Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Video - Page 93

  • New York fait sa révolution verte : c'est avec ARTE, ce soir, dans "Naturopolis"

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projet

    New York "la verte" cultive ses jardins.  DR ARTE

    Jamais autant d’êtres humains n’ont vécu en milieu urbain (la moitité de l'humanité) et jamais la flore et la faune n’ont autant investi la ville. Comment les mégalopoles préparent-elles cette mutation qui réintroduit le vivant dans la cité et de quelle façon anticipent-elles les enjeux environnementaux du XXIe siècle ?

    Réponse avec "Naturopolis", une série documentaire en quatre volets qui s'interroge sur les défis environnementaux des villes de demain  et passe au crible les projets et mutations de quatre grandes mégalopoles : New York, Rio de Janeiro, Paris et Tokyo. Sur la chaine Arte, comme il se doit.

    New York donne le coup d'envoi ce soir, à cette exploration inédite de la biodiversité au coeur de la grande ville

    Le mouvement écologique qui unit les citoyens, les politiques, les scientifiques, les artistes, les architectes… à travers les grandes villes du monde, passe aussi par New York, qui se prépare à devenir, demain, une ville durable, issue de la recréation d'une reconnexion harmonieuse et créative entre le monde urbain et la nature.

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetUne révolution "durable" indispensable pour survivre

    Comment la nature a-t-elle façonnée la mégalopole américaine ? Comment la ville a-t-elle longtemps oublié ou détruit cette nature ? Comment la nature l’a-t-elle rattrapée ? Quels sont les hommes qui, au coeur de la ville, ne vivent que pour la nature ? Et pourquoi une ville comme New York ne peut-elle survivre que si elle invente un nouveau pacte avec l’environnement, en acceptant de faire sa révolution « durable » ? Autant de questions auxquelles répondent Bernard Guerini et Mathias Schmitt, auteurs du documentaire en nous projetant au coeur trépidant d'un développement durable urbain au futur ambitieux, innovant et créatif.

    Une "Grosse Pomme" bien "verte"

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetLa "Grosse pomme" est déjà aujourd'hui bien plus verte qu'on ne se l'imagine si on n'y a jamais mis les pieds. Les touristes qui ont la chance de la visiter reviennent étonnés par la mutation écolo de l'énorme cité. NYC n'a plus rien de Gotham, l'inhumaine et minérale ville des comics américains des années 1950. Petit inventaire d'heureuses découvertes : de nombreuses pistes cyclables sont apparues dans la ville ou l'on peut aussi louer des vélos. Une promenade piétonnière et cycliste est aménagée sur Brooklyn Bridge. Une ancienne ceinture de chemin de fer aérienne, la "High Line" (photo ci-dessus), a été transformée en une promenade et un extraordinaire jardin suspendu dans les quartiers ouest.  Et les New Yorkais espèrent maintenant se doter d'une " Low Line" avec le premier parc public souterrain au monde qui naîtrait de la végétalisation d'une ancienne station de trolleybus abandonnée depuis soixante ans, dans le quartier de Lower East Side. La pointe du sud de Manhattan est devenue un espace jardiné et arboré ouvert sur l'océan et les jardins de poche fleurissent à tous les coins de rue...

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetNYC 2030 : le plan "vert"

    Mais Michaël Bloomberg, le maire de NYC la trépidante, qui vit nuit et jour à plus de 100 à l'heure, ne se contente pas des ces avancées vertes. En 2007, il a concocté pour sa ville un véritable projet de développement urbain durable. Objectif :  construire une cité plus "verte", prête à accueillir plus d'un million de nouveaux habitants d'ici 2030... Ca rappellera quelque chose aux Bordelais, dont l'agglomération veut, elle, atteindre plus modestement le million d'habitants en 2030... Avec aussi d'importants enjeux liés au développement durable.

    Des projets urbains éco-visionnaires

    documentaire,télévision,chaine arte,new york,ville,projetPour une mise en appétit, parmi les projets de Michaël Bloomberg à découvrir ce soir, trois d'entre eux sont particulièrement éco- révolutionnaires. L'Oyster-tecture veut installer un banc d'huîtres autour de NYC, afin d'atténuer les fortes vagues de l'océan et améliorer la qualité des eaux grâce à la biofiltration. Une des plus grandes décharges urbaines, située dans les marais de Staten Island, deviendra le plus grand parc de New York, d'ici 20 ans : Fresh Kills Park sera trois fois plus grand que Central Park... Enfin New York comptera une nouvelle éco-bio tour, Dragonfly (photo ci-contre). Construite sous la forme d'une aile de libellule. Imaginez un Central Park à la verticale, abritant les multiples fonctions qui font la vie d’un quartier : des épiceries, des cinémas, des espaces de bureaux, des espaces de logements, des crèches, des piscines suspendues. Le tout, plongé dans un milieu agricole étagé à la verticale...

    A vos télés : ce soir, on croque la "Grosse pomme" avec Arte !

    Cathy Lafon

    • "Naturopolis. New York, la révolution verte" : ARTE, dimanche 21 avril à 20h45. Rediffusions : mercredi 24.04 à 14h20 ; samedi 27.04 à 16h10.

    REPERES  Les chiffres verts de New York

    • Au printemps et à l’automne plus d’1 million d’oiseaux migrateurs traversent la ville chaque année, dont 90 000 meurent en percutant les tours.
    • Il y a environ 200 espèces de poissons dans le port de New-York.
    • Central Park compte plus de 100 espèces végétales comestibles.
    • 407 ans : l’âge du plus vieil arbre de New York.
    • 1 parc naturel en plein coeur de la ville : Jamaïca Bay, le seul parc national urbain des États-Unis.
    • Apparus dans les années 1970 à New York, la ville compte aujourd’hui plus de 1000 jardins communautaires entretenus par les habitants du quartier.
  • Insolite. La tortue disparue n’avait jamais existé

    tortue largeur pelosios.jpg

    C'est une bonne nouvelle pour la biodiversité et ce n'est en rien un poisson d'avril : la tortue "Pelusios seychellensis" native des Seychelles et déclarée éteinte au début du siècle n’a en réalité jamais existé. Et n'a donc jamais disparu.
     
    tortue pelosios.jpgOriginaire des Seychelles ?
     
    Cela ne doit pas faire oublier que les 320 espèces de tortues connues sont les vertébrés les plus menacés sur Terre et que parmi elles, les tortues marines sont les plus fragiles. Trois d'entre elles, appartenant à l'espèce "Pelusios seychellensis", dont on pensait qu’elle était native des Seychelles, avaient été décrites par des chercheurs au début du XXème siècle, en 1906, note le Science Daily. Depuis, plus une seule trace de cette espèce n'avait été observée. « Logiquement », l’espèce a donc été ajoutée à la liste des espèces disparues en 2003.
     
    Une seule et même espèce
     
     tortues.pngC’était sans compter sur cette étude génétique réalisée par des chercheurs du Muséum Zoologique de Dresde, sur les spécimens  de ces tortues qui ont été conservés au Muséum de Vienne. Notant l’étrange ressemblance entre cette espèce et une autre espèce native de l’Afrique de l’Ouest, la "Plusios Carstaneus", les chercheurs ont voulu en savoir plus. L’étude, parue dans la reuve scientifique en ligne Plos One, a révélé que les deux espèces de tortue n’en était en fait qu'une seule. Les spécimens retrouvés au Seychelles y auraient donc probablement été introduits par l’Homme.
     
    Un cas précédent : un singe porté disparu réapparu en 2012

    La nature fait parfois ce genre de cadeau. Une espèce de singe que les scientifiques pensaient disparue ou sur le point de disparaître a été observée à Bornéo, en Indonésie en 2012. L’endroit n’était cependant pas connu pour avoir auparavant abrité l’espèce : les "langurs de Miller" sont toujours présents sur Terre.

     
    15 à 37 % de la biodiversité menacés de disparition
     
    15 à 37% de la biodiversité disparaitraient d'ici à 2050 : aujourd'hui un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont en danger. Réchauffement climatique, déforestation... les causes anthropiques de l'érosion de la biodiversité sont multiples. Le rythme actuel d'extinction est de 100 à 1.000 fois supérieur à ce qu'il a été en moyenne sur des centaines de millions d'années. Les données archéopaléontologiques montrent que les taux d'extinction, avant la propagation de l'homme sur toute la planète, étaient invariablement faibles, et que les extinctions de masse étaient des événements relativement rares. Démarrant approximativement il y a 100.000 ans et coïncidant avec la croissance du nombre et de la répartition des hommes, l'extinction des espèces a augmenté à un taux sans précédent depuis la grande extinction du Crétacé
     
    La liste des espèces disparues en compte donc une de moins, mais la tortue "Pelusios seychellensis" a également été retirée de la faune endémique des Sychelles par les scientifiques : pour la biodiversité, c'est match nul
     
     
    PLUS D'INFO
    • Les statistiques de la biodiversité et de la planète en danger en temps réel sur le site Planetoscope : cliquer ICI
  • Chanson culte. "Casse pas la Terre" en lutte contre l'extraction des gaz de schiste

    artistes.png

    200 artistes américains contre les gaz de schiste DR

    "Casse pas ma mère, la Terre" : le combat du XXIème siècle

    "Don't frack my mother", littéralement "ne fracture pas ma mère", est une chanson de Yoko Ono  et de son fils, Sean Lennon, contre le processus d'extraction des gaz de schiste par la fracturation hydraulique (fracking en anglais) qui s'inscrit dans la lignée des grandes "protest songs"  des années 60-70, chantées par Bob Dylan ou Joan Baez.  "My mother", "ma mère", c'est bien sûr "ma mère, la Terre", notre planète, pour la protection de laquelle les artistes s'engagent aujourd'hui, après avoir lutté pour l'égalité des droits et pour la paix.

    De "Gasland" à "La malédiction du gaz de schiste"

    La fracturation hydraulique, autorisée aux Etats-Unis pour extraire les gaz des schistes où elle a occasionné de véritables ravages écologiques sans faire pour autant la preuve de sa rentabilité, est un procédé en débat dans un certain nombre de pays européens, dont la France où, pour l'instant, elle reste interdite. "Gasland", le premier film choc à dénoncer en 2010 les dégâts de l'extraction des gaz de schiste aux Etats-Unis, a été suivi en 2013 d'un nouveau documentaire,  "La malédiction du gaz de schiste", où Lech Kowalski, documentariste, met à jour le fossé entre le discours des industriels et la réalité de cette exploitation énergétique , de la Pologne à la Pennsylvanie.

    Plus de 200 artistes en lutte contre la fracturation hydraulique

    Après le cinéma, le mouvement d'opposition américain à ce procédé jugé très dangereux pour l'environnement par les écologistes, a gagné la sphère artistique musicale qui s'oppose à son implantation dans l'Etat de New York.  Mais "Casse pas ma mère, la Terre" n'est pas qu'une chanson adressée au gouverneur de New York, Andrew M. Cuomo. Il s'agit aussi d'un véritable mouvement américain de lutte environnementale dont Yoko Ono, la veuve de John Lennon l'ex-Beatles, est la porte-parole et qui a un site internet "Artists against fracking". Plus de 200 artistes américains soutiennent ce combat écologico-artistique, de Lady Gaga  à Tom Waits, en passant par Gwyneth Paltrow à Salman Rushdie, mais aussi Anne Hathaway, David Byrne, Darren Aronofsky.. : pas vraiment des personnages en quête de notoriété.

    La chanson fait le buzz sur les réseaux sociaux américains. La voilà qui débarque en France...

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Le site internet de "Artists against Fracking" : cliquer ICI
    • La liste des artistes membre du mouvement de protestation: cliquer ICI

    LIRE AUSSI