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Video - Page 63

  • Pêche : Greenpeace dévoile ce que l'industrie du thon ne veut pas montrer

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    Un requin pêché sur le thonier Dolomieu. Greenpeace

    Il y a deux semaines, Greenpeace lançait sur son site un webdoc expliquant les problèmes suscités par les Dispositifs de Concentration de Poissons (DCP) lors de la pêche au thon, et établissait un classement des marques de boîtes de thon respectueuses ou pas des stocks halieutiques. La fameuse marque "Petit Navire" qui s'approvisionne en thon pêché sur DCP, était la plus mal notée.

    La pêche au DCP c'est quoi ?

    peche requin.jpgLe dispositif de concentration de poissons désigne une pratique de pêche destructrice. On place en mer un objet artificiel flottant, qui permet aux poissons de s’abriter. Tout un écosystème s’agrège alors autour de ce dispositif, autour duquel les thoniers industriels déploient un filet de plusieurs kilomètres de long, la senne, qui remonte tout. Y compris les espèces menacées  (requins, photo ci-contre, tortues, raies), et les jeunes thons qui n’ont pas encore pu se reproduire et donc contribuer au renouvellement du stock. Ce mode de  pêche accentue encore la menace de surexploitation de l'océan.

    La preuve par l'image

    Aujourd’hui, l'ONG passe à la vitesse supérieure et s'attaque à la réalité de ce qui se passe en mer. Grâce à des images fournies par un lanceur d'alerte, Greenpeace met en ligne une vidéo qui dévoile de l'intérieur les pratiques de pêche destructrices de l'industrie thonière et notamment les prises accessoires. accessoires (requins, tortues, raies), prises lors des campagnes de pêche à bord de ces navires, espagnols et français, qui approvisionnent les grandes marques européennes de thon en boîte.

    "Les prises accessoires sont une réalité"

    « Nous avons sélectionné les images les plus marquantes parmi des heures de film, en privilégiant les plus récentes. Certaines datent de l’année dernière » explique Hélène Bourges, chargée de campagne océans à Greenpeace. « Ces images montrent que les prises accessoires, ces espèces non visées mais capturées, et rejetées à la mer mortes ou mourantes, sont bel et bien aujourd’hui une réalité. »

    Au niveau mondial, la pêche thonière tropicale sur DCP génère 2 à 4 fois plus de prises accessoires que la même pêche sans DCP, autour de 7% de ce qui est pris, de l’aveu même des marques de thon en boîte. Greenpeace a fait le calcul, les "dommages collatéraux" de ce type de pêche au thon représentent 100.000 tonnes par an, ou de quoi remplir 625 millions de boîte de thons... 

    L'ONG mène campagne auprès de "Petit Navire" et de toutes les marques qui s'approvisionnent avec ce dispositif, pour qu'elles cessent d'encourager la surpêche. Et pour que les clients soucieux de l'avenir de la planète, puissent acheter à nouveau du thon "Petit Navire" en toute quiétude...

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    EN SAVOIR PLUS

    •  Pour tout comprendre aux DCP,  visualisez le webdoc de Greenpeace en cliquant ICI

    • Greenpeace a interrogé les 10 premières marques du marché français de thon en boîte sur leurs performances environnementales. Choix de l'espèce, techniques de pêche, traçabilité... tout a été passé au crible. Ces marques représentent à elles seules 75% du marché français.

    • Le classement de Greenpeace des marques de boîtes de thon :

    classement-greenpeace-thon.jpg

  • Télé-réalité: découvrez le vautour fauve du Pays basque, dans "Into the french wild"

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    Le journaliste Rémi Dupouy plonge dans la nature sauvage de l'Hexagone. Photo Nat Geo Wild

    Avez-vous déjà vu un vautour fauve ? Sur la chaine de télévision Nat Geo Wild, le journaliste fou de nature Rémi Dupouy nous fait découvrir ce rapace très impressionnant, qui vit au Pays basque.

    Télé-réalité sauvage

    télévision,émission,documentaire,pays basque,fauneLe bouquet de chaînes natures de Fox s'est lancé cette année dans la télé-réalité sauvage, avec "Into The French Wild", une série documentaire qui part du principe que la nature sauvage n'est pas l'apanage des destinations du bout du monde. La série de cinq épisodes de 52 minutes, inspirée du magnifique film de Sean Penn, "Into the Wild", suit Rémy Dupouy (photo ci-dessus), qui plonge dans le fin fond de la France sauvage. Rassurez-vous : contrairement au film, les expéditions télévisées de Rémy finissent bien...

    télévision,émission,documentaire,pays basque,fauneAu coeur du Pays basque sauvage

    Après avoir parcouru la Bretagne à la recherche des phoques gris, l'aventurier a mis le cap sur le Pays basque français sauvage, à la recherche du vautour fauve qui se niche dans les montagnes. C'est l'occasion de traverser avec lui de nombreux écosystèmes spécifiques à cette région : le bocage des vallées cultivées, les grottes, les gorges, les forêts de hêtres, les corniches ciselées, les enrochements des monts chauves...

    En scrutant le ciel à la recherche des trois espèces de vautours qui fréquentent nos sommets, Rémy Dupouy a même la chance d'observer un aigle royal, le roi des airs... Un nouvel épisode du périple de l'amoureux de la nature à ne pas rater, à la télévision, où sur internet.

    Cathy Lafon

    A VOIR : "Into the french wild" au Pays basque,  un documentaire de 50 minutes, Nat Geo Wild, mardi 21 octobreà partir de 02h10, et jeudi 23 octobre, à 18h05.

    A SAVOIR

    • Nat Geo Wild est une chaîne de télévision spécialisée internationale. Sa programmation est constituée de documentaires sur la vie sauvage, la défense et la protection de l'environnement et les animaux. Elle est éditée par National Geographic Channels International dans 30 pays.
    • "Into the Wild" ou" Vers l'inconnu ", est un film américain réalisé par Sean Penn, sorti en 2007, adaptation du récit "Voyage au bout de la solitude", écrit par Jon Krakauer en 1996, qui relate l'histoire réelle de Christopher McCandless. Cetétudiant américain brillant décide d'aller en Alaska au coeur de la nature sauvage, où il se rend en auto-stop. Il découvre les montagnes enneigées et se réfugie dans un bus abandonné. Durant plus de trois mois de solitude, il découvre en Alaska le bonheur qu'il a toujours recherché, une paix spirituelle et une sorte de paradis pur et sain. Mais lorsqu'il décide de rentrer chez lui, bloqué par la rivière, il est contraint d'attendre que l'eau du fleuve descende. Il s'empoisonne alors accidentellement en mangeant des graines de Hedysarum mackenzii, une plante toxique, et meurt, seul.

     ►LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma planète sur la biodiversité : cliquer ICI
  • Réchauffement climatique : "La glace et le ciel", le projet multimédia de Luc Jacquet

    glace et ciel.jpg

    Le réalisateur Luc Jacquet, oscarisé en 2006 pour « La marche de l’empereur », a dévoilé le 12 octobre un projet multimédia centré sur le changement climatique via notamment une plateforme pédagogique en accès libre et, en 2015, un documentaire sur les pionniers de la glaciologie.

    Ecologue avant d'être cinéluc jacquet.jpgaste

    « Avant d’être cinéaste, j’ai été écologue, je suis parti comme étudiant en Antarctique en 1992, puis il y a quelques années j’ai rencontré le pionnier de la glaciologie, Claude Lorius », raconte Luc Jacquet (photo AFP ci-contre). « Aujourd’hui, je veux raconter en images la vie de Claude, transmettre ce que j’ai appris avec un projet au carrefour de la science et du cinéma », ajoute-t-il.

     Sortie prévue en 2015

    Claude-Lorius_5319.jpegLa vie de Claude Lorius sera la trame du documentaire « La glace et le ciel » qui sortira en salle en octobre 2015: d’incroyables images d’archives des premières expéditions en Antarctique dans les années 50 seront combinées à un vagabondage du scientifique sur des lieux emblématiques du réchauffement inédit que connaît la planète aujourd’hui. « Nous sommes allés en Antarctique, sur les glaciers des Alpes, en Polynésie, en Namibie, en Californie », précise Luc Jacquet, qui a réalisé cette année le documentaire « Il était une forêt » pour lequel il a étroitement travaillé avec le spécialiste des forêts tropicales Francis Hallé.

    Un projet pédagogique à voir sur le web

    Reprenant le principe d’une collaboration avec les grands spécialistes d’une discipline, le réalisateur a mis au point avec son équipe un projet pédagogique également baptisé « La glace et le ciel », dont la première partie est déjà disponible gratuitement sur internet. Les supports utilisent l’image animée pour raconter le travail des glaciologues, de courtes vidéos pour expliquer les concepts du climat et du réchauffement et des mini-entretiens de deux minutes avec les plus grands climatologues françaises.

    Dans l’un d’entre eux par exemple, Gilles Ramstein, modélisateur du climat, explique que « le climat a toujours varié au cours du temps » mais que « le changement actuel a un élément différent: la vitesse à laquelle il survient ». « La question n’est pas tant de sauver la planète, qui se sortira de toutes les situations, mais plutôt de sauver l’homme qui aura des difficultés à survivre dans un environnement qui lui sera défavorable », poursuit-il.

    « L’idée, c’est de donner des supports aux instituteurs et professeurs pour qu’ils s’approprient le sujet et qu’ils bâtissent leur propre projet éducatif », a expliqué Laurent Desse, responsable pédagogique. Deux modules éducatifs complémentaires seront mis à disposition en 2015, l’un sur les conséquences du changement climatique et l’autre sur les solutions possibles.

    Cathy Lafon

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