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  • Gros coup de chaud sur l'Arctique : au pôle Nord, la température dépasse de 20°C la normale

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    Un ours polaire teste la solidité d'une couche de glace, le 13 septembre 2016 dans l'Arctique - Photo AFP

    C'est le monde à l'envers. Au delà du cercle polaire, avec près de zéro degré Celsius au pôle Nord, soit 20°C au-dessus de la moyenne, l'Arctique connaît cet automne une chaleur record. Deuxième inquiétude, confrontée à un « cercle vicieux » qui s’annonce de plus en plus fréquent avec le réchauffement climatique, la banquise polaire est à un minimum historique à cette époque de l'année.

    Un deuxième record sans précédent dans l'histoire moderne de la planète qui accentue le réchauffement de l'air. Inédite par son ampleur, la situation, due au dérèglement du climat sur la planète, accentué cette année par le courant cyclique El Nino, interroge les climatologues : les pôles Nord et Sud jouent en effet le rôle de climatiseurs dans l'écosystème Terre.  

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  • #COP21. Deux livres pour comprendre les enjeux de l'Arctique et de l'Antarctique pour le climat

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    Des icebergs dans l'Antarctique, le 2 janvier 2010. Photo AFP

    réchauffement climatique,livre,édition,banquise,pole nord,pole sud,glaciers,critique,arctique,antarctiqueA la veille de l'ouverture du sommet international sur le climat (30 novembre au 11 décembre 2015), les livres consacrés au réchauffement climatique déboulent en nombre sur les tables des librairies. Ma Planète a fait son marché et vous propose sa sélection, pour mieux comprendre les enjeux de la crise climatique.

    Aujourd'hui, deux livres sortis en octobre permettent de prendre la mesure des enjeux écologiques et économiques qui se rattachent au déclin des glaces, glaciers et banquises.

    Les pôles, Nord et Sud, sont le régulateur thermique de la planète. Le frigo qui empêche le gros coup de chaleur fatal. Forcément, leurs banquises et leurs glaces sont parmi les indicateurs les plus sensibles du changement climatique...

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  • Le réchauffement climatique va perturber les voyages en avion

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    Le jet-stream, violent vent d'altitude qui peut souffler jusqu'à 360 km/h, est un des moteurs du climat de la Terre. Photo Nasa

    Les courants-jets, jet stream en anglais, ces courants d'air rapide et confiné que l'on trouve dans l'atmosphère de la Terre, sont-ils déréglés par le réchauffement climatique et la fonte accélérée de la banquise de l'Arctique ? La question agite la communauté scientifique cet hiver où les vents d’altitude, anormalement déchaînés, perturbent particulièrement la durée des vols transatlantiques.

    Le jet-stream, moteur du climat de l'hémisphère nord

    aéronautique,réchauffement climatique,avionVéritable moteur du climat de l’hémisphère nord, le jet-stream qui souffle d’Ouest en Est est traditionnellement plus fort en hiver car ce courant d’altitude est formé par la différence de température opposant l’Arctique et les tropiques. A l’altitude de croisière des avions de ligne, environ 10 km au-dessus de la surface de la mer, les vents peuvent dépasser les 300 km/h. Or, sous l’effet du réchauffement climatique généré par l’activité humaine, le Grand Nord se réchauffe à vitesse grand V, plus rapidement qu’ailleurs sur la planète. Pour les scientifiques, la fonte des glaces a, ou aura, une incidence sur le jet-stream.

    Des vols anormalement perturbés cet hiver

    aéronautique,réchauffement climatique,avionLes puissants courants aériens ces dernières semaines obligent un nombre croissant d’avions venant d’Europe, à court de carburant, à se poser pour ravitailler avant d’arriver à leur destination finale. Ainsi, à l’avant-poste de l’Amérique du Nord, à l’extrême est du Labrador, le petit aéroport canadien de Goose Bay, d’ordinaire peu animé, a vu se poser en décembre et en janvier un nombre anormalement élevé d’Airbus et de Boeing. Certains jours, il peut y avoir jusqu’à 10 gros porteurs sur le tarmac faisant le plein simultanément, a expliqué à l’AFP le directeur de cet aéroport, Goronwy Price. Autre exemple, le 8 janvier, alors que des milliers de Britanniques étaient privés d’électricité sous l’effet d’une violente tempête, le vol 114 de British Airways a effectué la liaison New York – Londres en 05h16. Le Boeing 777 a flirté avec la vitesse du son en battant le record de la traversée de l’Atlantique nord pour ce type d’appareils...

    La fonte rapide de la banquise a un impact sur le jet-stream

    aéronautique,réchauffement climatique,avionA la pointe des recherches sur ce phénomène, Jennifer Francis, climatologue de l’université Rutgers au New Jersey et spécialiste de l’Arctique (photo ci-contre), développe depuis 2012 des outils spécifiques pour mesurer « l’atmosphère chaotique du jet-stream ». Après 30 ans d’expéditions scientifiques dans l’Arctique, elle est convaincue que « le changement extrêmement rapide » qui se matérialise avec la fonte de la banquise « a un impact sur le jet-stream ». A l’automne dernier, elle a exposé ses premières observations et conclusions à la Royal Society des sciences d’Angleterre : « Le jet-stream a été anormalement fort ces deux derniers hivers, les cycles météorologiques ne sont plus réguliers et on prévoit qu’il en sera de même les prochaines années », observe la scientifique.

    Deux fois plus de turbulences en avion

    D’ores et déjà, il apparaît que la fonte des glaces, et sa conséquence le réchauffement de la température moyenne du Grand Nord, créent « un affaiblissement des basses couches du jet-stream », relève Paul Williams, climatologue à la Royal Society des sciences d’Angleterre. Reste que les avions volent à des altitudes bien supérieures, souligne-t-il. A l’aide d’un des plus puissants ordinateurs, ce chercheur peut déjà affirmer que le réchauffement va entraîner une nette hausse des turbulences en avion. « D’ici à 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences », avertit-il. Les tempêtes ayant en outre tendance à être plus puissantes, une chose est sûre :  le réchauffement climatique ne va pas contribuer à diminuer la phobie de l'avion chez ceux qui en souffrent...

    Cathy Lafon avec l'AFP

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