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Politique - Page 73

  • Eco-Emballages : en 25 ans, nos ordures sont devenues des déchets qui valent de l’or

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    Au centre de tri d’emballages recyclables de la Communauté de communes de l’île d’Oléron (Charente-Maritime). Photo Archives Sud Ouest

    Il y a 25 ans à peine, en France, nos poubelles débordaient... On jetait tout et n’importe quoi en vrac, des épluchures des légumes aux emballages plastiques et les bouteilles de verre, en passant par les vieilles chaussures et les jouets cassés. Ca c’était avant la naissance, en 1992, d’Eco-Emballages et de l’idée du tri sélectif par les citoyens. Désormais valorisée, une partie de nos déchets sert aujourd'hui à fabriquer de nouveaux emballages ou encore de nouveaux objets de consommation. Cette bonne pratique est le fruit d'une longue histoire, racontée par Philippe-Loïc Jacob, président de la société Eco-Emballage depuis 10 ans, dans le livre "Green is the new gold", publié ce mois-ci aux éditions du Cherche-Midi. 

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  • Pollution de l'air : comment la Chine se prépare à en finir avec les voitures à essence

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    Pékin est l'une des mégalopoles les plus polluées au monde. Photo AFP

    De l'Inde au Pakistan, des millions d'habitants suffoquent depuis le début de la semaine. Un phénomène récurrent dû aux émissions des industries et des véhicules combinées à des conditions météorologiques particulières qui empêchent la dispersion des polluants. A tel point que les autorités de New Delhi, la capitale indienne, la ville la plus polluée au monde selon l'OMS, ont pris cette fois-ci des mesures drastiques : elles ont décidé la fermeture des établissements scolaires. Face à l'urgence, le gouvernement indien, a annoncé qu'à l'horizon 2030, "100 % des voitures seront électriques".

    La Chine, le pays le plus peuplé du monde avec 1,4 milliards d’individus, premier plus gros pollueur de la planète et l'un des plus pollués, vient de décider de prendre le problème à bras le corps, avec volontarisme. Le premier marché automobile mondial a annoncé le 11 septembre dernier travailler à un calendrier « pour une interdiction » de la production et de la vente de voitures à carburants fossiles. Un objectif titanesque destiné à améliorer la qualité de l’air, devenue un problème sanitaire national : au-dessus des métropoles chinoises, le smog (mélange de toxique de gaz et de particules) se densifie de jour en jour. Mais aussi à doper dès à présent le développement de l’auto électrique, dans un contexte où les ventes de voitures ne cessent d'augmenter.

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  • Energie : Nicolas Hulot acte le report de la baisse de la part du nucléaire à 50% en 2025

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    Nicolas Hulot et Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, en conférence de presse à la sortie du Conseil des ministres, le 7 novembre 2017. Photo AFP

    La loi de 2015 sur la transition énergétique prévoit de ramener de 75 % à 50 % d’ici à 2025 la part de l’atome dans la production d’électricité française. Un objectif « difficile » et compliqué pour Nicolas Hulot, qui a annoncé ce mardi, en pleine COP 23, qu'il ne serait pas atteint. « Sauf à relancer la production d’électricité à base d’énergies fossiles » et renforcer les émissions de gaz à effet de serre, a-t-il prévenu à l’issue d'un conseil des ministres anticipé.

    Nicolas Hulot qui avait pourtant évoqué cet été la possible fermeture de « jusqu’à dix-sept » réacteurs nucléaires dans le pays pour permettre la transition énergétique à l’horizon 2025, évoque une preuve de réalisme en précisant sur Public Sénat qu'il allait travailler sur « l'échéance de 2030 ou 2035 ». « On ne revient pas sur les objectifs, on les rend tous compatibles », a-t-il voulu rassurer, en réfutant l'accusation de reculade portée par ses anciens camarades écologistes surpris et déçus. Sans vraiment les convaincre : la volée de bois vert ne s'est pas faite attendre.

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