première, l'opérateur en énergies vertes Valorem,dirigée par Jean-Yves Grandidier, est même girondine. La seconde, Egis qui a travaillé sur le Laser Mégajoule au Barp et au nouveau pôle santé d'Arcachon, est leader français de l'ingénierie, spécialisée dans les domaines des transports, de la ville, du bâtiment, de l’industrie, de l’eau, de l’environnement et de l’énergie.

    Le parc éolien contesté de Naujac-sur-Mer

    parc éolien naujac.jpgLe hic, car il y en a un, c'est que l'aboutissement du projet du Verdon est lié à la réalisation du parc éolien de 16 éoliennes de ce type à Naujac-sur-Mer. Un projet destiné à fournir de l'énergie électrique pour 40.000 foyers d'ici à 2017, mais qui a du plomb dans l'aile, car il se heurte à l'opposition traditionnelle des anti-éoliens... et du ministère de la Défense. Il est situé sur un couloir aérien où les pilotes de Rafales s'entraînent. En Gironde, quand ce ne sont pas les oiseaux qu'elles perturbent, ou le bruit qu'elles font, ce sont les radars de Météo France ou les avions militaires que les pales des éoliennes dérangent... Le futur site de Naujac pourrait obtenir un feu vert, s'il était rabaissé à huit éoliennes, indiquait prudemment à "Sud Ouest" le 12 juin, Xavier Pintat, maire de Soulac et président de la Communauté de communes de la Pointe du Médoc.

    Pour l'heure, les partenaires du projet de l'usine du Verdon, et les écologistes avec eux, croisent surtout les doigts et se gardent bien de jouer à Perrette avec son pot au lait (vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué n'étant assurément pas leur genre) : à ce jour, tous les projets liés à l'éolien ont déjà échoué en Aquitaine.

    Cathy Lafon

    #maplanète #Cop21

    EN CHIFFRES

    • Plus de 500 projets éoliens terrestres étaient en attente début janvier 2015 en France, pour une puissance de 6.265 MW. En 2014, la production électrique d’origine éolienne a augmenté de 16% par rapport à janvier-septembre 2013 pour représenter 3,5% de la consommation nationale entre janvier et septembre, contre 2,8% un an plus tôt.

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    • Une usine d'éoliennes en projet : cliquer ICI
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  • Aquitaine: Alain Rousset veut créer une île artificielle écologique pour explorer et exploiter l'océan

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    Le 23 janvier 2014, Alain Rousset pointe le retrait du trait de côte à Lacanau (Gironde). A ses côtés, parmi les élus, l'ancien maire de Lacanau, Jean-Michel David (cravate rose). Photo archives "Sud Ouest" Stéphane Lartigue

    Alain Rousset, le président PS du Conseil régional d'Aquitaine, a annoncé vouloir créer au large de la côte aquitaine un site artificiel qui concentrerait toutes les recherches liées au milieu marin. Révélée en exclusivité par France Bleu Gironde le 21 novembre dernier, l'info n'a pas fait le buzz.

    "Un environnement protégé durable"

    Pour Alain Rousset, les recherches "porteraient à la fois sur les fermes marines, sur les micro-algues, ce n'est pas une plateforme pétrolière ou gazière, on est là dans un environnement protégé durable". L'élu y voit "un laboratoire de recherche, une ferme marine, un lieu de production énergétique avec les énergies hydroliennes puis peut-être un lieu de tourisme aussi". La phase de conception du projet pourrait aboutir en 2016 ou 2017, donc après les élections régionales de décembre 2015.

    "L'avenir passe par l'exploration et l'exploitation de l'océan"

    le treut aquitaine.jpgSelon la radio girondine, l'idée serait partagée par le climatologue Hervé Le Treut qui a piloté pour la Région Aquitaine un rapport sur le changement climatique, "Prévoir pour agir", et le chercheur et industriel libournais Pierre Calléja, dont l'entreprise Fermentalg produit des micro-algues. "Il y aura un équilibre économique à trouver[avec] des financement privés", explique Alain Rousset. L'avenir passe par l'exploration et l'exploitation de l'océan, qui "occupe 70 % de la planète", justifie-t-il.

    D'autres projets d'îles artificielles dans la région

    lilypad-une-cite-flottante-et-ecologique_940x705.jpgAlain Rousset n'est pas le premier à avoir l'idée d'une île artificielle au large de nos côtes. En 2008, l'association Attol Aquitaine, implantée à Anglet,  développait déjà un projet d'île artificielle pour lequel elle recherchait des financeurs. L'architecte Vincent Callebaut, inspiré par les projections du GIEC sur le réchauffement de la planète, avait donné corps à sa propre utopie, une ville amphibie autosuffisante baptisée Lilypad (photo ci-contre), à destination des réfugiés climatiques. Plus récemment, en 2012, des élèves ingénieurs en Génie des Systèmes Urbains de l'Université de Technologie de Compiègne mettait leur imaginaire et leurs compétences en commun pour le concours Syntec-Ingénierie dont le thème était "l'éco-métropole du futur". Leur projet Polyv'îles avait été récompensé du prix de l'ingénierie du futur.

    L'interview d'Alain Rousset sur France Bleu Gironde, 21 novembre 2014

    Projet écologique ou "projet fou" ?

    littoral atlantique,aquitaine,ile,projet,alain rousset,région aquitaine,trait de côte,énergies marine,algues,entreprise,rechercheLe projet d'Alain Rousset n'est donc pas aussi "fou" qu'il y paraît au premier abord. La question est plutôt celle de sa pertinence écologique. Explorer l'océan, c'est bien, l'exploiter d'avantage n'est pas forcément une bonne idée... Cela exige en tout cas de solides garde-fous écologiques, car, concernant l'océan, source de vie et élément fondamental pour l'équilibre climatique de la planète, la première nécessité aujourd'hui, c'est bien de le protéger, contre les pollutions et la surexploitation de ses ressources. Alors que le littoral atlantique est confronté à une érosion majeure accélérée vraisemblablement par le réchauffement climatique et à l'heure où l'on doit chercher à réduire en urgence les émissions de gaz à effet de serre, un nouveau grand projet d'infrastructure qui aurait nécessairement un impact sur l'environnement marin, fut-il à "vocation écologique", est-il aujourd'hui une priorité ? Ne vaudrait-il pas mieux, justement, en consacrer les budgets à la recherche liée à la protection du littoral ou encore à l'implantation de productions d'énergie renouvelables ? Sans parler d'énergies marines, l'Aquitaine ne compte encore à ce jour aucune éolienne...

    "L'idée c'est que l'Aquitaine soit précurseur [d'une] nouvelle forme de vie avec la mer", sur les 456 km de littoral que compte la région, a aussi précisé sur France Bleu Gironde le patron de la Région. On ne peut qu'applaudir. Mais pour donner corps à cette idée qui rejoint aussi les préoccupations d'une ONG comme Surfrider Foundation Europe, peut-être faudrait-il, enfin, un jour, changer de logiciel...

    Cathy Lafon

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