Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pollution - Page 236

  • Alerte sur l'agriculture bio : l'Etat diminue de - 25% ses aides pour la filière

    aides,gouvernement,pac,réduction,réaction,fnab,arbio

    Les produit

     -25 % pour les aides aux agriculteurs bio : c'est le coup de massue que vient d'assener l'Etat à l’agriculture biologique dans l'Hexagone. Pour les producteurs français bio, c'est l'incompréhension et la colère, d'autant que les grands exploitants conventionnels et industriels, eux, vont continuer à concentrer le plus gros des aides européennes. Pour les consommateurs, ce sont des coûts qui risquent d'augmenter pour les produits issus de l'agriculture bio tricolore. Enfin, pour l'économie du pays, au moment où la France cultive désormais 10% des surfaces bio en Europe, c'est une absurdité. Avec un marché national du bio de 5 milliards d'euros en 2014, et 1,1 million d'hectares cultivés, l'Hexagone a même doublé l'exemplaire et verte Allemagne, en se hissant au troisième rang européen derrière l'Italie, numéro 1, et l'Espagne deuxième...

    La filière bio est vent debout

    stéphanie pageot-300x225.jpgDepuis l'annonce par l'arrêté publié le 7 mars 2015, d'une coupe franche de 25 % sur les aides au maintien pour la récolte 2014, Synabio, la Commission bio des chambres d'agriculture, la Commission bio de Coop de France, et la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB) qui compte parmi ses membres Bio d'Aquitaine, la Fédération des agriculteurs bio de la région,  ne décolèrent pas. Et on les comprend. Le coup est d'autant plus rude et inacceptable, que la filière travaillait depuis deux ans avec le gouvernement pour doubler les surfaces en bio, et que les aides, en plus, seront versées avec trois mois de retard. "Ce signal politique est incohérent pour une agriculture qui concilie production alimentaire de qualité et respect de l’environnement et qui est au cœur de l'agro-écologie pourtant si chère à notre ministre", réagit avec amertume, Stéphanie Pageot, présidente de la FNAB (photo ci-dessus).

    Trahison

    aides,gouvernement,pac,réduction,réaction,fnab,arbioDepuis le mois de décembre, les agriculteurs en bio attendaient un paiement. Le ministère avait annoncé un règlement en date du 5 mars qui prévoyait bien le versement des aides, sans restriction. "De nombreux agriculteurs ont bien reçu un courrier à cette date précisant le montant de leurs aides mais sans paiement", explique Stéphanie Pageot. "Deux jours plus tard et sans aucune information, ils apprenaient que 25 % des aides bio à l’agriculture biologique étaient supprimées", poursuit-elle. Devant de telles contradictions et un tel recul, les agriculteurs biologiques ne comprennent pas et se sentent trahis. Alors, la colère monte, d'autant que les acteurs de la filière avaient alerté le ministère de l'agriculture à plusieurs reprises (en 2010 puis en 2012) sur les risques d’insuffisance budgétaire en fin de période. En dépit des simulations, le ministère avait maintenu un chiffrage déjà insuffisant, avec un budget en 2014 de 103 millions d'euros d'aide pour 117 millions d’euros de demandes.  Et voilà que, cerise sur le gâteau, le gouvernement en rajoute une couche avec une diminution inédite des aides de 25%.  Autrement dit, "Vous voulez rester en bio en 2015 ? On fera ce qu’on pourra !", s'indigne la FNAB.

    Une menace supplémentaire venue d'Europe

    Dans ce contexte, l'organisation en France de la nouvelle Politique agricole commune (PAC) fait monter la pression sur la filière bio. LA PAC prévoit en effet que les dispositifs d'aides à la bio passent sur le second pilier de la PAC. Elles seront alors financés à 75% par l’Europe et 25% par l’Etat et les régions. Or en France, de nombreuses régions n’ont pas attribué les moyens suffisants pour les aides au maintien, voire les aides à la conversion. "Les producteurs bio seront encore dépendants d’arbitrages budgétaires, avec la seule garantie de l’incertitude !", explique la FNAB. Alors que les pratiques des agriculteurs bio et leur maintien sont les leviers incontournables de la réussite de la transition agro-écologique voulue sur le papier par Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, on peut se demander quels moyens leur permettront d'assurer, à partir de 2015, le développement d'une agriculture biologique qui réponde aux besoins des consommateurs et de l'environnement.

    Ubuesque et stupide

    aides,gouvernement,pac,réduction,réaction,fnab,arbioSi l'on considère que la bio est l'une des rares réussites de développement tricolores dans un contexte économique sinistré, que le gouvernement a lancé un plan "Ambition bio 2017" qui prévoit de doubler les surfaces cultivées en bio d'ici à 2017, en même temps qu'un nouveau plan Eco-phyto pour diminuer l'usage des pesticides et, enfin, que les enquêtes scientifiques mettent en évidence, les unes après les autres, le danger pour la santé des phytosanitaires, réduire brutalement d'un quart les aides à l'agriculture bio est ubuesque et stupide. On marche sur la tête : condamner la bio à végéter en France pourrait obliger les consommateurs à acheter d'avantage de produits agroalimentaires bio importés. Un comble et une éventualité désastreuse tant sur le plan économique qu'écologique. Pour les agriculteurs et la filière bio, la balle est dans le camp du ministre de l’Agriculture qui "doit maintenant trouver une solution urgente pour mettre en cohérence ses paroles et ses actes". Sacré défi...

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    PLUS D'INFO

    • Le site de la FNAB : cliquer ICI
    • Le site de Bio d'Aquitaine : cliquer ICI.  Bio d'Aquitaine, la Fédération des agriculteurs bio de la région Aquitaine, regroupe 5 associations départementales de développement du bio : AgroBio Périgord pour la Dordogne, Agrobio47 pour le Lot et Garonne, Agrobio Gironde, le Civam Bio des Landes et l’association B.L.E. pour le Pays Basque.
  • Quatre ans après Fukushima, où en est la France du risque nucléaire ?

    sécurité,centrale nucléaire,prévention,ppi,évacuation

    A Blaye, l'association Tchernoblaye s'inquiète du risque nucléaire et réclame la fermeture de la centrale, le 8 mars 2015. Photo Sud Ouest

    La catastrophe de Fukushima, survenue le 11 mars 2011, a soulevé la question cruciale de la sûreté des sites nucléaires partout dans le monde et notamment en France. Quatre ans après, où en est l'Hexagone de la gestion du risque nucléaire ?

    Les règles de sécurité des centrales nucléaires françaises ont été durcies par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), mais les récents survols à répétition de sites nucléaires par des drones et les attentats islamistes de janvier dernier ont relancé en France l’inquiétude d’élus locaux, qui depuis l’accident nucléaire japonais dénoncent "l’ineptie" des plans d’urgence, les Plan particuliers d'intervention (PPI). Périmètres d’évacuation étriqués, sirènes d’alerte inaudibles, communications défaillantes, chaos prévisible: la France, dont le réseau de réacteurs est l’un des plus denses du monde, semble encore insuffisamment préparée à un accident nucléaire.

    1. La très coûteuse mise aux normes  de sécurité des réacteurs nucléaires

    sécurité,centrale nucléaire,prévention,ppi,évacuationAprès Fukushima, l'ASN a durci les exigences de sécurité des centrales nucléaires françaises. A charge pour Areva et l'opérateur EDF de les intégrer. Pour la réalisation, ça coince parfois. Ainsi à Blaye, le site nucléaire girondin (ci-contre), le réacteur 3 arrêté en maintenance depuis l'été dernier ne redémarre toujours pas. Les trois nouveaux générateurs vapeurs n'ont pas pu être montés car l'ASN a recensé plusieurs écarts par rapport aux "règles essentielles de sécurité". Le surcoût du retard pour EDF : 1 million d'euros par jour de production d'électricité manquante qui s'ajoute aux 42 millions d'euros de la visite décennale et au coût des trois générateurs de vapeur (112 millions d'euros). 

    2. Des périmètres d'intervention et d'évacuation insuffisants

    sécurité,centrale nucléaire,prévention,ppi,évacuationA Fukushima, un périmètre de 20 km autour de la centrale a dû être évacué (photo ci-contre) et, depuis l'accident du 11 mars 2011,au Japon, les communes concernées doivent désormais préparer une évacuation sur 30 km, un rayon plus large que prévu par les plans antérieurs, plans qui se sont avérés inopérants face à l’ampleur de la catastrophe. Reste que leur concrétisation s’avère complexe. En Europe, quand ils existent, les périmètres d’évacuation varient d’un à 20 km et ceux de distribution préventive d’iode de cinq à 50 km. Au Japon un village situé à cette distance de la centrale accidentée de Fukushima a dû étre évacué.

    En France, les PPI envisagent une évacuation dans des rayons de 2 ou 5 km seulement autour des centrales. Selon la procédure en place, c'est le préfet qui tranche le jour de l’accident en fonction de sa gravité. Dans un deuxième périmètre de 10 km de rayon, une mise à l’abri de la population, là où elle se trouve, est envisagée. Et les habitants doivent avoir chez eux des comprimés d’iode. Ces médicaments, dont on s'était rendu compte en 2011 qu'ils n'étaient pas disponibles en quantité suffisante dans le pays en cas d'accident nucléaire, ne protègent pas de toutes les radiations mais, pris rapidement, ils permettent d’éviter des cancers de la thyroïde.

    sécurité,centrale nucléaire,prévention,ppi,évacuationDes mesures insuffisantes, selon le président de l'ASN, Pierre-Franck Chevet, qui reconnaît que "les principes d’élaboration des PPI et les périmètres associés doivent être réexaminés". L'Association Nationale des Comités et Commissions Locales d'Information (ANCCLI) alerte également sur le manque d'information du grand public sur les questions de sûreté nucléaire et réclame une plus grande transparence et un périmètre de 80 km pour tous les sites nucléaires. L'association a adressé une lettre en ce sens au ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Pour sa part, Greenpeace, qui demande la fermeture en priorité des réacteurs français les plus anciens -Fessenheim, Bugey, Tricastin, Gravelines et le Blayais-  réclame davantage de protection pour les populations. Selon Patrick Maupin (photo ci-dessus), porte-parole de l'ONG en Gironde, "on a vu que les 30 km étaient insuffisants à Fukushima, il faut 80 km, comme c'est le cas en Suisse".

    3.Des systèmes d'alerte déficients

    Les élus locaux dénoncent les défaillances des dispositifs au sein même des périmètres actuels. Au premier rang : les problèmes d’alerte, qui sont "vrais partout", selon  le président de l’Anccli, Jean-Claude Delalonde.  A cet égard, les cas deFlamanville (Manche) et Golfech (Tarn-et-Garonne) et Gravelines (Nord) font froid dans le dos.

    sécurité,centrale nucléaire,prévention,ppi,évacuationA Flamanville, "en 12 ans, on a fait quatre exercices de crise. Le système d’alerte (sirène, haut parleur, appels téléphoniques) de la population s’est à chaque fois montré peu fiable. Lors du dernier exercice, en 2012, un Flamanvillais sur trois n’a pas reçu l’alerte ou alors avec retard", raconte Patrick Fauchon, maire PS de la ville, qui vient enfin d’obtenir l’installation d’une seconde sirène pour laquelle il bataille depuis des années. A Golfech (ci-contre), ce n'est guère mieux. Alexis Calafat, dont la mairie est à 500 mètres de la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne) n’entend pas toujours la sirène non plus. Ce système est certes doublé partout d’un dispositif d’appels des téléphones fixes de la population sur 2 km, mais cette précaution est jugée insuffisante à l’ère du portable. Lors du dernier exercice autour de Gravelines en 2011, le système a permis de composer 6.000 numéros en 15 minutes mais 28,7% des appels ont sonné dans le vide. Et les abonnés sur liste rouge n’ont pas été contactés... Les municipalités sont aussi censées passer en voiture dans les rues avec un haut parleur, mais ce dernier s’avère à peine audible, comme l’a constaté l’AFP. A l’heure du double vitrage, ce système paraît si inopérant que le maire de Golfech y a renoncé.

    4.Les centrales et les autorités mal préparées

    sécurité,centrale nucléaire,prévention,ppi,évacuationLes centrales elles-mêmes sont-elles parées au risque d'accident ? Beaucoup en doutent depuis l’exercice de crise improvisé demandé par des parlementaires lors d’une visite surprise à Paluel (Seine-Maritime) (ci-contre) en 2011. Documentation parfois erronée, clef du tableau électrique indisponible: Claude Birraux, alors président (UMP) de lOffice parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), y a constaté « des situations parfois burlesques ».  La communication entre les autorités ne semble pas rodée non plus. Fin 2011, lors du dernier exercice autour de l’usine de retraitement d’Areva à Beaumont-Hague (Manche), qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, la préfecture a mis 40 minutes pour parvenir à se connecter en audioconférence avec Areva et l’ASN. Les codes téléphoniques n’étaient pas les bons.

    5.Pas de préparation à l'évacuation

    "Nombre d’exercices demandent à la population de rester chez elle et de laisser les enfants à l’école. Mais des alertes déclenchées par erreur ont montré que quand les gens pensent que c’est un véritable accident, ils se précipitent à l’école pour prendre leurs enfants et s’en aller", témoigne encore à Golfech le Tarnais Alexis Calafat, qui préside également l’association des maires de communes où se trouvent des sites nucléaires. A Gravelines, en 2011, on a testé l’évacuation. Résultat: un "un ballet incessant d’autobus qui se croisaient et se recroisaient au centre de Gravelines et créaient des bouchons inextricables, parce que les chauffeurs ne savaient pas où ils devaient se rendre », selon un rapport de la CLI. Une "mascarade", a dénoncé l'association Sortir du nucléaire. A Golfech, les exercices de crise ne sont plus pratiqués que tous les cinq ans au lieu de trois ans, pour des raisons budgétaires, déplore Alain Calafat. Enfin, en Normandie, où l’usine nucléaire de la Hague est restée coupée du monde pendant deux jours en 2013 à cause de la neige avant que l’armée ne dégage la route, les élus s’interrogent sur l’accessibilité des sites.

    6.Les deux tout petits progrès de la France

    sécurité,centrale nucléaire,prévention,ppi,évacuationLa France a toutefois progressé sur deux points depuis 20 ans, nuancent des élus qui veulent cultiver l'optimisme. En témoigne la création après Fukushima des Forces d’action rapide nucléaire (Farn) (ci-contre, en exercice à Blaye), composées de 230 " pompiers du nucléaire ". Ce dispositif unique au monde, salué par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), est réparti sur quatre sites: Paluel, le Bugey, Civaux (Vienne) et Dampierre (Loiret).

    sécurité,centrale nucléaire,prévention,ppi,évacuationPar ailleurs, depuis 2011, tous les départements doivent avoir leur stock d’iode à distribuer sur tout leur territoire. Dans le Haut-Rhin, par exemple, les lieux de stockage sont multiples. En Moselle, les comprimés sont regroupés à moins de 15 minutes de la centrale de Cattenom. Dans la Manche, en revanche, ils sont près de Saint-Lô, à une heure et demie de route de Flamanville. En cas d’accident, une fois les comprimés acheminés dans le canton concerné, il revient aux maires d’avoir une liste de volontaires pour les distribuer. « Les maires en sont pénalement responsables. Ils peuvent se retrouver face à un tribunal comme celui de la Faute-sur-mer », affirme Yannick Rousselet de Greenpeace France. 

    La France, pays au monde le plus nucléarisé, pour un territoire parmi les plus petits, compte 58 réacteursBordeaux, quatrième métropole de France, où 720.000 personnes vivent à 45 km des réacteurs du Blayais, fait partie des villes qui ont  demandé en novembre dernier une extension du PPI de la centrale à 80 km. A ce stade, l’Etat français refuse de dire s’il envisage de modifier ses PPI comme sont en train de le faire l’Allemagne et la Suisse.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    • Les articles de Ma Planète sur le nucléaire : cliquer ICI
  • Initiatives océanes 2015: c'est parti pour les premiers nettoyages des plages !

    nettoyage,plages,océan,littoral,plastique

    Le nettoyage de la plage d'Hourtin (Gironde), lors des Initiatives Océanes 2014.   Photo Sud Ouest / Stéphane Lartigue

    Ce dimanche, c'est Aytré (Charente-Maritime) qui donne le coup d'envoi à la 20ème édition des Initiatives océanes qui auront lieu du 19 au 22 mars  prochain. Lancées par l'ONG Surfrider en 1995, la campagne emblématique du grand nettoyage des plages annonce le printemps depuis 20 ans.

    "Quant on achète, c'est la mer qui paie !"

    nettoyage,plages,océan,littoral,plastiqueAprès 20 ans de sensibilisation et de mobilisation des citoyens autour de la problématique des déchets aquatiques et l'organisation de 8.532 collectes, cette année plus que jamais, les Initiatives Océanes de Surfrider veulent aussi inciter les citoyens à changer de comportements et à réduire leur consommation de produits plastique. Car si nettoyer c'est bien, réduire les emballages en amont et ne pas jeter, c'est encore mieux ! Tout ce que nous jetons n'importe où, se retrouve en effet peu ou prou dans la mer, la pollue durablement et intoxique ou asphyxie les poissons qui la peuplent : concernant le plastique, ennemi numéro 1 de l'océan, la dégradation dure des centaines d'années...

    Chacun peut - et doit - lutter au quotidien

    nettoyage,plages,océan,littoral,plastiqueEn 2010, l'Union européenne fixait à 712 le nombre de déchets d'origine humaine repérables à l'oeil nu tous les 100 mètres de plage. Selon l'Institut de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), il y aurait environ 50 millions de déchets jusqu'à 200 mètres de fond sur le plateau continental du golfe de Gascogne et, au delà, une moyenne de 15 débris à l'hectare par 1.800 mètres de fond.  Enorme et intolérable pour l'avenir de l'océan, de la planète et de l'humanité. Si la prise de conscience environnementale progresse, la pollution marine, hélas, ne diminue pas. Le seul remède est pourtant entre nos mains : "chacun peut lutter au quotidien", tel est le credo de l'ONG qui prévoie cette année plus de 400 collectes, dont celle d'Aytré qui ouvre la saison.

    "Et toi, tu nettoies ton spot ?"

    L'interpellation choc de Surfrider La Rochelle invite ainsi chacun, surfeur ou non, à participer à la collecte de déchets sur la plage Nord d'Aytré, ce dimanche 8 mars, de 14 h à 16 h. La collation est offerte, il suffit d'apporter ses gants et son sourire ! Et chance, il va faire très beau !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Organisation Surfrider Antenne La Rochelle : cliquer ICI

    REPERES

    En 2014, où une pollution hors norme a souillé le littoral suite aux tempêtes de l'hiver,  les Initiatives Océanes ont organisé plus de 1.250 collectes dans 28 pays du monde, dont la France. Plus de 43.000 personnes y ont participé et quelque 2.840 m3 de déchets ont été enlevés, sur les plages et dans les lacs, rivières et fonds marins. Cette année encore, du 19 au 22 mars prochain, tout le monde peut s'y mettre : il suffit de cliquer sur le site des Iniatives Océanes.