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Pollution - Page 364

  • Conférence internationale de Doha : le climat dans l'impasse ?

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    Le réchauffement climatique pourrait nuire aussi au développement de la Chine, plus grande émettrice de gaz à effet de serre avec les Etats-Unis Photo DR

    Encore un coup pour rien à Doha à la table du grand jeu international et pas vraiment virtuel du réchauffement climatique ? On peut le craindre. Les divergences sur les moyens à mettre en oeuvre pour aider les pays en développement à faire face aux conséquences du changement climatique compromettent sérieusement l'issue de la 28ème Conférence des Nations Unis sur les changements climatiques (CCNUCC). Ouvertes il y a quinze jours, les discussions devaient s'achever vendredi : elles ont été prolongées cette nuit,  pour tenter d'éviter le pire pour l'avenir de la planète que constituerait l'échec de Doha.

    Sur quoi butent les discussions ?

    Sur tout. Outre l'aide aux pays en développement, elles butent également sur le renouvellement du protocole de Kyoto. Faute d'accord, le traité qui contraint les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, expirera le 31 décembre 2012. Interrogé par la presse sur les perspectives d'accord concernant l'accroissement de l'aide aux pays en développement, Todd Stern, représentant spécial des Etats-Unis pour le climat, s'est contenté, selon l'agence Reuters, d'un haussement d'épaules désabusé. "Nous avons rédigé de nouveaux projets et on ne sait pas si nous allons négocier ou les présenter en disant : 'C'est à prendre ou à laisser'. Mais tout ce déficit de sommeil fait partie de la tactique", a pour sa part expliqué Sofoclis Aletraris, ministre chypriote de l'Environnement, dont le pays assure la présidence de l'Union européenne.

    "Les ambitions ne seront jamais suffisantes"
     
    Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la CCNUCC, a elle même semblé exclure une issue positive. "Les ambitions ne seront jamais suffisantes. Le fait est que la réponse politique internationale est bien en-deçà de ce que dit la science. Il y aura toujours un décalage", a-t-elle regretté. Malgré le ralentissement économique mondial, la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère a aussi atteint un niveau record en 2011, d'après l'Organisation météorologique mondiale. Même si tous les pays respectaient leurs engagements actuels, la température mondiale augmenterait de plus de 3° Celsius d'ici 2100. Or, pour le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), un réchauffement de plus de 2°C entraînera une hausse du niveau des mers et des phénomènes extrêmes plus fréquents, tels qu'inondations, sécheresses ou tempêtes.
     
    Faites vos jeux, rien ne va plus ! "Ecologie" : impasse et perd. On mise tout sur la case "économie"

    Le protocole de Kyoto est l'unique dispositif juridique contraignant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Russie, le Japon et le Canada, signataires du traité adopté en 1997, ont d'ores et déjà exclu de prendre de nouveaux engagements. Les Etats-Unis n'ont pour leur part jamais ratifié le texte au motif qu'il serait néfaste pour leur économie et le président américain Barack Obama, qui se dit néanmoins "convaincu" de la réalité du changement climatique, a fait de la relance la priorité de son second mandat. A Doha, Washington et l'Union européenne se sont opposés à l'adoption d'un calendrier concernant l'augmentation de l'aide aux pays pauvres, qui doit être multipliée par dix pour atteindre 100 milliards de dollars annuels d'ici 2020.

    Quid de l'avenir de la planète, sans prolongement du protocole de Kyoto ?

    réchauffement climatique,prévention,lutte,émission de gaz à effet de serre,sommet,conférence internationale de doha,onu,banque mondialeEn 1997, dans le cadre du protocole de Kyoto, une quarantaine de pays se sont engagés à réduire d'ici 2008-2012 leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 5,2% en moyenne par rapport à leurs niveaux de 1990. Ce traité, qui reste le seul instrument international contraignant les Etats à tenter de réduire leurs GES, a aussi mis en place un marché des droits d'émission. Quinze ans plus tard, la concentration de GES dans l'atmosphère  n'a jamais été aussi élevée. La calotte glaciaire arctique a atteint en septembre sa superficie la plus faible jamais mesurée tandis que les Etats-Unis et la Russie sont en proie à des vagues de chaleur et de sécheresse d'une intensité inédite et d'une fréquence inhabituelle, selon la Banque mondiale.

    Une augmentation de 3°C d'ici la fin du siècle perturbera les économies mondiales

    Selon les scientifiques, même si tous les pays respectaient leurs engagements actuels, la température mondiale augmenterait de plus de 3° Celsius d'ici 2100. Or, pour le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), un réchauffement de plus de 2°C entraînera une hausse du niveau des mers et des phénomènes extrêmes plus fréquents, tels qu'inondations, sécheresses ou tempêtes. De tels bouleversements perturberont les économies des pays riches comme celles des pays pauvres ou en développement, les pratiques agricoles et l'accès à l'eau potable alors que la population mondiale est en pleine expansion. Ca c'est déjà avec le protocole de Kyoto. Alors, quel avenir pour l'humanité et la planète sans engagements des Etats pour réduire les GES, sans prolongement du protocole de Kyoto ?

    Un accord à minima sur l'acte II de Kyoto, à défaut d'ouvrir "la boîte de pandore" ?

    Qelon l'AFP, les délégations de plus de 190 pays sont rassemblées ce samedi après-midi (heure française) en séance plénière à Doha, à la demande de la présidence qatarie de la conférence de l'ONU sur le climat, décidée à conclure un accord portant notamment sur l'acte II de Kyoto. "Même si personne n'est entièrement satisfait avec le texte, il semble y avoir un accord global pour le présenter en plénière" afin de conclure un accord, a déclaré le vice-Premier ministre du Qatar Abdallah al-Attiya. "La date finale est arrivée. Je n'ai pas la possibilité d'ouvrir la boite de pandore, sinon on n'en finira jamais", a-t-il dit.

    Le paradigme du pot de Nutella

    A l'apogée de son évolution, l'humanité se comporte pourtant comme une enfant gâtée pourrie. Après avoir longtemps refusé de "croire" au réchauffement climatique, puis à sa propre responsabilité dans les causes du phénomène, la voilà contrainte d'admettre aujourd'hui la réalité des faits. Surprise les doigts des deux mains plongés dans le dernier pot  de Nutella du garde-manger qu'elle dérobe gloutonnement. Mais au lieu de faire amende honorable en modifiant son comportement, elle choisit de finir le contenu du pot en le curant hâtivement, quitte à s'en rendre malade, à faire tomber le pot et à le casser, en sachant pertinemment en outre qu'elle ne laissera rien à manger à ses frères et soeurs pour le goûter. Dans n'importe quelle famille, un tel comportement serait perçu comme le produit immoral et  irresponsable d'un manque d'éducation et de "socialisation". N'importe quel frère et soeur le qualifierait d'injuste et de profondément égoïste.

    Vive le 8 décembre, Journée internationale du climat !

    A Doha, les "grands" de ce monde censés nous représenter et faire au mieux pour préserver notre avenir et celui de la planète, vont-ils finir d'organiser la curée de notre pot de Nutella commun, en renonçant à toutes règles futures pour réduire la pollution produite par les activités humaines ? Tout en continuant à clamer à corps et à cri  la nécessité vitale qu'il y a aujourd'hui pour l'avenir de l'humanité, à tout tenter pour stabliser le climat ? Ou vont-ils comprendre, comme le démontrent les scientifiques, repris par les discours des organisations internationales ou d'économistes comme Nicholas Stern, qu'il y a désormais une interdépendance totale entre les conditions de tout développement économique et celles dun développement durable écologique, respecteux des ressources de la planète ?

    La réponse va nécessairement tomber "incessamment sous peu". Aujuourd'hui, 8 décembre, journée que l'Onu a dédiée symboliquement à la protection du climat. Ou demain ?

    Cathy Lafon

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  • Climat : La France veut un accord à Doha

    doha

    Alors que les rapports scientifiques ne cessent de confirmer la réalité du réchauffement climatique et que le typhon qui vient de frapper les Philippines en confirme les conséquences dramatiques, il est urgent de progresser vers un accord universel de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    "Relever les ambitions à court terme"

    La conférence de Doha doit être l’occasion de relever les ambitions à court terme dans l’action contre le réchauffement climatique et une étape utile vers un accord ambitieux, que la communauté internationale s’est fixée pour objectif de conclure en 2015, pour une entrée en vigueur en 2020.

    Urgence à agir 

    batho98.jpgC’est le message qu’a porté Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, lors d’une réunion ministérielle qu’elle a co-présidée aujourd’hui, avec Herman Rosa Chavez, ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles du Salvador. En introduction de cette réunion, M. Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations unies a rappelé l’urgence à agir et annoncé sa volonté de convoquer un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement en 2014. La ministre française a rappelé que les objectifs de réduction fixés volontairement par les différents pays parties à la Convention ne permettaient pas en l’état d’éviter un réchauffement climatique supérieur à 2°C. Sans attendre 2015, il faut donc agir dès maintenant. La France, avec l’Union européenne, est prête pour sa part à prendre de nouveaux engagements contraignants de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre d’une seconde période du Protocole de Kyoto. Il est important que d’autres pays s’engagent eux aussi sur de tels objectifs contraignants.

    1,2 milliards d'euros pour préserver le climat

    Lors de son intervention durant la table ronde ministérielle, Pascal Canfin, Ministre du Développement, a rappelé l'engagement européen de poursuivre les efforts de financement en faveur des plus vulnérables. Il a souligné l'engagement de la France, qui a consacré, dans le cadre du seul Fast Start, entre 2010 et 2012, plus de 1,2 milliards d'euros à la lutte contre le changement climatique (soit 420 millions d'Euros par an), mais aussi que le Fast Start ne constituait qu'une petite partie des financements climat. Les financements bilatéraux de l'Agence Française de Développement (AFD) dans le secteur de l'énergie ont désormais comme priorité les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, afin d'accompagner les pays en développement vers un modèle sobre en carbone. Le ministre a aussi rappelé l'importance de l'engagement de la France sur les financements climat via l'affectation d'une partie de la taxe sur les transactions financières au climat et notamment au futur Fonds vert pour le climat, tout en insistant sur les efforts en faveur de l'adaptation qui méritent d'être renforcés dans les négociations pour l'accord de 2015.

    Le message français sera-t-il entendu ? 

    Cathy Lafon 

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  • Pollution de l'air : Zapa, ou non ? Bordeaux veut étudier la question. 2

    airaq.jpg

    Information d'Airaq, alerte à la pollution aux particules fines à Bordeaux Photo archives Sud Ouest

    Le Conseil de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) examinait vendredi 23 novembre, une délibération destiné à lui permettre de décider "d'étudier l'opportunité ou non de mettre en place une ou plusieurs Zones d'actions prioritaires pour l'air (Zapa) sur le territoire de l'agglomération bordelaise". En partenariat avec l'Ademe (Agence de développement et de la maîtrise de l'énergie), la ville de Bordeaux et de Mérignac, co-financeurs avec la Cub, et la DREAL (Aquitaine).

    A cette occasion, Ma Planète se penche sur le dispositif des Zapa. Aujourd'hui :  quid de l'approche bordelaise ?  Le point sur la question.

    1. Que veut la Cub aujourd'hui ?

    Concrètement, selon le texte de la délibération, il s'agit de lancer des études qui permettront, notamment, de mieux comprendre l'origine des dépassements des seuils de pollution et d'évaluer, "dans la mesure du possible", la part des différentes sources des émissions polluantes (en clair : faire la part des pollutions dues au chauffage au bois de celles dues au trafic automobile) ; de considérer les effets sanitaires de la pollution atmosphérique en utilisant les données existantes (déjà communiquée au grand public); de simuler, avec l'appui d'Airaq (Association agrée de surveillance de la qualité de l'air en Aquitaine) l'évolution de qualité de l'air au regard des projets qui restent à lancer en matière de transport et de développement urbain. Tout ça, avant de "définir si nécessaire, les grandes orientation d'un programme complémentaire destiné respecter les normes de qualité de l'air", pour conclure sur "l'opportunité, ou non, de mettre en place une ou plusieurs Zapa".

    2. N'a-t-on pas déjà assez de résultats d'études à disposition, pour qu'il faille en lancer de nouvelles ? 

    gambetta.jpgS'il accède à l'"Etude sur l'opportunité des Zapa" de BURGEAP MVA Consultancy présentée au Comité de pilotage de la Cub le 25 septembre dernier, le citoyen de base peut considérer qu'on sait tout aujourd'hui sur les modes de déplacements, les flux, le trafic motorisé, les déplacements doux, les sites où les seuils de pollutions sont régulièrement atteints ou dépassés, tant pour le dioxyde d'azote que pour les particules fines. L'étude montre une très forte utilisation de la voiture en périphérie, plus de piétons en centre ville. On voit aussi que Bordeaux et Mérignac sont les deux villes qui attirent et émettent le plus de flux de circulation, que les ménages de la périphérie sont surmotorisés par rapport à ceux du coeur de l'agglo et sont équipés en majorité (60%) de véhicules Diesel, que l'âge moyen des véhicules du centre ville est supérieur à 10 ans, et inférieur à 8 ans en périphérie, que la diésélisation du parc de véhicules neufs a été multipliée par 2 en 10 ans (1998-2009), enfin que, selon les relevés d'Airaq, deux sites ont de mauvais résultats en terme de pollution : Mérignac et Gambetta (centre ville de Bordeaux), en dépassement récurrent pour les valeurs limites en dioxyde de carbone (depuis 2009), et pour les particules fines (de 2007 à 2010).

    3. Alors, pourquoi de nouvelles études ? Ma Planète a posé la question à  Laure Curvale, élue écologiste de la Cub, et membre du comité de pilotage de la Cub sur les Zapa présidé par Patrick Bobet (maire du Bouscat).

    curvale.jpgLaure Curvale (photo ci-contre) considère qu'il est utile d'obtenir des résultats plus fins sur les différentes natures de polluants, mais elle  regrette "qu'on prenne encore du retard sur le dossier Zapa, en se concentrant à ce point sur la question du chauffage au bois". "On sait déjà que, selon les études d'Airaq sur la nature des différents polluants atmosphériques à Bordeaux, la part de la pollution émise par le chauffage au bois, ne représente que 18 % du volume global des particules fines en suspension dans l'atmosphère", précise-t-elle. Pas besoin d'être grand clerc pour s'en douter : la majeure partie de la pollution de l'air provient bien du trafic automobile. D'autant qu'en été, où des pics de pollution sont également régulièrement enregistrés avec des dépassements de seuils admissibles, les cheminées à bois n'ont rien à voir dans l'histoire... En revanche, si elle le relativise, l'élue ne néglige pas pour autant le problème de la pollution due au chauffage au bois. Elle estime qu'il faut aider les gens à s'équiper de poêles "propres" et non polluants, tout en faisant de la pédagogie auprès des propriétaires de cheminées. Ce que fait d'ailleurs la ville de Bordeaux, qui organise régulièrement des conférences-débats sur le thème "Chauffage domestique au bois et qualité de l'air" (la prochaine a lieu le 6 décembre, à la Maison Ecocitoyenne).


    Les RDV de l'ADEME : Le chauffage au bois

    "Le vrai problème, ce n'est pas le chauffage au bois, mais bien la réalité des mobilités actuelles"

    pollution bdx.jpg"On est dans une phase d'étalement du calendrier, qui semble en outre laisser présupposer qu'on pourrait éviter de faire des Zapa, ce qui me paraît illusoire, alors qu'il faudrait en être à conduire enquêtes d'opinion et études de faisabilité des périmètres de futures Zapa", soupire l'élue. "En parallèle avec les Zapa, il faut dores et déjà se poser la question du péage urbain, de la réduction de la vitesse, et au niveau de l'Etat, mettre en place des mesures d'accompagnement financier et social pour aider les propriétaires de véhicules polluants à s'équiper de véhicules propres, viser aussi les Diesel, très pollueurs et cancérigènes, en interdisant le bonus écolo pour ce type de véhicule, continuer à développer la palette des  transports en commun  et des transports alternatifs à la voiture individuelle...", complète-t-elle.  Enfin, le processus d'accompagnement de l'installation des LEZ (équivalent européen des Zapa) en Allemagne lui semble  un "vrai modèle, dont il faudrait s'inspirer en France".

    Et cette délibération ?

    Ella a bien été adoptée le 23 novembre dernier, après avoir fait l'objet d'un débat où les élus de la Cub ont pu, selon leur sensibilité politique, exprimer leurs attentes sur les études préalables à un éventuel projet Zapa. La nécessité de ne pas pénaliser les plus pauvres a notamment été rappelée (Claude Mellier, élue PC à  Mérignac). Tout autant que la réalité de l'importance de la pollution de l'air en centre ville, en dépit des efforts importants menés pour la réduire (Anne Walrick, élue UMP à Bordeaux, adjointe au développement durable). De leur côté, les écologistes ont alerté sur l'urgence qu'il y a à agir, en visant aussi les Diesel (Laure Curvale), tout en pointant la pollution de l'air qui affecte aussi prioritairement la santé des catégories socialement les plus défavorisées (Pierre Hurmic, élu EELV à Bordeaux). Au final, cependant, la pollution de l'air n'a pas vraiment de frontières... Riches et pauvres, tout le monde cotise aux maladies dues à la mauvaise qualité de l'air. Mais tout le monde n'a pas les moyens de se soigner de la même façon.

    La tâche est loin d'être facile

    Etudier, c'est bien. Sachant que, à l'instar des autres agglomérations françaises, la Cub et les communes bordelaises disposent déjà de multiples études et enquêtes environnementales et sanitaires, on peut toutefois se demander s'il n'est pas maintenant plus urgent d'agir, tout en réfléchissant à mettre en place des solutions d'accompagnement aux Zapa, qui semblent inévitables...

    A la décharge de nos élus, la tâche n'est pas facile et aucune agglomération française ne peut se targuer d'avoir trouvé la recette miracle. En septembre dernier, Grenoble était l'agglomération la plus avancée sur le chemin de la Zapa. Paris, qui vient de se lancer dans la démarche, récolte plus de critiques que de louanges...  Y compris chez les écolos. Quoiqu'il en soit, une chose est sûre : Bordeaux aura du mal à répondre au rendez-vous des propositions concrètes en matière de réduction de la pollution de l'air sur son territoire, fixé par le ministère de l'Ecologie en janvier 2013.

     Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Qu'est-ce qu'une zapa ? Pour la définition du Grenelle de l'environnement, cliquer ICI
    • En savoir plus sur les Zapa avec l'Ademe : cliquer ICI
    • S'informer avec l'Ademe sur les retours d'expérience des pays européens sur les LEZ : cliquer ICI
    • S'informer sur le chauffage au bois : cliquer ICI

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