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Pétrole - Page 23

  • Bordeaux. Des bornes de recharge pour voitures électriques, en attendant la Zapa

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    Borne de recharge pour véhicule électrique, Bordeaux, quai Richelieu,  6 juin 2012. Photo SO/Laurent Theillet

    Une vingtaine de bornes de recharge pour véhicules électriques vont apparaître à Bordeaux d'ici à 2015. Comme l'a expliqué le 7 juin à "Sud Ouest" le directeur général de services techniques de la ville, Pierre Milovanovitch, elles visent les particuliers qui hésitent encore à se lancer d'ans l'achat de ce type de voitures, en raison de leur coût, de leur faible autonomie (100 à 150 km en moyenne) et de la difficulté majeure de touver des stations où recharger les batteries. Les bornes prévues à Bordeaux seront là pour éviter aux Bordelais le coup de la panne, gratuitement et rapidement. Et les inciter auparavant à passer à l'acte d'achat d'un véhicule électrique, afin de réduire la pollution de l'air en ville. Le tout en attendant l'éventuelle mise en place à Bordeaux d'une Zapa (Zone d'actions prioritaires pour l'air), dont le décret d'application est passé au Journal officiel le 13 mars dernier.

    Rouler à l'électrique : un leurre écologique ?

    Bon. Un tantinet "bobo-écolo bon-chic bon-genre", la borne de recharge électrique gratuite, me direz-vous. Et pas forcément durable. Pour une fois, je ne vous donnerai pas entièrement tort. L'achat de véhicules électriques est en effet encore réservé aux personnes munies d'un porte-feuille bien garni qui, si elles ont vraiment besoin d'une voiture pour des parcours longs, ont en outre recours à une deuxième voiture carburant aux énergies fossiles : ça peut faire plaisir à l'industrie automobile qui a besoin de se refaire une santé. Mais ce n'est pas terrible pour améliorer la qualité de l'air et réduire l'encombrement des villes. Enfin, proposer une recharge gratuite des véhicules, même en guise de dépannage, c'est plutôt écologiquement étrange : cela n'encourage pas à économiser l'électricité... Et ça donne un petit coup de pouce à des catégories sociales qui n'en n'ont pas vraiment besoin pour pouvoir continuer à rouler. Et pourtant l'électrique, pour les voitures, c'est bien plus propre...

    Trop mortel, le diesel

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    Photo AFP

    Les conséquences désastreuses sur le climat des émissions de gaz à effet de serre, auxquelles contribue largement le transport automobile, sont déjà bien connues. Il est aussi désormais avéré que les 24 millions de véhicules diesel, qui représentent aujourd'hui près des deux tiers des véhicules en circulation en France, ont un impact terriblement nocif sur la santé. Asthme, allergies,maladies respiratoires chroniques, risques de cancers du poumon... Selon Bruno Guibeaud, Président d'Europe Qualité Expertise (EQE) le diesel, poison invisible, "représente une bombe à retardement comparable à l'amiante". Il précise dans une interview au "Parisien" le 5 juin dernier, que les moteurs diesel produisent en effet en quantité des particules fines très nocives ainsi que de l'oxyde d'azote, un gaz empoisonné. Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS, 42.000 morts seraient dues chaque année en France aux particules fines dégagées par le diesel, que le moteur soit neuf ou vieux. Ce qui fait dire à Bruno Guibeaud, dans l'"Express" du 9 juin : "Rouler avec un Diesel, c'est criminel." Il est donc impératif de chercher à rouler avec un carburant plus propre, voire à l'électricité. Mais avant tout, de moins rouler.

    L'électrique, c'est plus "propre", mais, mais, mais ...

    mia angouleme.jpgLorsqu'elles roulent, les voitures électriques comme la Mia d'Heuliez (ci-contre) n'émettent pas de CO2, ni de particules fines dangereuses pour nos poumons. Mais elles sont loin d'être l'unique réponse durable aux problèmes écologiques des villes, en matière de pollution de l'air, de transport et de mobilité pour leurs habitants. Les écolos se tuent à le répéter : vouloir substituer à l'identique le nombre de voitures particulières en circulation fonctionnant aux carburants classiques par des véhicules électriques, serait une aberration écologique. D'abord parce le bilan carbone d'un véhicule électrique pour sa fabrication est loin d'être plus léger que celui d'une voiture conventionnelle. Ensuite, parce qu'il faudrait produire davantage d'électricité pour les faire rouler, ce qui n'est pas la meilleure idée pour sortir du nucléaire sans avoir encore développé les énergies renouvelables, et ne permet non pas de répondre à l'impératif de récuction de notre facture énergétique. Enfin, parce que l'objectif premier, pour une société durable et vivable, reste de parvenir à réduire précisément le nombre de voitures en circulation... Et à faire évoluer les usagers vers des modes de transports alternatifs à la voiture. Pour également fluidifier et apaiser la circulation, entre autres. Une ville avec le moins de voitures possible, qui garantit la mobilité à tous ses habitants, en fonction de leurs besoins et capacités physiques, c'est encore ce qu'il y a de plus écologique !

    Les voitures conventionnelles améliorées plus "vertes" que les voitures hybrides ?

    Une étude récente publiée par l'Institut allemand d'écologie appliquée révèle en outre que si les voitures conventionnelles pouvaient gagner fortement en efficacité énergétique d'ici 2030, elles feraient  baisser de 25 % les émissions de gaz à effet de serre, alors que les voitures hybrides qui deraient représenter d'ici 2030, 14 % du parc allemand, ne feraient baisser les émissions de gaz à effet de serre que de 6 %. Cette étude commandée par le ministère allemand de l'Environnement, insiste pour qu'on n'oublie pas la recherche liée à l'amélioration des performances énergétiques des voitures à essence. Et souligne que le succès des véhicules électriques est lié avant tout au développement des énergies renouvelables, dont la part "verte" pourraient représenter le volume en térawatteures nécessaire à leur appétit énergétique...

    Rouler à l'électrique : quand on partage, c'est épatant

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    Hiriko, la première voiture pliable électrique Photo DR

    L'écologie, si c'est toujours vert, c'est rarement noir ou blanc. A Bordeaux comme ailleurs, ce type de bornes de recharge devrait surtout être un levier de développement intéressant pour le parc des véhicules électriques utilitaires et pour les futures voitures électriques d'Autocool (le système d'autopartage de l'agglomération bordelaise). Ou encore, pourquoi pas, pour de futurs parcs de taxis électriques ? Car l'électrique pour les voitures partagées, c'est top...  La Mia électrique est ainsi disponible en mode partage à Angoulême et le sera bientôt à Bordeaux. Et la mignonne petite Hiriko, voiture électrique pliable, est attendue avec impatience pour 2013 par les grandes métropoles du monde qui envisagent de la proposer en autopartage à la location. 

    Selon Avere France, la ville de Besançon vient ainsi d'inaugurer avec Parkeon des stations de recharge doubles, avec une borne pour les particuliers, entreprises, administrations et une pour lesvéhicules en autopartage. Et l'usage est payant, avec un forfait  réglé via un horodateur. Nickel. Enfin, si elles étaient prévues pour permettre également aux deux roues électriques de se recharger, le petit peuple vert serait aux anges...

    A Bordeaux, c'est Nissan qui régale

    Les deux premières bornes bordelaises (30.000 € pièce); gratuites pour les usagers, ont été installées par le constructeur automobile japonais Nissan, qui fait sa pub par la même occasion et prévoit d'installer en Europe 400 bornes de rechargement rapide pour véhicules électriques, dont 40 en France. Bordeaux compte lancer ensuite un appel d'offres pour installer une vingtaine de bornes de recharge rapide d'ici à 2015. Soulignons que la première, quai Richelieu, a quand même laissé les cyclistes bordelais interloqués : son installation a en effet occasionné l'interruption de la circulation des vélos sur la piste cyclable qui longe la Maison écocitoyenne. Du coup, les fans de la petite reine se demandent où les voitures vont se garer pour se recharger et espérent qu'il n'y aura pas de gêne pour les vélos et les piétons... Ce qui ne serait pas "durable" du tout. A suivre donc.

    Quant à la Zapa, rendez-vous sur Ma Planète, pour en reparler dès demain...

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI 

    EN SAVOIR PLUS

    • Tout sur la mobilité électrique sur le site d'Avere France: cliquer ICI
    • Les rapport de l'OMS sur la pollution de  l'air et les  particules fines : cliquer ICI
    • Qu'est-ce qu'une Zapa ? Pour tout savoir, cliquer ICI.
    • Les chiffres de vente de Nissan : Depuis un an, Nissan a vendu en Europe quelque 2.000 exemplaires de la Leaf, son véhicule compact 100% électrique. Son partenaire français Renault s'apprête à lancer à l'automne sa citadine électrique Zoé, qui pourra elle aussi être rechargée sur les bornes rapides de Nissan.

     

  • Mobilité. Rouler à l'hydrogène, ça gaze !

    Moteur à eau et générateur HHO

    Pour économiser l'énergie et diminuer les gaz à effet de serre, l'idée de base reste qu'il faut réduire nos déplacements en voiture. Mais on aurait quand même du mal à se passer totalement de nos chères bagnoles. Développement des transports en commun, y compris fluviaux ou maritime, vélo, covoiturage, autopartage, véhicules électriques, voitures plus légères et plus propres consommant moins d'essence... la diversité de la palette des moyens permettant de réduire l'usage de l'automobile et de réduire consommation de carburant et pollution est aujourd'hui bien connue. Mais il reste encore des niches à explorer.

    Rouler à l'hydrogène

    C'est l'histoire incroyable du "moteur à eau", non émetteur de CO2. Relativement délaissé jusqu'à présent en France, l'hydrogène intéresse de nombreux constructeurs automobiles aux Etats-Unis, en Europe et au Japon. Communément appelés « moteurs à hydrogène » ou « moteurs à eau », les piles à combustible pourraient bien faire rouler les voitures électriques de demain. Car l'hydrogène est un gaz qui a de l'avenir... Mais s'il est l'élément le plus simple et le plus abondant de l'univers, il est aussi très peu présent sur Terre à l'état simple. Il doit donc être transformé, conditionné, transporté et stocké. Chacune de ces étapes consomme de l' énergie, largement produite par combustion d'énergies fossiles comme le charbon ou le pétrole. Le développement de centrales hydroélectriques, photovoltaïques ou d'éoliennes est donc essentiel pour que des véhicules électriques propres à grande échelle aient une chance de voir le jour. L'hydrogène intéresse aussi bien sûr la filière nucléaire et selon le CEA, l'éclosion du marché de la voiture électrique à batterie prépare le terrain à l'avènement des technologies de l'hydrogène et des piles à combustible. Le CEA possède 16 brevets sur cette technologie et espère pouvoir développer une application pré-industrielle en 2015.

    HHO : le bon plan pour rouler plus propre et moins cher

    En attendant le jour "H", des solutions existent pour convertir les voitures classiques en véhicules roulant à l'hydrogène. Un système encore peu connu permet en effet d'équiper son véhicule polluant d'un système afin de le convertir en un engin presque propre, tout en diminuant aussi sa consommation de carburant. Suggéré par un fan de Ma Planète, ce procédé est celui du kit générateur d'hydrogène, HHO (hydrogène-hydrogène-oxygène) qui revient à faire fonctionner le moteur avec de l'eau, par électrolyse.

    Une belle arnaque ? Non. Didier Letac, qui habite à Saint-Paul-les Dax (Landes), a équipé voici un an sa R25 Turbo d'un tel kit à hydrogène est formel : "Mon véhicule a considérablement réduit ses émissions de gaz à effet de serre et qu'il roule désormais avec 5,5 litres aux 100".

    Un kit générateur d'hydrogène... Mais qu'est-ce que ça peut bien être ? Renseignement pris sur internet,  les forums  forums de discussions et les sites professionnels en tout genre abondent : la toile ne parle que de ça... Selon les sites commerciaux, comme  HHO France Energy Plus,  ou Kit HHO on peut effectivement économiser du carburant avec des générateurs d'hydrogènes. Il suffit d'utiliser son carburant habituel avec l'hydrogène produit dans sa voiture par un processus appelé électrolyse.

    Comment parvenir à produire cet hydrogène ?

    C’est en réalité très simple : on n'a pas à toucher au moteur lui-même. Les sites commerciaux proposent à la vente une technologie, le kit d'hydrogène, que l'on peut installer dans sa voiture sans l'aide d'un mécanicien ou d'un garagiste. A condition toutefois de savoir un peu ce qu'il y a sous le capot de sa voiture, ce qui n'est absolument pas mon cas... Placé sous le capot, le générateur HHO fonctionne à l’allumage du véhicule et permet de créer de l’hydrogène à partir de l’eau en suivant le processus de l’électrolyse. L’électrolyse permet de diviser une cellule d’eau en atome oxygène et hydrogène. L’hydrogène sera ensuite acheminé dans le moteur et permettra une meilleure combustion de votre carburant fossile ce qui réduit la consommation de carburant.

    Un système parfaitement légal

    L'installation d'un générateur d'hydrogène est réversible, et ne touche pas physiquement au moteur ni au réservoir du carburant. Ce dispositif n'a donc pas besoin d'un agrément particulier de la part de la DRIRE, ni d'un processus d'homologation, ou de l'accord d'un régime d'assurance. Il n'existe pas de texte de loi qui interdise l'utilisation des générateurs hydrogène pour l' automobile en France. Il n'y a pas besoin d'homologation particulière, car les kits sont considérés comme des économiseurs de carburant (arrêté du 26/02/1976 modifié le 26/12/1997), qui ne changent pas les caractéristiques du véhicule.

    Quels sont les avantages de la technologie hydrogène ?

    Selon les promoteurs de cette technologie, n'y a que des avantages à utiliser les kits à hydrogène. En bons écolos, nous en retiendrons trois principaux.  On réduit de façon sinificative la consommation du carburant, en ville comme sur la route.  On réduit aussi ses émissions de CO2, la combustion étant réalisée de manière plus efficace. On réduit enfin les bruits du moteur, grâce à l´effet de l'hydrogène dans le cycle de combustion. Seule la durée de vie du moteur est allongée... Ecolo et durable, donc.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    COMBIEN CA COUTE ?

    • Les prix des kits proposés par HHO vont de 139,90 € à 240,50 €. Il en existe aussi pour camions. Plus cher : 139,90 € et 224,90 €. Chez Kit HHO, ils vont de 199 € à 399 € (pro).


  • La nouvelle ministre de l'Ecologie et la facture énergétique de la France

     exportation,importation,facture énergétique

    Nicole Bricq, ministre de l'Ecologie, mai 2012 Photo AFP

    C'est un premier dossier lourd et attendu pour Nicole Bricq, la nouvelle ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie : la facture énergétique française vient de battre un record, en s'établissant à 63 milliards d'euros sur douze mois à fin février. Soit une hausse de 27 % par rapport à la période des douze mois précédents.

    Déficit commercial historique

    Selon le journal les Echos du 21 mai, les chiffres publiés par les services de Nicole Bricq révèlent une nouvelle et nette aggravation du déficit commercial français en matière d'énergie. En février, dernier mois dont les données sont connues, la facture énergétique française a atteint un nouveau record de 5,8 milliards d'euros, comparable à celui d'octobre 2011. Et, sur l'ensemble des douze derniers mois, l'écart entre les exportations et les importations culmine à 63 milliards d'euros. Du jamais vu.

    exportation,importation,facture énergétiqueCher pétrole

    Pour l'essentiel, cette aggravation est liée aux importations de pétrole, avec la hausse bien connue des prix de l'or noir qui alourdissent la facture. Et ce, même si la France consomme et en achète moins de produits pétroliers, depuis plusieurs mois. Le pétrole représente à lui seul près de 51 milliards d'euros, soit 81 % de la facture énergétique totale, le reste étant dû surtout aux achats de gaz naturel.

    exportation,importation,facture énergétiqueL'électricité nucléaire inopérante pour réduire la facture

    L'électricité, avec le nucléaire, réduit la facture énergétique française. C'est un des arguments traditionnels avancé par les défenseurs de la filière électronucléaire, avec celui de l'indépendance énergétique du pays dans ce secteur : la France exporte généralement ses surplus d'électricité grâce au  nucléaire. Or, en février dernier, exportations et importations de courant ont été équilibrées « en raison des conditions climatiques exceptionnelles », indique le ministère. Si bien que le solde commercial de la filière électrique est tombé à 2,4 milliards d'euros en cumul sur douze mois. Ce qui est largement insuffisant pour compenser l'énorme déficit en matière d'hydrocarbures.

    Pas d'état de grâce pour la nouvelle ministre de l'Ecologie

    Le gel pour trois mois du prix de vente des carburants, promis par François Hollande durant la campagne électorale de l'élection présidentielle, ne simplifiera pas la donne de la ministre de l'Energie, qui, également en charge de l'Ecologie, devrait avoir aussi pour objectif la réussite de la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une tâche ardue attend donc Nicole Bricq, surtout connue pour avoir battu Jean-François Copé à Meaux, aux législatives de 1997, et spécialiste des finances publiques plus que des questions écologiques et environnementales. Même si l'écologie n'est pas vraiment pour elle "terra incognita".

    exportation,importation,facture énergétiqueNicole Bricq, une pro de la fiscalité environnementale

    Charentaise (elle est née le 10 juin 1947 à La Rochefoucauld),  la nouvelle ministre de l'Ecologie a fait ses études supérieures à Bordeaux, où elle a obtenu une maîtrise en droit privé en 1970. Conseillère technique de 1992 à 1993 au cabinet de la ministre de l'environnement d'alors, Ségolène Royal, elle a produit par la suite, en 1998, un rapport d'information sur la fiscalité environnemnentale, en suggérant notamment une réforme de la fiscalité au service de l'environnement  et un renforcement de l'application du principe pollueur-payeur.  Entrée au Sénat en 2011, inscrite au pôle écologique lors du dernier congrès socialiste, l'élue socialiste s'est révélée une farouche opposante des compagnies pétrolières souhaitant extraire du gaz de schiste dans son département, la Seine-et-Marne. Nicole Bricq a même déposé une loi, qui n'a pas été adoptée, demandant l'abrogation des permis et interdisant l'exploitation du gaz de schiste sur le territoire.

    Son profil de "fiscaliste verte", qui a également planché pour François Hollande sur des pistes de réforme fiscale pour le quinquennat à venir, lui attire finalement la bienveillance des organisations écologistes. Ces dernières attendaient plutôt Cécile Duflot à l'Ecologie, mais elles ont accueilli assez favorablement la nomination de Nicole Bricq, en lui reconnaissant une "culture écolo" et en soulignant que, pour réussir la transformation écologique de la société, une des premières nécessités aujourd'hui reste de trouver les financements nécessaires, dans un contexte budgétaire rendu ultra-tendu par la crise.

    Beaucoup de pain sur la planche, donc, pour la nouvelle ministre de l'Ecologie...  Reste à savoir si le pain sera bon et bio et si la planche ne sera pas savonnée.

    Cathy Lafon

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