Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Video - Page 65

  • Littoral. "Quand la Dune s'effondre" : l'incroyable vidéo de Biscarrosse.TV

    "Quand la Dune s'effondre", une vidéo de Biscarrosse.TV DR

    Vous vous rappelez, l'hiver dernier, ces violentes tempêtes à répétition qui ont frappé sans relâche le littoral atlantique, et ce jusqu'au mois de mars ? Dans les Landes, à Biscarrosse, le cordon dunaire a particulièrement souffert : "érosion du littoral", "recul du trait de côte", comme on dit.

    Apocalypse

    Voilà pour les termes scientifiques et techniques, qui resteront certainement les "mots" (et aussi les maux) de l'année avec ceux de "réchauffement climatique" qui vont avec. Ils ne doivent surtout pas pour autant gommer le caractère apocalyptique et traumatisant pour les habitants des dégâts provoqués sur leur environnement par les tempêtes. Avec ces plages torturées, sens dessus dessous, aux dunes cisaillées par des vagues monstrueuses.

    C'est ce spectacle terrible et le sentiment de désolation qu'il fait naître qu'a voulu restituer Biscarrosse.TV, grâce aux images de SPAD. La jeune société landaise, qui utilise des drones civils pour réaliser des vidéos artistiques ou techniques, a filmé en mars dernier l'incroyable érosion dunaire à Biscarrosse. La chaine web locale en a fait un film, "Quand la Dune s'effondre", qu'elle a choisi de monter sans commentaires. Car, estime Biscarrosse.TV : "Les images parlent d'elles-mêmes...". Ce n'est pas faux. Voyez plutôt.

    Et pour ceux qui veulent avoir un aperçu de l'évolution dunaire depuis 3.000 ans à Biscarrosse, Biscarrosse.TV a également mis en animation des documents fournis par Guillaume Parpaite, de l'Université de Bordeaux. Pour plus de compréhension, le site a situé les villes les plus proches : Sanguinet, Cazaux Port-Maguide. Allez vite regarder cette vidéo que l'on trouve sur le bloc-notes de Biscarrosse.TV : c'est on ne peut plus instructif ! Pour la visionner: cliquer ICI

    Cathy Lafon 

    Ma Planète remercie René Capo, du Comité de Vigilance-Collectif Aquitain, qui a annoncé sur le web la mise en ligne de cette vidéo.

    PLUS D'INFO

    • Le site Biscarrosse.TV: cliquer ICI
    • SPAD, la société qui utilise des drones civils pour réaliser des vidéos artistiques ou techniques, est basée à Lue (Landes). Son site internet : www.spad-drone.com.
    • Si la vidéo est sans parole, ses images sont magnifiquement mises en musique par "Blissful ignorance", de Dexter Britain, un compositeur qui vit à Londres.

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur l'érosion et le recul du trait de côte : cliquer ICI
  • Attention, toxique ! Que faire des déchets ultimes ? Réponse ce soir sur Arte

    déchets ultimes.jpg

    Ce vendredi soir, avec le documentaire "Toxique ! Que faire des déchets ultimes ?", la chaine franco-allemande Arte mène l'enquête (sans concession, comme à son habitude) sur une menace sanitaire bien réelle, trop souvent ignorée du débat public et de monsieur et madame tout le monde : la gestion des déchets toxiques.

    Les déchets nucléaires, oui, mais pas seulement

    Il n'y a pas que le stockage définitif des déchets nucléaires, question récurrente dans le débat public, qui pose un sérieux problème pour notre santé et l'avenir de nos enfants. Pas un mot pourtant des solvants, des restes de peinture, des vieilles piles et des "déchets ultimes", scories des usines d'incinération des déchets, qui comptent parmi les rebuts les plus toxiques du secteur industriels, ni sur les conséquences d'un stockage définitif impropre.

    Des métaux lourds toxiques

    Produits en masse, ils contiennent des métaux lourds, comme le cadmium, le plomb, le zinc ou le cuivre à des concentrations dangereusement élevées. Des substances qui, si elles sont rejetées dans l'environnement, peuvent pénétrer dans le corps humain par le biais de l’air, de l’eau ou de la nourriture et causer de graves dommages à la santé.  Leurs lieux de stockage sont de véritables bombes à retardement.

    stocamine_1_1.jpgPollutions durables et cancers

    Après onze ans d’inactivité à la suite d’un incendie, StocaMine, l’ancienne mine de sel alsacienne reconvertie en centre d’enfouissement des déchets toxiques, doit être définitivement fermée afin de préserver l’environnement. Ailleurs, il est parfois déjà trop tard, comme à la décharge de Kölliken en Suisse, où les substances toxiques ont contaminé les réserves d’eau, ou dans la région de l’ancienne décharge de Schönberg, qui connaît une recrudescence alarmante de cancers.

    "Toxique !" est une enquête à charge en forme de jeu de piste, qui révèle bien des erreurs et des négligences soigneusement étouffées, pour se pencher sur des initiatives visant à résoudre ce casse-tête empoisonné. A vos télés !

    Cathy Lafon

    A VOIR : "Toxique ! Que faire des déchets ultimes ?", vendredi 19 septembre, Arte, 22h25. Un documentaire d'Alexander Schlichter et Davina Weitowitz (Allemagne, 2014, 52 mn).

    LIRE AUSSI

    • Tous les articles de Ma Planète sur les déchets: cliquer ICI
  • Le business du vin : une enquête inédite à découvrir ce soir sur France 3

    vinobusiness.jpg

    "Vino Business", une enquête inédite diffusée ce soir sur France 3. Photo FR3

    Après son livre "Vino Business", paru en février dernier aux éditions Albin Michel, très critique des  milieux professionnels du vin et réciproquement, la journaliste Isabelle Saporta récidive avec un documentaire éponyme diffusé ce soir sur France 3, à 20h45.
     

     
    Le vin, c'est tout un monde
     
    Rien de plus facile et de plus plaisant que de déboucher et de boire une bouteille de bon vin. Mais qu'y a t-il avant cet instant magique ? Pour ceux qui ne sont pas du métier,  le vin, c'est tout un univers à part entière, avec ses propres codes et ses contraintes spécifiques car étroitement liées à la nature. Ce monde, et notamment celui des vins de Bordeaux, le documentaire d'Isabelle Saporta l'a exploré pendant près d'un an pour nous en faire découvrir la complexité et les questionnements.

    saporta.jpgDerrière le constat

    C'est une évidence : hier paysan, l'univers du vin est devenu une industrie où les enjeux financiers sont lourds. L'univers de la viticulture française est en mutation : les plus grands crus sont devenus des produits de luxe qui se vendent à prix d'or sur un marché mondialisé où la demande est toujours plus forte. La vigne est devenue un placement rentable qui a poussé de nombreuses fortunes, françaises ou étrangères, à investir massivement dans la terre, faisant disparaître au passage beaucoup de petits exploitants. Au delà de ce constat unanimement partagé et de la dénonciation des liaisons dangereuses entre la finance et le vin qui appartient à Isabelle Saporta, ce voyage nous fait découvrir ce que l'on connaît moins :  les  difficultés des vignerons face aux aléas climatiques, les angoisses des producteurs lors d'un millésime compliqué et comment on fabrique le vin, du spontané à l'ultra-technique.
     
    audiovisuel,télévision,franece 3,viticulture,vin,pesticidesLa question brûlante des pesticides

    A l'image des vins, les philosophies des vignerons qui les produisent sont également différentes. Le documentaire aborde bien évidemment, entre autres, la question des pesticides dans la vigne, qui rappelons le, couvre 3% des surfaces agricoles françaises et utilise 20% des pesticides vendus dans l'Hexagone. Les propriétaires de grands crus classés devraient être à la pointe d’une approche bio de la vigne et montrer l’exemple, selon la journaliste qui veut croire aussi que, si la réduction des pesticides ne se fait pas pour des raisons éthiques et pour préserver la santé des travailleurs de la vigne et des consommateurs, elle finira par venir pour des raisons économiques, la plupart des grands crus classés étant vendus à l’export.

    Sur le terrain, les choses bougent pourtant. Même si cela ne va pas assez vite par rapport à l'attente sociétale en matière d'environnement, comme le reconnait dans "Sud Ouest" aujourd'hui Bernard Farges, le président du Centre interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) qui explique :  "400 viticulteurs, 10% du vignoble girondin, sont engagés dans  un système de management environnemental (SME) qui amène à la certification bio. Nous avons aussi adopté un plan climat 2020, qui prévoit -20% d'émission de gaz à effet de serre, -20% de carburants et d'eau utilisée...".

    Manichéen ?

    Dans un contexte économique où les ventes des alcools français à l'exportation enregistrent une nette baisse (- 7,3% au premier semestre 2014), "Vino Business", tourné en partie en Libournais, manque-t-il de recul ? S'agit-il d'une enquête manichéenne et outrancière sur le milieu des grands vins ? Telle est naturellement la question. Pour se faire une opinion, une seule option : regarder le documentaire.

    Cathy Lafon

    A VOIR

    EN CHIFFRES
    • Après avoir battu des records, les exportations d'alcools français ont reculé de 7,3 % au premier semestre 2014. La vente des vins de Bordeaux à l'export a plongé, elle, de 28 % dans le  même temps.
    • La production des vins de Bordeaux compte soixante appellations différentes et couvre une surface de 112.600 ha. Ils sont consommés par 45 % des Français qui achètent en moyenne une quinzaine de bouteilles par an. 42 % de la production part à l'étranger et notamment en Asie. La filière viticole bordelaise représente 60.000 emplois directs et indirects. En 2013, elle a réalisé un chiffre d'affaires de 4,24 milliards d'euros.

    LIRE AUSSI