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  • Grèce, Suède, Japon... : canicules, incendies, sécheresse, cet été, la planète est en surchauffe

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    Selon les chiffres de l'Agence météorologique du Japon, le mercure a atteint les 41,1°C dans la ville de Kumagaya. Photo AFP
     
    L'Europe et l'hémisphère nord en général connaissent cet été des chaleurs caniculaires intenses, d'une ampleur inédite dans certaines régions du globe qui pourraient propulser 2018 au rang de l'année la plus chaude depuis le début des relevés officiels des températures. Avec comme conséquence des incendies par dizaines en Grèce et dans plusieurs pays d'Europe du Nord, peu habitués au phénomène. Pendant ce temps, de l'autre côté du globe, le Japon étouffe sous des températures hors norme de plus de 40°C à l'ombre, qui ont fait au moins 80 morts et conduit quelque 35 000 autres à l'hôpital en seulement trois semaines, selon des données officielles nippones publiées ce mardi.

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  • Climat : ultra chaud, le mois de juillet !

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    Il a fait 38 degrés à Pau, le  vendredi 3 juillet. Photo archives Sud Ouest / David le Déodic 

    Cela n'étonnera personne : marqué par deux vagues de chaleur particulièrement intenses, de nombreux records de températures et un manque de pluie, le mois de juillet aura été le 3e mois de juillet le plus chaud depuis 1900, selon le bilan publié le 31 juillet par Météo France.

    2,1°C de plus que la normale

    Avec une température nationale moyenne supérieure de 2,1°C par rapport à la normale, malgré un net rafraîchissement en fin de mois, le septième mois de l'année arrive juste derrière les records de 2006 (« anomalie » de +3,6°C ce mois de juillet-là) et de 1983 (+2,6°C).

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  • Climat : incendies géants et nouveaux records de chaleur en Australie

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    L'Australie est la proie de violents incendies depuis une semaine.  AFP

    L'Australie a connu en 2014 sa troisième année la plus chaude enregistrée depuis un siècle, favorisant le démarrage précoce de la saison des incendies de forêt, ont indiqué le 7 janvier des scientifiques, alors que des feux font rage dans trois Etats du pays. Un double phénomène, hélas, récurrent ces dernières années.

    L’incendie le plus important et le plus grave dans la région depuis plus de 30 ans, est situé en Australie-Méridionale dans les Mount Lofty Ranges, une chaîne de montagne à l’est d’Adélaïde, où les pompiers tentent de contenir les flammes qui ont déjà détruit 26 habitations. Dans les Etats de Victoria (sud) et d’Australie-Occidentale, des feux sont également en cours.

    Le réchauffement climatique en cause

    2014 est par ailleurs l'une des années les plus chaudes jamais observées dans le pays et se situe au troisième rang des années les plus chaudes connues par l’Australie depuis les premiers relevés des températures nationales en 1910. Sur l’année 2014, la moyenne des températures a été supérieure de 0,9 degré à la moyenne annuelle observée entre 1961 et 1990. Membre du Centre de recherche sur le changement climatique de l’université de Nouvelle-Galles du Sud, Sarah Perkins a ainsi indiqué que l’Australie avait connu en 2014 des vagues de chaleur extrêmes et prolongées, ainsi qu’un printemps historiquement chaud.  « Ces conditions chaudes, notamment au printemps, ont contribué au démarrage précoce de la saison des incendies de forêts. Les récentes vagues de chaleur ont aussi aggravé le risque de feu et les conditions d’intervention des pompiers en Australie-Méridionale », a-t-elle déclaré.

    Le pire incendie depuis le "mercredi des cendres" de 1983

    Le 7 janvier, l’incendie dans les collines d’Adélaïde avait déjà ravagé plus de 13.000 hectares, et les services de secours s’attendaient à une hausse des températures  à 39°C. Plus de 800 pompiers sont mobilisés pour lutter contre les flammes. Les autorités estiment qu'il s'agit du pire incendie depuis le « mercredi des cendres », le 16 février 1983. Plus de 70 personnes avaient alors trouvé la mort et des milliers d'habitations avaient été rasées.

    Cathy Lafon avec l'AFP