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Viticulture - Page 18

  • Ce samedi, à Bordeaux et ailleurs, on marche contre Monsanto & Co et pour le bio

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    Manifestation contre Monsanto&Co, Bordeaux, place de la Victoire, le samedi 23 mai 2015. Photo archives Sud Ouest / Quentin Salinier

    Le 21 mai 2016, pour la quatrième année consécutive, aux quatre coins de la planète, dans de nombreuses villes, on marchera contre Monsanto, Bayer, Syngenta, ChemChina, BASF, Dupont, Limagrain, Avril... toutes les multinationales de l'agrochimie et de l'agro-industrie. Bref, c'est un vent mondial de mobilisation citoyenne qui veut se lever pour refuser l'usage massif des produits phytosanitaires (pesticides, fongicides et engrais), et exiger un changement de modèle agricole, plus respectueux de l'environnement et meilleur pour la santé humaine. Celle des agriculteurs comme celle des consommateurs.

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  • Taxer la viande rouge contre le réchauffement climatique ? Une drôle de bonne idée danoise...

    viande steack assiette.jpg

    Le steak sera-t-il un jour taxé au Danemark ? A suivre...

    Comment lutter contre le réchauffement climatique ? Après la taxe sur les voyage en avion, le marché du CO2, voici venir la taxe contre la viande rouge. Encore une idée d'hurluberlu écolo vivant sous une yourte et ne se nourrissant que de graines et de tisanes ? Raté. C'est le royaume du Danemark, petit par sa taille, mais grand par ses ambitions vertes et ses réalisations avancées en matière d'écologie tous azimuts (vélo, énergies vertes...) qui envisage sérieusement de taxer la viande rouge, afin de respecter l'Accord international de Paris sur le climat qui vise à contenir la hausse des températures en dessous de 2°C. Respect sur toute la ligne.

    viande rouge danoise.jpgManger moins de steak pour sauver la planète ? Il fallait y penser. Sur une recommandation qui émane du Conseil danois d'éthique, un organisme de conseil indépendant auprès du gouvernement danois, le pays envisage de taxer le bœuf et toutes les viandes rouge, afin d'inciter les Danois à réduire leur consommation. Une "taxe viande rouge", difficilement imaginable en France où la perspective d'une taxe poids lourd a fait se lever en son temps une armée de bonnets rouges  brûleurs de portiques d'autoroutes... Au Danemark, si l'on est plus policé, l'idée ne séduit pas non plus tout le monde : le "Danish Agriculture and Food Council", qui représente le secteur agro-alimentaire danois, s'est immédiatement opposé à cette taxe.

    Logique

    Pourtant, il y a une vraie logique dans cette mesure : l'élevage du bétail et la consommation de viande rouge sont en effet de gros émetteurs de gaz à effet de serre, comme le méthane, le dioxyde de carbone ou le protoxyde d’azote. Ils pèsent pour 8% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, soit plus que le secteur des transports...

    Les modalités d’établissement de la taxe "viande rouge" n’ont pas encore été précisées par le Danemark, mais sur le long terme, une taxe pourrait même être appliquée à tous les aliments en fonction de leur impact sur l'environnement afin d'inciter les consommateur à adopter des pratiques plus vertueuses. Pas bête, si on veut vraiment sauver la planète.

    Cathy Lafon

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  • L'annulation par le Conseil d'Etat de l'interdiction du maïs OGM MON810 : un coup d'épée dans l'eau

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    Le Conseil d'Etat a annulé l'interdiction du maïs MON810 de Monsanto en France. Photo AFP

    La décision va faire causer dans les campagnes et au-delà. Autorisé en Europe par la Commission européenne le 22 avril 1998, le maïs transgénique MON810 de Monsanto, avait été interdit par la France en 2014. Le Conseil d’État a annoncé ce vendredi l’annulation de cette interdiction, en contestant les risques invoqués pour l’environnement. Pour écrire cette nouvelle page dans l'interminable feuilleton des OGM, les sages français se sont basé sur les avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA).

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