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Tourisme - Page 28

  • En 2016, les restaurateurs devront recycler et valoriser leurs déchets

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    Photo DR

    Les métiers de la restauration passent en mode développement durable. En 2016, une nouvelle législation obligera les restaurants à revaloriser le contenu de leurs poubelles, déchets de préparation des plats comme les restes. Avec un double objectif : la réduction des déchets et la production du biogaz, énergie renouvelable obtenue par le procédé de la méthanisation. 

    Le "cercle vert" et vertueux des poulets d'Ariane

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    Comment limiter, dans la restauration, le gaspillage alimentaire, réduire les déchets produits et les valoriser en améliorant le tri ? Une bonne pratique, lancée à New York par Ariane Daguin (photo ci-contre) s'attache déjà à résoudre la difficile équation. La restauratrice et femme d'affaire originaire du Gers, nourrit en effet ses poulets bio élevés en Pennsylvanie, avec les épluchures de légumes des grands restaurants new-yorkais qui les servent ensuite sur leurs tables. Une initiative créatrice d'un cercle particulièrement vertueux et durable.

    Les restaurateurs passent au vert

    L'Hexagone a décidé d'aller beaucoup plus loin que ce modèle. En 2016, la France contraindra par la loi les restaurateurs à passer définitivement au vert, sinon sur le contenu des assiettes qu'ils proposent, du moins sur celui de leurs poubelles. Depuis le 1er janvier 2012, les gros producteurs de biodéchets ont une obligation de tri à la source. En 2016, le seuil à partir duquel les biodéchets devront être valorisés tombera à 10 tonnes par an, ce qui correspond à environ 71.000 repas par an.

    L'expérience parisienne

    A Paris, 80 restaurateurs recrutés parmi les adhérents du syndicat professionnel Synhorcat (Syndicat national des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs) au sein des Ier, IIe et VIIIe arrondissements de la capitale, expérimentent depuis la fin mars, une nouvelle forme de collecte et de recyclage.  L'expérience de valorisation des déchets alimentaires par la méthanisation (fabrication d'une énergie renouvelable et locale, le méthane, en faisant fermenter des déchets ménagers ou du fumier, par exemple) permet de recycler les déchets d'origine animale. Elle est menée avec Moulinot Compost et Biogaz, la société qui assure la collecte et a fait office de test national. En effet, pour être représentatif de la profession, l'échantillon des établissements parisiens retenus est constitué de bistrots, petits restos de quartier et grands restaurants prestigieux.

    Comment ça marche ?

    Une petite camionnette fonctionnant au méthane ramasse les déchets jetés dans des poubelles spécifiques six jours sur sept. Les déchets organiques (restes alimentaires, épluchures, marcs de café, coquilles...) sont placés dans des sacs transparents, afin d'assurer la qualité du tri par un contrôle visuel.  Selon le Synhorcat, ce mode de fonctionnement permettrait de faire baisser de 10% le volume des ordures collectées. Les déchets sont ensuite acheminés jusqu'à Étampes (Essonne) où ils sont transformés en biogaz, en chauffage (350 kWh par tonne), électricité (350 kWh par tonne) et en compost (950 kg par tonne) destinés à être épandus sur des terres agricoles.

    L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et les collectivités locales financent pour l'instant le projet, d'un coût de 308.000 euros. Mais il devrait atteindre une viabilité économique : avec un recyclage à 100% des déchets organiques, la baisse du coût de collecte et de traitement de déchets permettra de le rentabiliser.

    Cathy Lafon

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  • Planète vidéo. "Cap sur le bassin d'Arcachon", avec France 3 Aquitaine

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    Les cabanes Tchanquées du bassin d'Arcachon. Photo archives Sud Ouest / Franck Perrogon

    Des cabanes Tchanquées au fond du bassin d'Arcachon en passant par la dune du Pyla et une étonnante plongée sous-marine, "Cap Sud Ouest", l'émission de France 3 Aquitaine, nous fait passer de l'autre côté de la carte postale...

     

    Le bassin d'Arcachon, quelle histoire !

    émission,télévision,bassin d'arcachonL’émission commence par les emblématiques cabanes Tchanquées pour revenir sur l’histoire de ces anciennes cabanes d’ostréiculteurs, devenues le symbole de la  beauté et de la fragilité de ce territoire.
    Puis, direction la dune du Pilat (photo Sud Ouest ci-contre) qui s’avère être également une véritable "archive naturelle" et un site archéologique unique. L’archéologue Philippe Jacques revient sur la trouvaille de multiples fragments de poterie sous le sable. L’occasion d’apprendre l’existence de vies humaines à cet endroit, à l’âge du fer, 500 ans avant Jésus-Christ. L’émission se poursuit à Andernos-les-Bains. En compagnie du naturaliste Claude Feigné, du parc ornithologique du Teich, on parcourt les esteys laissés par la marée basse, en patins à vase, les «mastouns», pour comprendre comment ce bassin est source de vie pour la faune et la flore. Au Cap-Ferret, c’est ensuite une expédition sous-marine hors du commun avec Franck  Mazeaud, plongeur professionnel, et Fabien Douarin, spécialiste de la biologie sous-marine, à la rencontre d’un poisson très rare : l’hippocampe...

    Un reportage exceptionnel de France 3 Aquitaine, diffusé  le 15 juin 2013, à voir ou à revoir sur internet.

    Cathy Lafon

  • Planète vidéo. Les Français et leur vélo : une histoire d'amour qui ne fait que commencer

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    En été, 10.000 cyclistes empruntent quotidiennement les pistes cyclables sur l’île de Ré (Charente-Maritime). Photo archives Sud Ouest Xavier Léoty

    "Je pédale, tu pédales, il ou elle pédale, nous pédalons..." De plus en plus reconnu pour les avantages qu'il offre lors des déplacements en ville, adopté par toutes les catégories sociales et adapté à tous les âges, le vélo modifie aujourd'hui  profondément l'urbanisme urbain et les codes sociaux, mais aussi le code la route.

    "1930-2030, vélo d'hier, vélo de demain", une vidéo publiée par le ministère du Développement durable et de l'Ecologie, montre les évolutions du deux roues en France depuis les années 30 et les premiers congés payés obtenus par le Front populaire.

    Un vrai mode de transport alternatif à la voiture

    Après avoir été reléguée, au début des Trente Glorieuses, au profit de la voiture, jugée plus "moderne" et plus "riche", la bicyclette est devenue aujourd'hui un vrai moyen de transport pour tous, ainsi qu'un vecteur de plaisir. Cette fresque historique évoque tous les enjeux sociaux, environnementaux, économiques et sanitaires de la "bécane". L'arrivée des vélos électriques et des systèmes de location de vélos et de vélos en libre service, mis en place par de nombreuses collectivités urbaines à la fin du XXème siècle, ont achevé de consacrer la petite reine comme un maillon indispensable de la chaîne des transports alternatifs à la voiture en ville. Parmi les grands précurseurs, la ville de La Rochelle (Charente-Maritime), sous l'impulsion de son ancien maire, Michel Crépeau.

    Le vélo : une pratique à continuer à développer, si l'on veut rattraper le niveau d'usage de nos voisins européens, et surtout, réduire la pollution de l'air en gardant la santé, tout en fluidifiant la circulation.

    Quand on y réfléchit, le vélo, ça va loin...

    Cathy Lafon

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