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Pollution - Page 360

  • Un Noël durable... oui, mais comment faire ? Les bons plans de Ma Planète

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    Les illuminations de Noël à Bordeaux. Photo DR

    Les fêtes de Noël et du Nouvel an sont le paroxysme de notre société d'ultra- consommation : on achète, on dépense, on consomme, on mange, on boit, on illumine et puis on jette à tour de bras. Seule la crise économique semble pouvoir freiner un peu ce comportement compulsif, pas du tout durable et souvent anti-écologique. Et pourtant, il faut bien aussi se faire plaisir et faire plaisir aux autres : familles, amis... Car Noël c'est aussi le partage, l'échange, et un moment bien particulier dans l'année où l'on a envie que tout soit beau, réussi et, si possible, magique.

    cadeau.pngAlors : sapin naturel ou artificiel ? Comment composer son menu du 25 décembre? Où jeter les emballages cadeau? Comment voyager durable ? Les mêmes questions reviennent chaque année... Et si ce n'était pas si difficile que ça, d'organiser un Noël "vert" ? Sans se priver outre mesure, il existe des solutions pour alléger (un peu) l'imposante empreinte écologique des traditionnelles fêtes de fin d'année. Les bons plans de Ma Planète, avec l'Ademe, la FNE, le site des Amis de la Terre.

    Les cadeaux

    Première étape obligée. Ceux qui comptaient cette année sur la fin du monde pour s'en exonérer, en sont pour leurs frais ! Ils bénéficieront cependant d'un peu de recul pour acheter plus "écolo" : mieux vaut acheter moins mais mieux, préconisent les défenseurs de la planète, rappelant que les jouets consomment beaucoup d'énergie pour leur fabrication, leur transport et leur utilisation à travers les piles. Pensez aux labels pour privilégier par exemple les jouets en bois issus de forêt durablement gérée (FSC ou PEFC). L'Ademe insiste sur l'importance d'acheter des cadeaux fabriqués à proximité et échangeables, pour qu'ils ne restent pas prendre la poussière dans un placard et FNE sur les cadeaux d'occasion, très répandus par exemple pour les jeux vidéo.

    ecoclicot.jpgcadeau.pngLe bon plan de Ma Planète : acheter en ligne des produits durables, c'est bien. Quand c'est local, c'est encore mieux. Les Bordelais cliqueront avec profit sur le site Ecoclicot (Blanquefort,  Gironde). Boutique de produits écologiques, d’économies d’énergie et  de bien-être, conçue afin de promouvoir des produits respectueux pour notre planète, Ecoclicot est aussi un blog avec des articles thématiques, de l'actualité, un service client à l'écoute et une communauté de consom'acteurs. Et l'on y trouve des jouets en bois, à partir de 1,93 € (ci-contre).  Qui dit mieux?

    Et le numérique ? C'est pas écolo, ça ?

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    Le numérique a le vent durablement en poupe, mais tout n'est pas si vert dans  cet univers immatériel... Pour les smartphones ou tablettes, attendus en grand nombre sous les sapins, les Amis de la Terre invitent à bien s'informer sur les impacts sociaux et environnementaux de ces équipements de haute technologie à travers un site lancé cette semaine : www.dessousdelahightech.org.   Le site de l'Ademe recommande même, pour le réveillon et le jour de Noël, d'éteindre tous les écrans : télé, console, ordinateur, et de proposer des jeux de société, pour petits et grands (mimes, dessins, devinettes) : plus convivial te plus "sain". Rappelons aussi que le bilan carbone d’un livre est encore très largement inférieur à celui d’un livre électronique ou d’une tablette. Un livre, c’est 1,3 kg de CO2, un livre électronique c’est 235 kg deCO2, une tablette c’est 168 kg de CO2. Certes, ces derniers peuvent contenir plusieurs dizaines d’ouvrages. Un livre électronique devient écologiquement compétitif pour les très gros lecteurs : il faut qu’il compense l’achat de 40 livres (sources Carbone 4). Et le prix d’un bouquin reste  infiniment moins cher…

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète :  attention au cadeau écolo-radin, avec l'appli  ou le jeu en ligne gratos.... Un cadeau, "ce sont d'abord des moments à passer ensemble", les présents dématérialisés pour les petits (places de cirques ou de cinéma, abonnements) comme pour les grands (spectacles, concerts, restaurants, cartes de téléchargement), abonnements  à des revues, journaux, papier ou internet :  "Sud Ouest", "Terra Eco"... Et pourquoi pas des livres, un soin en institut de beauté (bio), un abonnement à un club sportif, un massage japonais... ?

    Mon beau sapin, roi des forêts...

    sapin norman.jpgUn Noêl sans sapin, c'est pas vraiment Noël : pas question de prendre la tangente, le sapin reste incontournable. Mais pour les obsédés du sauvetage de la planète, la question qui agace, c'est : "faut-il acheter un vrai sapin, quitte à contribuer à la déforestation, ou un sapin en plastique, qu'on ressort chaque année ?" Affranchissez-vous définitivemement d'une super idée reçue : couper un sapin de Noël ne détruit pas la forêt ! Il est cultivé exprès. La version plastique n'est pas forcément la pire, mais à condition de le garder 7 ou 8 ans et pas seulement 3, comme c'est le cas en moyenne, explique Florence Clément, chargée de l'information à l'Ademe.  Pour le décorer, le WWF préconise une déco légère, des figurines en bois, en papier ou en pâte à modeler. Mais pas de flocages imitant la neige, car cela rend impossible le compostage d'après-fêtes.

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète. Le sapin artificiel, c'est toujours du plastique, coûteux en énergie à fabriquer et difficilement recyclable. L'achat écolo, c'est donc le sapin naturel. Mieux vaut privilégier un arbre naturel, issu des forêts françaises. Coupé, on veillera à le recycler avec les déchets verts ; en motte ou en pot, on le replantera ensuite. Et en plus, c'est bon pour l'activité des sylviculteurs et on participe ainsi à des opérations de solidarité, avec Jardiland, Truffaut, Ikea... Quant à la déco, on réutilise celle de l'année dernière et on l'enrichit avec des objets faits maison par les enfants.

    On n'oublie pas les guirlandes  !

    guirlande led.jpgLe concours de la ville, de la maison, du jardin le plus illuminé, à l'heure des économies d'énergie, c'est un peu dépassé, non ? Ca tombe bien, c'était ausi ultra-kitch. la plupart des villes la mettent désormais en veilleuse, à commencer par Paris, la ville lumière. La facture énergétique reste quand même très chère pour nos grandes villes. . Mais un Noël sans illumination, ça non plus, c'est pas vraiment envisageable... Chance, grâce au boulot des écolos à Bruxelles, notamment, la consommation des guirlandes lumineuses est désormais plus faible grâce aux LEDs. Dans la région, Bordeaux, Auch, Pau, Langon, Bayonne, La Rochelle, Périgueux.... sont ainsi passé progressivement aux LEDs, qui se caractérisent par une très faible consommation électrique. Le revers de la médaille étant qu'elles se sont multipliées ces dernières années. Dans toute la France, la puissance nécessaire aux illuminations de Noël est estimée à 1.300 MW, soit l'équivalent d'un gros réacteur nucléaire, dont les trois-quarts proviennent des ménages, rappelle l'Ademe, toujours soucieuse de notre porte-monnaie énergétique.

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète : l'écolo n'hésitera pas à acquérir pour illuminer sa maison, guirlandes d'intérieur et d'extérieur à LED : mais en quantité raisonnabe ! Les sites qui en proposent sont légion sur internet. Enfin, pour les purs et durs, il y a toujours la bougie,  vous savez, ce truc auquel on reviendra tous après le nucléaire ! C'est tellement plus beau, même s'il faut être très vigilant sur la sécurité. Et comme on n'arrête pas le progrès vert, il existe déjà des bougies à LED rechargeables.

    Qu'est-ce qu'on mange et qu'est-ce qu'on boit ?

    Une règle d'or : des produits de saison et locaux. Direction : le marché du coin. A Bordeaux, on optera pour les Capucins. Produits bio ? Les Biocoop et autres Grand marché Bio,  mais aussi les grandes surfaces comme Carrefour, Super U, Intermarché, Auchan... qui offrent aujourd'hui des rayons bio pas si chers que cela. La production de saison des Amap est bien sûr aussi de la fête ! Le dîner de Noël de France Nature Environnement (FNE) préfère la truite fumée de nos rivières au saumon de Norvège, le filet de boeuf en croûte au chapon "gavé aux antibiotiques" et le gâteau aux poires à la fraise importée. Un menu émettant moins de CO2, générant moins de déchets et bannissant les pesticides et... moins cher, selon FNE. Dans son assiette, le WWF met aussi des produits de la mer de saison (palourdes, coquilles Saint-Jacques, huîtres) et, pour ses gâteaux, remplace en partie le sucre par du miel: une façon de soutenir les apiculteurs et de réduire les besoins en canne à sucre, culture gourmande en eau et en pesticides. Festoyer "écolo", c'est pas si difficile, et ça met l'eau à la bouche !

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète : pour arroser vos repas de fêtes, pensez vins bio  ! Ils sont tellement nombreux et si délicieux... Ma Planète vous recommande deux excellents Bordeaux. Un rouge, Château Les Dauphins, son chouchou et Château Guiraut, un Sauternes, plus sélect. Quant au champagne : le champagne "vert" s'impose, le Bollinger, boisson favorite de James Bond, bio-pipole de la dernière heure.

    Halte aux emballages et aux déchets !

    C'est le gros écolo-hic. Pendant les fêtes de Noël, nous produisons deux fois plus de déchets que d'habitude (2 kg en moyenne par jour au lieu du kilo normal, ce qui est déjà beaucoup), selon le WWF, qui appelle à privilégier les produits sans suremballage. Les papiers cadeau doivent être jetés dans la poubelle classique et non au tri sélectif, car la grande majorité d'entre eux (brillants, renforcés, etc.) ne sont pas recyclables. Conseils de l'Ademe: garder les papiers de côté pour les réutiliser plusieurs fois ou penser à des alternatives réutilisables, comme emballer les cadeaux dans des beaux tissus voire des boîtes en carton (type boîte à chaussure) décorées. Et puis, pour le réveillon du Nouvel an, pas la peine d'en rajouter avec desx assiettes en cartons et aux gobelets en plastique. La vaisselle (même celle de tous les jours) sera préférée aux assiettes en cartons et aux gobelets en plastique : c'est aussi bien plus beau !

    Voyager : ceux qui aiment la planète covoitureront ou prendront le train...

    Noël c'est enfin l'occasion de se retrouver en famille et entre amis, parfois très éloignés. Comment voyager loin, en ménageant la planète et son porte-monnaie ? Le train, le covoiturage et les locations de véhicules sont de la partie :  ils permettent de partager les véhicules et de mieux les rentabiliser, de diminuer les émissions de CO2, et de faire de économies... Pour pouvoir offrir plus de cadeaux ou aller plus loin ? A chacun de faire son choix...

    cadeau.pngLe bon plan de Ma Planète :  cette année, un demi-million de Français feront du covoiturage pour partir à Noël d'après le site coivoiturage.fr . Aussi fûtés que Ma Planète, les Français ! Il existe de nombreux sites de covoiturage, dont à Bordeaux: Covoiturage Bordeaux.com. Et aussi des services d'autopartage et de location d'un nouveau genre, comme le site : unevoiturealouer.com.

    Un Noël plus "écolo" ? Facile ! Bonnes fêtes "vertes" à tous !

    Cathy Lafon

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  • Fil vert. Résidus de pesticides : Bruxelles minimise-t-elle les chiffres ?

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    Traitement de culture par des pesticides Photo DR

    C'est une info révélée aujourd'hui par le Nouvel Obs : selon l'écologiste François Veillerette, le porte-parole de l’association Générations Futures, Bruxelles mettrait en oeuvre une nouvelle méthode de mesure des résidus de pesticides visant à  minimiser le niveau réel des pesticides présents dans les fruits, légumes et autres céréales servis sur nos étals. 

    Un nouveau "scandale" sanitaire

    veillerettte.jpgD'après les écolos, avec cette nouvelle méthode, les fonctionnaires européens ne joueraient le jeu de la prévention sanitaire et de l'écologie qu'en apparence :  ils prétendent en effet vouloir prendre en compte l’incertitude analytique des différents laboratoires qui sont en charge de mesurer les "résidus de pesticides". Louable objectif : le différentiel peut en effet se situer entre 1 et 3 milligrammes par kilo et il conviendrait donc de le mesurer précisément pour savoir si la présence de produits phytosanitaires est ou non supérieure aux normes maximales en vigueur. "Sauf que la Direction générale de la Santé et des Consommateurs a considéré que la valeur qu’il convient de retenir pour juger d’un éventuel dépassement sera toujours… la plus basse !", explique Veillerette (photo ci-contre) qui juge qu'il pourrait s'agir là d'un nouveau "scandale" sanitaire.

    "Pesticides : j’accuse Bruxelles d’homologations illégales"

    Déjà, en avril dernier, plusieurs ONG européennes avaient dénoncé un système d’autorisation massif de nombreux nouveaux pesticides et le porte-parole de Génération Future avait accusé "Bruxelles d'homologations illégales" de pesticides, grâce à ce qu'il appelle "une procédure diabolique d’homologation de substances dangereuses" : le principe de la "re-soumission". Nouvelle "invention" mise au point en 2007 dans le secret du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire  où siègent des représentants des États et de la Commission, la "re-soumission" est formalisée par le Règlement 33/2008 et elle accorde une seconde chance d’homologation à l’industrie pour des pesticides comportant pourtant des lacunes dans les données ou présentant des dangers avérés et qui auraient dû être retirés. Résultat : sur  87 pesticides présentés, 64 avaient été homologués à la date du 3 avril dernier.

    Un nouveau tour de passe-passe de Bruxelles ? 

    Selon François Veillerette, Bruxelles se livrerait donc à un tour de passe-passe statistique qui  "revient à diviser par deux les quantités de pesticides retrouvées dans les aliments et à surexposer les populations européennes". Quant au commissaire européen John Dalli, qui était en charge du dossier, il a été "démissionné" il y a quelques semaines pour entente avec un industriel du tabac suédois...  

    Tout ça manque vraiment de clarté...

    Cathy Lafon 

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  • Initiative. Pollution de l'air : avec Netatmo, on mesure soi-même la qualité de l'air que l'on respire

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    Observer la qualiité de l'air : c'est désormais possible, avec Netatmo Photo Netatmo DR

    station personnalisée,qualité de l'air,méto,temps,pollution intérieure,pollution extérieure,co2Ma Planète ouvre aujourd'hui le ban des cadeaux "durables" saison 2012, avec la station Netatmo.

    Netatmo_FRENCH_main-view-01.jpgLes éco-geeks vont en rester cois :  une start-up française, Netatmo, a créé en août 2012, deux boîtiers qui permettent à tout un chacun de mesurer chez soi et à l'extérieur de son domicile, l'humidité, la température, le volume sonore ou le taux de CO2. Les résultats sont transmis en temps réel via Internet et se consultent sur iPhone ou iPad. Une station météo personnalisée qui permet aussi de surveiller l'environnement ? Pas bête du tout...

    Contexte et constat

    Des stations météo à domicile pour mesurer la température, afin de nous permettre de nous vêtir ou de nous équiper en conséquence avant de sortir, il en existe déjà beaucoup. Mais il est tout aussi important de pouvoir mesurer également la qualité de l'air extérieur et la pollution de l’air intérieur à la maison, au bureau, dans les commerces..., où nous passons près de 80% de notre temps. En vingt ans, l’asthme, les maladies respiratoires et les allergies ont doublé et touchent aujourd’hui 10 à 12% des enfants en France. Aux Etats-Unis, on relève sur les vingt-cinq dernières années, une progression de leucémies et de tumeurs au cerveau chez les petits, de l'ordre de 30 % à 40 %. La pollution de notre environnement extérieur fait partie des suspects qui en sont la cause avec, on le sait aujourd'hui, la qualité de l’environnement dans nos maisons dont l'impact pèse lourdement sur la santé. Dans les bâtiments, les sources d'émission de substances polluantes sont nombreuses : matériaux de construction, peinture, meubles, produits d'entretiens... D'où l'intérêt de mieux connaître les taux de pollution afin de les réduire.

    C'est bien joli tout ça, mais s'il existe en France des agences qui mesurent et mettent à disposition du public la qualité de l'air extérieur que nous respirons, comme Airaq en Aquitaine, comment mesurer le niveau de confinement de son lieu de vie ? 

    D'où l'idée de génie de Netatmo :  proposer la première "station météo" personnalisée connectée à internet et branchée sur iPhone.


    Netatmo, une station météo taillée pour l'iPhone 

    Comment ça marche ?

    Le procédé est simple. Comme toute station météo personnalisée, Netatmo se compose de deux appareils distincts. Son design est minimaliste : deux cylindres en plastique blanc et en aluminium brossé. Le plus gros se place à l'intérieur de l'appartement et se branche sur une prise de courant. Il mesure la température, l'hygrométrie, la pression atmosphérique, le volume sonore et la quantité de CO2 dans la pièce, ce qui permet de donner une indication sur la qualité de l'air intérieur. C'est lui qui transmet toutes les données par Internet, en utilisant le réseau Wi-Fi de la maison.

    Un deuxième appareil, plus petit, relève les données à l'extérieur de la maison. Il est livré avec un système d'accrochage, fonctionne sur piles et mesure température, humidité, pression et qualité de l'air. Attention, il n'est pas étanche : il faudra donc veiller à le placer sous un abri. L'installation et la connexion des deux boîtiers ne prennent qu'une dizaine de minutes. Comme les deux éléments de la station n'ont aucun écran, l'affichage se fait sur un iPhone ou un iPad. Tout passe par une application à télécharger gratuitement sur l'iTunes Store d'Apple.

    Du local au global : le monde est geek !

    netamo ecran.jpgTrès bien conçue pour l'usage de madame, mademoiselle et monsieur Tout le monde (pourvu qu'ils soient "Apple connectés"), l'application affiche un maximum de données en un minimum de place. L'écran d'accueil offre un résumé des informations captées par les deux appareils, et un onglet permet d'avoir accès à toutes les mesures effectuées à l'intérieur ou à celles concernant l'extérieur. On y trouve également des prévisions météo pour les jours à venir, qui sont fournies par un opérateur privé, Meteogroup. Même chose pour la pollution atmosphérique en ville, indiquée au milieu de l'écran d'accueil, qui utilise des données collectées par le réseau européen Citeair.  "Net" plus ultra: si on bascule le smartphone ou la tablette en mode paysage, toutes les informations sont automatiquement présentées sous forme de courbes, ce qui permet d'avoir un historique sur plusieurs jours, pour les fans de statistiques...

    Le plus grand réseau de capteurs de données météo jamais mis en oeuvre

    A travers son programme communautaire Urban Weather, Netatmo peut regrouper en outre les relevés réalisés par les stations météo personnelles pour alimenter une base de donnés mondiale. La start-up prévoit donc d'utiliser un jour les boîtiers de ses utilisateurs (avec leur accord cela va de soi, et dans le respect de leur vie privée)  pour créer un réseau mondial de capteurs météo. Ces données stockées en ligne serviront aussi à la recherche, afin de mieux comprendre notre environnement. Sacrée ambition !

    Et combien ça coûte ?

    Le coût d'une station est de 169 € : pas donné donc. Plus cher en tout cas que les stations météo classiques destinées à l'usage des particuliers (à partir de 20 ou 30 €).  Mais enfin, halte à l'hypocrisie ! Qui peut acheter iPhone, iPad et autres iPod a vraisemblablement aussi les moyens d'acquérir ce genre de gadget technologique. Au moins, c'est un achat bon pour la santé et loin d'être futile...  On peut évidemment acheter Netatmo en ligne.

    Le verdict de Ma Planète : "En attendant Android..."

    station personnalisée,pollution sonore,bruit,qualité de l'air,méto,temps,pollution intérieure,pollution extérieure,co2Un peu chère, donc, mais simple et efficace: la station Netatmo permet vraiment de connaître le degré de pollution de CO2 intérieur et extérieur et comblera les passionnés de météo, en remplaçant aisément les capteurs barométriques électroniques traditionnels. "Made in France", ça fait plaisir, Netatmo cause aussi anglais, espagnol et allemand.

    Le bémol. Comme la plupart des innovations technologiques actuelles, elle bénéficie d'une excellente application, mais nécessite d'être équipé d'un iPhone, d'un iPad, d'un iPod, ou de tout autre objet NT commençant par "i": autrement dit d'être "maqué" avec Apple. Ma Planète, ayant fait le choix de partager la vie d'Android, n'a donc pu tester sur son propre mobile Netatmo, mais l'a vu fonctionner fort bien sur l'iPhone du voisin. Il n'empêche : ça agace ! Et pas qu'un peu. La bonne nouvelle, c'est qu'une version Android est en test et devrait arriver en début d'année prochaine...

    Le  bonus. Netatmo pourrait bien intéresser entreprises et lieux de vie en collectivité (crèches, hôpitaux, écoles, salles de classe, cantines, salles de récréation...) où il est important de connaître le niveau de pollution de l'air des espaces patagés, mais aussi de pouvoir appréhender leur niveau de confort sonore, source de fatigues pour les usagers, qui pourraient ainsi être évitées. Il serait bien que Netatmo prévoie à cet effet une option d'achats groupés à tarif dégressif, ce qui n'est pas encore le cas. Mais cela viendra peut-être ?

    Netatmo est bien le cadeau de Noël idéal pour la belle-soeur écolo-maniaque qui vient d'avoir un bébé mais ne peut vivre qu'en centre-ville, ou pour le papy high tech, qui ne sort jamais sans avoir d'abord vérifié la température qu'il fait dehors...

    Cathy Lafon

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    QUALITE DE L'AIR  : REPERES EN CHIFFRES

    50 % de la population mondiale est urbaine. 30 % des personnes nées après 1980 dans les pays industrialisés sont allergiques. 52 % des Français placent en tête de leurs préoccupations, la question des risques que fait peser l'environnement sur la santé, selon un sondage publié mercredi 12 septembre 2012, réalisé par l'Ifop pour WWF-France et le Rassemblement pour la planète. 80 %, c'est la part du temps que passent en moyenne les européens dans des endroits clos.