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Vie quotidienne - Page 134

  • Ces bonnes nouvelles vertes de 2014. Aujourd'hui: le bateau éco-responsable du bassin d'Arcachon

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    Le Green boat du chantier Dubourdieu mis à l'eau dans le port de Larros à Gujan-Mestras (Gironde). PhotoArchives Sud Ouest / David Patsouris

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui  : le bateau vert du bassin d'Arcachon, en Gironde.

    Le Bassin d'Arcachon a enfin son bateau "vert" : le Greenboat

    11 avril 2014. Mis à l'eau pour la première fois en avril 2014 dans le port de Larros à Gujan-Mestras (Gironde), le Green boat arcachonnais est le petit frère durable des deux navettes fluviales, les BatCub, qui sillonnent avec plus ou moins (plutôt moins) de bonheur, le Port de la Lune à Bordeaux, depuis un an.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationRespectueux de l'environnement

    Les 18 mètres du bateau vert du Bassin d'Arcachon sont signés par le chantier naval Dubourdieu. Le nouveau né, respectueux de l'environnement, a nécessité trois ans de travaux. Quasiment opérationnel, il devrait être bientôt vendu à un opérateur touristique du Bassin pour vivre sa vie de bateau. Il permettra alors à tout un chacun de découvrir les beautés du Bassin d'Arcachon, sans impact nocif pour un écosystème naturellement fragile et plutôt malmené par une surabondance d'activités humaines. Le Greenboat s'annonce donc comme un vrai rêve de modèle de développement durable.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationUne véritable innovation technologique

    Les BatCub bordelais (photo ci-contre) ont testé et rôdé pour lui, avec quelques désagréments techniques, il faut bien l'admettre, son moteur à propulsion hybride (thermique-électrique). Une véritable innovation technologique, pas tout-à-fait au point lorsqu'elle a démarré grandeur nature dans le réseau de transport en commun bordelais, le 2 mai 2013. Depuis, de l'eau a coulé sous le pont de pierre et l'un des BatCub, l'Hirondelle, remis à neuf, vogue à nouveau vaillamment sur la Garonne, sans l'ombre d'un pépin. Le second, la Gondole, devrait la rejoindre, courant avril. La double motorisation du Green boat, signée Baudoin, avec 2 fois 250 chevaux en propulsion thermique et 2 fois 20 chevaux en électrique est désormais au point.

    bateau,dubourdieu,électrique,thermique,pinasse,bassin d'arcachon,innonvationLocal et vert

    L'embarcation couverte qui peut transporter de 47 à 57 passagers et accueillir de six à huit vélos, rappelle par sa ligne les pinasses traditionnelles du Bassin. Elle a bénéficié d'un financement de la Cobas (Communauté d'agglomération du Sud Bassin), à hauteur de 160.000 euros. L'enfant du pays se veut local et vert de la proue à la poupe : construit en pin des Landes, un bois peu utilisé dans la construction marine mais pourtant très approprié, il sera recouvert de peintures "propres", de manière à ne pas polluer les eaux. Silencieux grâce à sa propulsion électrique, il émet également moins de CO2 et ses batteries peuvent être rechargées à bord grâce à un système d'embrayage électromagnétique sur le moteur thermique.

    Les heureux parents du Green boat sont le Chantier naval Dubourdieu et, pour la propulsion, le bureau d'études Orion, les moteurs Baudouin et ECA Electronavale.  Il a pour marraine la Cobas (Communauté d'agglomération du Sud Bassin) et pour parrain, le Crédit agricole.  Il a aussi bénéficié d'un financement de la Cobas, à hauteur de 160.000 euro et le Crédit Agricole d’Aquitaine l'a soutenu doublement :  en tant que banque participant au financement du projet et en tant que mécène, apportant une contribution via son Fonds d’initiatives locales. Toutes les bonnes fées se sont donc penchées sur son berceau.

    Le Green boat a été mis à l'eau pour de vrais essais le 3  juin dernier... Vivement qu'on puisse enfin naviguer à bord de ce bateau écoresponsable !

    Cathy Lafon

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  • Au Japon, une très forte vague de chaleur fait des morts

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    A Tokyo, les piétons utilisent des parapluies pour se protéger du soleil. Ici, le 11 juillet 2014.  Photo AFP

    Une très forte vague de chaleur sévit cet été sur le Japon. Elle a fait 8 morts et conduit 1.810 personnes à l’hôpital, dont 10 dans un état inconscient, au cours de la seule journée du 26 juillet, selon les données diffusées par la chaîne de télévision publique NHK.

    39°C à l'ombre

    Comme la veille, la température avait largement dépassé samedi dernier les 35 degrés à l’ombre dans de nombreuses régions du Japon, avec des pointes à près de 39 degrés par endroits. L’Agence de météorologie nipponne a de nouveau mis en garde contre les risques de nouvelles pointes de température dans toutes les régions du sud et du centre du Japon, d’ouest en est. Elle prévoit en outre des changements brutaux de temps avec des risques de violentes pluies soudaines sporadiques.

    canicule,vague de chaleur,bilan,victime,chiffre,japonUne vague de chaleur qui s'accentue

    Tous les ans, des milliers de Japonais sont victimes de malaises dus aux températures élevées et à la « lourdeur suffocante de l’air ». Les lieux publics et une grande majorité des habitations sont équipés de climatiseurs, mais certaines personnes âgées rechignent à les utiliser ou ne savent pas s’en servir, et se laissent ainsi déshydrater. Si cette vague de chaleur est donc assez habituelle en cette saison, elle s’est accentuée ces derniers jours pour battre des records hors norme et quotidiennement, les Japonais sont des centaines à devoir recevoir des soins médicaux à l'hôpital et à être pris en charge par une ambulance. Ainsi, la semaine dernière, selon l’Agence nipponne des feux et désastres, près de 3.200 personnes avaient déjà dû être emmenées dans des hôpitaux et trois étaient  décédées, portant alors le total des morts à 14 depuis le début de la saison, un bilan qui s’est nettement alourdi depuis. En 2013, le Japon avait déjà enregistré une vague de chaleur historique avec des températures allant jusqu'à 40 degrés pendant plusieurs jours. Des milliers de Japonais avaient été hospitalisés et au moins 70 d'entre eux étaient morts.

    Compte tenu de l’arrêt de l’ensemble des 48 réacteurs nucléaires de l’archipel, les autorités demandent certes de faire des économies d’énergie, mais elles insistent néanmoins sur la nécessité de climatiser chez soi modérément pour éviter les incidents de santé. A l’inverse, les lieux accueillant le public (commerces, restaurants, salles de spectacle) ont tendance à faire tourner les climatisations à fond, au point que les clients ont carrément froid...

    Cathy Lafon avec l'AFP

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  • C'est les vacances : en route pour le covoiturage !

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    Le covoiturage, c'est une affaire qui roule ! Photo AFP

    Cette année, les grands chassé-croisés des vacances d'été sur les routes de France seront (en partie) écologiques. En effet, durant le seul week-end du 1er août, 400.000 personnes partiront en vacances en covoiturant, grâce au site internet leader du secteur, BlaBlaCar. A l'heure de la double crise écologique et économique, le partage des véhicules s'impose désormais comme un phénomène en plein essor.

    Le covoiturage, késaco ?

    "Je covoiture, tu covoitures, il ou elle covoiture...". Le terme de "covoiturage", passé du néologisme au langage courant, s'inscrit dans les modes de vie du "partage écologique", du "co",du "share", dit aussi "économie collaborative", décrite par la Bordelaise Anne-Sophie Novel dans son livre  "La Vie Share mode d'emploi".  On privilégie l'usage sur la possession : logement, place de parking, jardin, voiture, objets divers restent inutilisés la majeure partie du temps. Pourquoi ne pas plutôt les prêter ou les louer ? Et pourquoi ne pas partager sa voiture avec un autre voyageur qui participera aux frais d'essence et d'autoroute?

    covoiturage,transport automobile,économie collaborative,partageLa solution, c'est BlaBlaCar !

    La démarche est écolo, mais aussi, hausse du prix des billets de train et de carburant oblige, économique. Comment faire Paris-Lyon en déboursant seulement 22 €, sauf à covoiturer ? Sans parler de la fiabilité et de la rapidité  : la SNCF privilégie les TGV et les grandes lignes au détriment des liaisons transversales, qui en train, s'avèrent aujourd'hui de vraies galères en temps, ultra-coûteuses par-dessus le marché. Qui songe ainsi sérieusement à faire le voyage Clermont-Ferrand - Bordeaux en train aujourd'hui ?  Alors, bien souvent la solution, c'est BlaBlaCar. Et ça marche. Né il y a huit ans sous le nom covoiturage.fr, le leader du marché qui met en relation via le web les utilisateurs,  emploie aujourd'hui 150 salariés et affiche des taux de croissance de 100% par an depuis trois ans, voire 300% cette année. En un an, BlaBlaCar qui se réserve une commission de 10% sur chaque transaction, réinvestie dans son développement à l'international, a multiplié par 9 le nombre de ses abonnés, passés de 1 à 9 millions. Chaque mois, 1 million de passagers, soit l'équivalent de 2.000 rames de TGV, circulent avec le site numéro 1 du covoiturage.  Pour l'heure, ce site est le seul à réellement profiter de la vogue indéniable du covoiturage qu'il a d'ailleurs créée. La SNCF a bien essayé l'an passé de reprendre la main sur le secteur de ce très sérieux concurrent, en investissant dans le site spécialisé 123envoiture.com, mais sans grand succès. Le covoiturage, c'est aussi un état d'esprit... et un vrai métier.

    Et l'amour ? 

    Présente désormais dans 12 pays européens, l'entreprise la plus verte du transport automobile devrait transporter 4 millions de vacanciers durant l'été. Peut-être serez-vous l'un d'eux ? Si vous hésitez encore, voici un dernier argument massue en faveur du mode de transport écolo du XXIème siècle : au cas où vous seriez en quête de l'âme soeur, une rencontre est toujours possible... Rencontrer l'amour de sa vie en covoiturant, pour un(e) écolo, c'est quand même top !

    Cathy Lafon

    D'AUTRES SITES DE COVOITURAGE

    • Le site SocialCompare.com compare leurs avantages et leurs inconvénients  : cliquer ICI

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