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Solidarité - Page 7

  • Villes durables. Bordeaux 8ème au palmarès "Terra Eco" 2014

    quais bordeaux.jpg

    Les quais de la Garonne à Bordeaux contribuent à rendre attractive la ville aux yeux des Français. Photo archives "Sud Ouest" / Laurent Theillet

    Quelles sont les grandes villes de France les plus vertes, innovantes et solidaires ?  Avant les municipales, le numéro de mars de la revue "Terra Eco", en ligne sur internet, s'est penché sur la question.
     
    La réalité et l'image
     
    Première bonne idée de "Terra Eco" : faire une enquête très complète sur les 20 critères du développement durable afin de produire un classement inédit et objectif des 30 plus grandes villes de France. Deuxième bonne idée : commander en même temps à OpinionWay un double sondage sur ce qui fait une "ville idéale" et durable, et sur les villes, qui selon les Français, s'en rapprochent le plus. Etrangement, il y loin de la réalité à l'image : le tiercé de tête des villes durables issu de l'enquête de terrain de "Terra Eco", Rennes, Grenoble et Besançon, ne correspond pas du tout à celui de l'idée que se font les Français des "villes idéales" : Bordeaux, Nantes et Montpellier. Explications.
     
    Une "ville idéale", c'est...
     
    Pour commencer, qu'est-ce qu'une "ville idéale" ? Bonne question. Un air pur à respirer, des jardins et des espaces verts à la pelle pour se promener, mais aussi un faible taux de chômage avec de l'emploi local, sans embouteillages, et une vie associative dynamique... Solidaire et égalitaire, accessible à tous (familles, handicapés, personnes âgées) la ville durable privilégie aussi les mobilités douces (vélo, tram, covoiturage…) et le lien social, via la culture ou l’habitat participatif. Bref, une ville écolo et durable qui offre une bonne qualité de vie pour tous ses habitants et ne se préoccupe pas que des fleurs et des petits oiseaux. C'est ce qui ressort du sondage effectué par Opinionway pour Terra Eco, réalisé sur 1.022 personnes, entre le 5 et le 6 février 2014.
     
    Rennes.jpgLe tiercé des "villes durables"
     
    Sur ce, "Terra Eco" a mené son enquête et a passé au crible les 30 plus grandes villes françaises en établissant leurs performances dans 20 critères, de la quantité de nitrates par litre d’eau au nombre de toilettes publiques, de la production d’énergies renouvelables aux émissions de CO2, en passant par la diversité et la parité, les équipements culturels, l'accessibilité pour les handicapés, les déchets, le chômage, les logements sociaux…  Un énorme boulot, plus compliqué qu'il n'y paraît : en dépit du développement des Plans climat et des Agendas 21, ces données ne sont pas toujours accessibles ou exploitables. Rennes (photo ci-dessus), Grenoble et Besançon, les trois villes qui caracolent en tête du palmarès se distinguent sur tous ces critères qui correspondent aussi à ceux des Agendas 21, chargés d'aider les agglomérations à passer à un mode de développement durable. Dans la région, Bordeaux arrive en 8ème position. Aix-en-Provence est 4ème, Paris, 13ème, Lille, 28ème, Toulouse, 20ème, Marseille, 29ème... Le Havre, lanterne rouge du classement occupe la dernière place.
     
    L'autre tiercé gagnant : celui des "villes idéales"

    Nantes.jpgVoilà pour les réalités de terrain. Terra eco et OpinionWay ont aussi sondé les Français sur les villes de l’Hexagone qui se rapprochent le plus de la "ville idéale".  Selon OpinionWay, pour les Français, la propreté est le premier critère qui définit la ville idéale (45%) suivi d'un taux de chômage bas (40%), de transports en commun et d'espaces verts (36%) et d'absence d'embouteillages (17%)Surprise:  les trois villes gagnantes citées par les Français sont radicalement différentes de celles du palmarès des villes durables. Bordeaux arrive en tête, suivie de Nantes et de Montpellier (citées respectivement par 17 %, 14 % et 12 % des personnes interrogées). Certes, outre leur attractivité naturelle, avec la proximité de l’Atlantique et la Méditerranée, ces villes profitent des retombées des succès de leurs politiques publiques en matière de transports, d'urbanisme ou de culture (tramway et aménagement des quais à Bordeaux, culture à Nantes…). Mais aussi, analyse "Terra Eco", "de leur communication efficace sur leur image". En effet, Nantes (photo ci-dessus), deuxième "ville idéale", n'est que 7ème au classement des villes durables de "Terra Eco". Montpellier (19ème au classement des villes durables) compte 25% de pauvres et Bordeaux,  (8ème) est la cinquième ville la plus embouteillée de France. Le coût du logement y a explosé, la propreté est pointée par ses habitants comme un problème majeur, avec le stationnement. 

    De quoi faire dire à "Terra Eco" qu'en matière d'écologie, de développement durable et de qualité de vie, les candidat-e-s aux municipales et aux scrutins qui viennent ont encore un petit effort à faire pour concilier rêve et réalité…

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le palmarès des villes durables de  "Terra Eco" : cliquer ICI
    • L'enquête de "Terra Eco" a été menée auprès des 30 agglomérations les plus peuplées de France, entre le 1er janvier et le 12 février 2014. Toutes les données ont été pondérées en fonction du nombre d’habitants de l’agglomération ou de la ville centre, selon les critères. « Null » signifie 0. Quand il n’y a pas de données, cela est indiqué en toutes lettres. Pour visualiser l’intégralité des résultats : cliquer ICI
    • Le sondage OpinionWay-"Terra Eco" sur la ville idéale : cliquer ICI
  • L'hécatombe d'oiseaux marins continue : la LPO appelle à la mobilisation ce week-end

    oiseaux échoués soins cha maritimel.jpg

    Le marais aux oiseaux, pole nature du conseil general de la Charente-Maritime, recueille les oiseaux echoués sur les plages. Ici, une mouette tridactyle (Rissa tridactyla), Dolus d'Oleron, le 12 02 2014. Photo Xavier Leoty / Sud Ouest

    Depuis le 25 janvier, suite à l’échouage massif d’oiseaux marins, notamment des alcidés -Macareux moine, Guillemot de troïl et Pingouin torda-, la Ligue de la protection des oiseaux (LPO) mobilise son réseau et ses sympathisants, en lien avec Bretagne Vivante et avec le soutien de l’Agence des aires marines protégées, pour dresser un bilan sur la façade atlantique. Ce week-end, elle appelle à nouveau à la mobilisation afin de sauver les oiseaux échoués encore vivants et d'actualiser le comptage des oiseaux morts.

    oiseau échoué charente maritime soin.jpgUn phénomène de masse rarissime en France

    Au siège de la LPO à Rochefort, en Charente-Maritime, la situation est critique. "On avait rarement vu autant de Macareux moines s'échouer sur le littoral atlantique, même lors de marées noires", constate Nicolas Gendre, ornithologue. Au 20 février 2014, on peut estimer que plus de 15.000 oiseaux se sont échoués le long du littoral, du pays Basque au Finistère sud. Avec plus de 10.000 individus, majoritairement morts, le Macareux moine (photo ci-dessus) est l’espèce la plus touchée, suivie de près par le Guillemot de Troïl (plus de 4 000 individus). Un bilan provisoire, qui ne cesse de s’alourdir au fil des jours.

    macareux grand crohot déchets.jpgAider les survivants

    La LPO est mobilisée aux côtés de l'UFCS (Union française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage) qui établit au quotidien un bilan des accueils dans les centres des Côtes-d'Armor au Pays Basque. Au 19 février 2014, 2.275 oiseaux (source UFCS) ont été pris en charge dans les centres de sauvegarde les plus proches. A cela s’ajoute 264 spécimens recueillis au centre de sauvegarde d'Audenge géré par la LPO Aquitaine depuis le début de l'année.

    Les raisons de ces échouages massifs

    Si les tempêtes successives ont fortement affecté les populations hivernantes d'alcidés (principalement le Macareux moine et le Guillemot de Troïl), le manque de nourriture semble être le facteur le plus important de mortalité pour ces oiseaux marins trouvés en majorité très amaigris. Les mauvaises conditions météorologiques (vents forts, forte houle…) accentuent leur difficulté à trouver la nourriture nécessaire afin de survivre et de maintenir leur température corporelle. Les oiseaux ainsi affaiblis, dérivent jusqu’au littoral et beaucoup arrivent morts ou épuisés. La LPO note aussi que de plus en plus d'oiseaux mazoutés sont signalés, sans doute victimes de dégazages sauvages, au large des côtes françaises, fréquents en période de tempêtes...

    Avant les grandes marées, nouvel appel à mobilisation d’urgence

    Après un premier week-end de comptage organisé les 15 et 16 février derniers, et avant les prochaines grandes marées, attendues du 28 février au 4 mars, la LPO appelle à nouveau à la mobilisation ce week-end, les 22 et 23 février 2014. Avec deux priorités: permettre aux oiseaux encore vivants d'être récupérés et acheminés le plus rapidement possible vers les centres de sauvegarde les plus proches, et établir des synthèses des oiseaux morts, afin de réactualiser le bilan national.

    oiseaux échouers lâcher des guillemots.jpgComment faire pour participer ?

    C'est très simple. Ivous suffit d’aller prospecter une portion de littoral, d’y recenser les oiseaux échoués, de marquer les cadavres d’une ficelle à la patte et d'informatiser les données. Attention à prendre des précautions avant de toucher les oiseaux. Un animal échoué peut être porteur d’organismes pathogènes, il est très important d’utiliser une paire de gants jetables en cas de contact. Les oiseaux échoués retrouvés vivants doivent être transférés le plus rapidement possible vers les centres de sauvegarde agréés UFCS. Après avoir été soignés, ils sont relâchés dans l'océan, comme dans les Landes, ou le 17 février dernier, 14 Guillemots ont été remis à l'eau au plus près  des rouleaux, suivis de cinq Macareux (photo ci-dessus Cécile Aubry/Sud Ouest).

    Submergée par l'afflux des oiseaux, en Aquitaine, la LPO manque de poissons pour nourrir les petits rescapés. Olivier Le Gall, son président, a lancé lundi dernier un appel aux dons de sardines et d'éperlans toujours d'actualité. Pour en savoir plus : cliquer ICI

    Cathy Lafon

    Illustrations : photos Sud Ouest et Alain Noël.

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur les échouages d'oiseaux marins sur le littoral: cliquer ICI

    PLUS D'INFO

    Une fois votre prospection terminée, pensez à saisir vos données en téléchargeant vos photos sur le site internet Faune de votre département (liste ci-dessous) ou, à défaut envoyez par mail vos informations à la LPO.

    Documents à télécharger :

  • Plus de poissons pour les oiseaux : l'appel aux dons de la LPO Aquitaine

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    Des macareux soignés au centre de soins de Dolus d'Oléron (17). Photo Sud Ouest Xavier Leoty

    Depuis le débuoiseaux marins,lpo,tempêtes,sauvetage,nourrituret de l'année, au domaine de Certes à Audenge (Gironde), le Centre de sauvegarde départemental girondin de la faune sauvage de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ne chôme pas. Les arrivages d'oiseaux marins épuisés par les tempêtes à répétition, ne cessent d'augmenter, au point que la nourriture risque de venir à manquer.

    Près de 280 oiseaux secourus

    En un peu plus d'un mois, le centre de Certes a accueilli et soigné près de 280 oiseaux en détresse, Guillemots de Troïl et Macareux moine principalement, mais aussi  Pingouins torda, Mouettes tridactyles... 

    Pour la nourriture des oiseaux, il y a souci

    Après un week-end particulièrement surchargé, la LPO a annoncé ce lundi qu'elle était en train de finir ses stocks de sardines et d'éperlans. Or, les oiseaux en souffrance qu'elle s'efforce de sauver ne mangent que cela. Olivier Le Gall, le président de la LPO Aquitaine, lance donc un appel à dons de sardines et d'éperlans, afin de permettre au centre de soin d'Audenge de continuer à nourrir les oiseaux qui affluent en grand nombre...

    LIRE L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE SUR SUDOUEST.FR  EN CLIQUANT ICI

    Illustration : Jacqueline Broussoux, soigneuse et adjointe de Marie Lagarde, la responsable du centre d'Audenge. Photo Stéphane Thierry 10 février 2014. 

    Cathy Lafon

    COMMENT FAIRE UN DON ?

    EN CHIFFRES

    • Le décompte des oiseaux recueillis au centre d'Audenge la semaine dernière :

    Vendredi 14 février : 12 Guillemots de Troil, 7 Macareux moine.

    Jeudi 13 février : 33 Guillemots de Troil, 8 Macareux moine, 1 Mouette tridactyle, 2 Pingouin torda.

    Mercredi 12 février : 9 Guillemots de Troil, 11 Macareux moine, 1  Mouette tridactyle.

    Mardi 11 février : 12 Guillemots de Troïl, 5 Macareux moine, 1 Grand Labbe.

    Lundi 10 février : 32 Guillemots de Troïl, 27 Macareux moine.

    Dimanche 9 février : 16 Guillemots de Troïl, 6 Macareux moine, 1 Pingouin torda.