En Charente-Maritime, l'entreprise Ovive recycle les coquilles d'huîtres pour en faire, entre autres, des aliments pour les poules. Le 17 décembre 2015. Photo AFP / Olivier Guérin
Après la journée mondiale du tri et du recyclage, le 15 novembre dernier, c'est la semaine européenne de réduction des déchets. On y pense rarement, mais parmi les déchets phares liés à l'économie et à la gastronomie de la Nouvelle Aquitaine, on trouve... les coquilles d'huîtres. Les huîtres, on s'en est gave durant les fêtes de Noël et de fin d'année, mais on les déguste aussi toute l'année. Dans le Sud Ouest, mais pas seulement. Une fois les agapes terminées, on jette leurs coquilles, par centaines de kilos... en regrettant (pour les plus vertueux d'entre nous) de ne pouvoir les recycler. Et pourtant, les coquilles d'huitres peuvent avoir une deuxième vie : de l’alimentation traditionnelle des poules jusqu’aux cosmétiques, les compléments alimentaires ou encore l’industrie, avec les fils d’imprimante en 3D, leur utilisation ne cesse de s’étendre.
Pionnière du genre, l’entreprise Ovive, cofondée par Jean-Luc Saunier (photo ci-contre) en Charente-Maritime, premier département français pour la production d’huîtres, s’est spécialisée depuis 1989 dans la collecte de la précieuse matière première.
Elle dispose gratuitement des bennes chez des ostréiculteurs de l’île de Ré et du bassin de Marennes-Oléron, mais aussi à Arcachon (Gironde) et en Bretagne.
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