Biodiversité : ces vieux légumes rustiques français qui renaissent grâce à l'Institut russe Vavilov

Photo archives AFP/ Jean-Philippe Ksiazek
Une fois n'est pas coutume, le terroir français et sa biodiversité peuvent dire un grand merci à la Russie. Les « haricots de Lyon » et le chou « quintal d’Auvergne », ingrédient indispensable de la fameuse potée auvergnate, notamment, doivent une fière chandelle au botaniste russe Nikolaï Vavilov.
Disparues pendant des décennies, des graines de ces vieux légumes français rustiques et résistants ont été retrouvées dans la plus ancienne banque de semences du monde, hébergée à Saint Petersbourg. Et le vénérable Institut Vavilov de Saint-Petersbourg, patrimoine vivant du végétal mondial veut en faire profiter la France. Hier, le jeudi le 11 avril, il a ouvert près de Lyon sa première antenne de conservation et de multiplication de semences hors de Russie, avec des partenaires français. Une bonne réponse aux conséquences du réchauffement climatique sur les plantes.


Certains d'entre nous vont devoir revoir leurs préjugés sur les zoos. Comme l'explique dans son dernier livre publié aux éditions Buchet-Chastel, Laurence Paoli, qui a commencé sa carrière au sein du Muséum national d'histoire naturelle, les zoos sont devenus les nouveaux défenseurs de la biodiversité.