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Pétrole - Page 22

  • Conférence environnementale J-1. Et vous, quelles sont vos attentes ?

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    La Conférence environnementale s'ouvre demain... La tension est à son comble dans les rangs écolos : c'est utile, pas utile, on y va, on n'y va pas, on ne sait toujours pas qui y sera, de toutes façons ça sert à rien, l'écologie va encore se faire avoir...

    hulot afp.jpgSur le sujet, ça buzze, ça discute ferme et depuis deux mois, on a tout entendu et son contraire sur le grand-rendez vous écolo promis et tenu par François Hollande. De Greenpeace, qui s'est posé la question de sa participation, et réclame un moratoire sur les travaux à la centrale de Fessenheim et les gaz de schiste, à Nicolas Hulot, qui estime que la Conférence environnementale, doit servir de "piqûre de rappel" sur les enjeux liés à la préservation de la planète, en déclarant à l'AFP : "C'est bref, que personne ne se fasse d'illusions, ce n'est pas là qu'on va définir la mutation écologique, mais on peut définir une vision et un échéancier". Et qui rejoint aussi Greenpeace sur la question du moratoire sur les gaz de schiste. Sans compter les professionnels du développement durable, dont la filière des énergies renouvelables, en pleine déroute suite aux atermoiements du gouvernement précédens dans leur secteur industriel.

    On veut pouvoir respirer

    Les filières françaises du solaire et de l'éolien, au bord de l'asphyxie, attendent elles aussi avec impatience la conférence environnementale de la fin de semaine pour découvrir les mesures de soutien d'urgence promises par la ministre de l'Ecologie Delphine Batho.  "Il y a des mesures possibles en peu de temps. Cela permettrait aux entreprises d'être encore vivantes avant la fin du débat sur l'énergie de 2013", plaide Jean-Louis Bal, le président du Syndicat des Energies Renouvelables (SER) et le seul représentant des filières figurant sur la liste des invités. 

    eolien mer.jpgLa situation est particulièrement grave pour le photovoltaïque, victime de la conjonction des effets de la crise, de la concurrence chinoise soupçonnée de dumping par les Occidentaux ainsi que des réguliers tours de vis donnés aux subventions françaises depuis fin 2010. Mais pour l'éolien, ce n'est pas mieux. Jusqu'ici plutôt mieux portant, il a vu sa situation se dégrader ces derniers mois, un coup de frein qui s'est traduit par une chute de 58% des raccordements au premier semestre. Si l'éolien en mer reprend son souffle, avec le lancement du deuxième appel d'offres, l'éolien terrestre est toujours dans l'impasse : la loi Littoral impose que les éoliennes bordant les côtes soient près de zones déjà construites, alors même que la loi Grenelle 2 interdit, ellen toute éolienne à moins de 500 mètres d'une habitation...

    Esoleils.jpgt la filière du bio, les attentes des Français en matière de santé et d'environnement, la biodiversité, les nitrates, les pesticides, l'eau, l'air, les gaz de schiste... Tout ça en deux jours ?

    Je sais pas vous, mais finalement, dur d'avoir un avis qui permette de briller à la machine à café, ou au prochain dîner en ville... D'où l'idée de concocter un petit tour d'horizon des attentes de plusieurs représentants associatifs, de professionnels du développement durable et d'élus de la région (et un poil au-delà), que vous découvrirez demain vendredi 14 septembre sur Ma Planète,  le jour J de la Conférence.

    Sur un petit panel représentatif (impossible d'être exhaustif, il y a en réalité un monde fou chez les écolos !), presque tout le monde a répondu à Ma Planète. Et vite. Ca fait plaisir. Vous allez voir, les réponses sont belles, intelligentes, concernées, pertinentes... Les attentes sont nombreuses, ultra-précises et globalement, au-delà du blabla, on attend une véritable écoute et des actes qui traduiraient enfin le changement vers une société écologique. Pas vraiment dans une confiance béate... Mais avec une immense détermination. 

    A lire demain sur Ma Planète : "Alors, moi, qu'est-ce que j'attends de la Conférence environnementale ?".

    Le bonus : et vous ?

    Comme il n'y a vraiment pas de raison pour que ce soit toujours les mêmes qui bossent, à vous la parole : quelles sont vos attentes ? Etes-vous, sereins, optimistes, inquiets, pessimistes, pour vous "c'est mort", ou cela ne vous intéresse absolument pas ? 

    En deux lignes, envoyez votre point de vue, en cliquant ICI.  Il sera publié ultérieurement (à condition qu'il soit ultra-court et respecte la politesse...). Vous pouvez aussi poster un commentaire, comme d'habitude.

    Cathy Lafon


  • Energies renouvelables : le soleil se lève sur le Japon

    Après les chocs de Fukushima et des printemps arabes en 2011, une nouvelle révolution secoue la planète en 2012. Elle est verte et vient d'Extrême-Orient. Traumatisé par le drame de Fukushima et privé de la quasi-totalité de son parc nucléaire depuis mars 2011, le Japon a décidé de marcher au soleil et au vent et met toute son énergie à faire décoller les renouvelables. Pile-poil en phase avec le  rapport du 5 juillet de l'AIE (l'Agence internationale de l'énergie) qui situe à + 40 % la croissance de la production mondiale d'énergies vertes d'ici à 2017.  Au pays des samouraïs et des kamikazes, on s'en doute, on ne fait pas les choses à moitié. Motivé à bloc, le Japon risque fort de rattraper rapidement son retard pour prendre la tête des pays industrialisés en matière d'énergies vertes.

    Une loi "accélérateur d'énergie renouvelable"

    edano.jpgUne loi de soutien aux renouvelables, entrée en application le 1er juillet, oblige désormais les compagnies d'électricité nippones à acheter le courant produit par les panneaux solaires, les éoliennes et la biomasse à un tarif plus élevé que celui du marché. Ce soutien doit permettre aux producteurs d'énergies renouvelables de se développer, d'innover pour réduire leur coût de production et in fine d'augmenter significativement leur part dans le bouquet énergétique de la troisième puissance économique mondiale. Pour le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie japonais (Meti), Yukio Edano : "Cette loi doit servir d'accélérateur pour les énergies renouvelables".

    solaire,eolien,photovoltaïque,fukushima,japon,loiVoilà qui va faire rêver les industriels français des ENR, notamment ceux de la filière éolienne dont le syndicat vient de quitter le Syndicat des énergies renouvelables. Si dans sa première intervention publique, début juillet, la nouvelle ministre de l'Ecologie, Delphine Batho (photo AFP ci-contre) a affirmé l'importance stratégique de la biomasse dans la transition énergétique, certains craignent qu'elle ne l'ait fait au détriment de l'éolien qui a lancé un appel au gouvernement, pour que des mesures d'urgence soient prises en sa faveur. Il faut dire que, étranglée par les mesures restrictives du Grenelle 2 de l'environnement, la puissance installée en éolien en France a baissé de 70 % au premier trimestre 2012... Or selon Delphine Batho, la biomasse serait appelée à représenter 50 % de la production d'énergie française renouvelable. Décidément, la France a bien du mal à diversifier son "mix"...

    Comment compenser 30 % d'électricité en moins...

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    Vue aérienne de la centrale de Fukushima, 13 mars 2011

    Comment retrouver 30 % d'énergie sans émettre d'avantage de gaz à effet de serre ? L'équation énergétique japonaise est simple sur le papier. Mais pas autant dans la vraie vie. Seize mois après l'accident nucléaire de Fukushima, l'archipel ne compte plus sur le nucléaire qui assurait près de 30% de la production d'électricité nationale. Aux oubliettes, les plans prévoyant l'augmentation de cette part à 53% d'ici à 2030. Après avoir vécu plusieurs semaines sans un seul réacteur actif sur 50, l'Empire du soleil levant a été contraint de relancer une tranche nucléaire dimanche 1er juillet, afin d'affronter les besoins en électricité des entreprises, accrus par la période estivale particulièrement gourmande en énergie au Japon. Les fortes chaleurs rendent la vie quasi impossible sans un minimum de climatisation dans les mégalopoles. L'Etat japonais a cependant dû passer outre la forte opposition des populations et des autorités locales, traumatisées par une catastrophe qui a contraint près de 100.000 personnes à quitter leur maison et a entraîné d'importantes contaminations radioactives.

    ... tout en réduisant de 25 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 ?

    C'est que la suite de l'équation la complique lourdement. Avec la production hydraulique, la part des renouvelables atteint péniblement 10 % au Japon qui tirait jusqu'en mars 2011 moins de 2% de son électricité du solaire, de l'éolien, de la géothermie et de la biomasse. Les nippons sont parmi les derniers de la classe des pays industrialisés dans ce domaine. Outre la sobriété énergétique forcée, la paralysie quasi-totale du parc nucléaire depuis Fukushima n'a donc été compensée pour l'instant que par l'augmentation de la production des centrales thermiques, fonctionnant au gaz, au charbon ou au pétrole que l'archipel, dépourvu d'énergies fossiles, doit massivement importer. S'il en reste là, le Japon peut dire adieu à son engagement à réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020, par rapport à 1990.

    Sobriété énergétique et énergies renouvelabes

    Bon sang, mais c'est bien sûr ! La voilà la solution : l'écologie ! Et d'un, le Japon a enclenché des mesures d'économies d'énergie drastiques (réduction des éclairages publics, enseignes commerciales, climatisations, escalators... ), insuffisantes naturellement à compenser la part de l'électricité nationale qui n'est plus produite par le nucléaire (environ 30 %). Et de deux, les Japonais cherchent aussi dans l'urgence, depuis plus d'un an, des solutions énergétiques alternatives au nucléaire. Et ils sont prêt à y mettre le prix : "Des surcoûts sont nécessaires pour augmenter la part des énergies renouvelables et en finir avec notre dépendance au nucléaire", explique M. Edano.

    Le nouveau bouquet énergétique japonais fleurira cet été

    solaire,eolien,photovoltaïque,fukushima,japon,loiDéclinaison de la loi entrée en vigueur au 1er juillet, les contours du nouveau bouquet énergétique japonais, qui tiendra compte du nouveau contexte post-Fukushima et accordera davantage de place aux sources renouvelables, sera présenté cet été par le Premier ministre, Yoshihiko Noda. Les projets les plus ambitieux concernent Fukushima. La maison de commerce japonaise Marubeni et une dizaine d'autres entreprises nippones ambitionnent en effet d'installer une importante ferme d'éoliennes flottantes au large de Fukushima (image de synthèse ci-contre afin de fournir du courant à 100.000 ménages. Ce serait une grande première mondiale.

    Le soleil qui s'est levé sur le Japon...

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    Le projet de plus grande centrale solaire du Japon DR

    Sans attendre le feu vert gouvernemental, nombre d'entreprises nippones se sont dores et déjà lancées dans la construction de parcs solaires, même si la production de courant par ce biais coûte aujourd'hui au Japon au moins trois fois plus cher que la technologie nucléaire ou l'énergie fossile.

    parc solaire japon.jpgDans l'ensemble de l'archipel, il y aurait actuellement en construction ou en projet plus de 100 fermes de panneaux photovoltaïques d'une puissance unitaire de plus d'un mégawatt, selon les décomptes du groupe d'information économique Nikkei. La firme Kyocera a annoncé la construction d'une centrale solaire de 70 mégawatts permettant d'approvisionner quelque 22.000 habitations dans la préfecture de Kagoshima (sud-ouest). Le  groupe de télécommunications mobile Softbank prévoit la mise en place de la plus grande centrale solaire du Japon dans l'île septentrionale de Hokkaido, après avoir inauguré le 1er juillet un petit parc photovoltaïque à Kyoto (photo AFP ci-contre).

    ... illuminera Fukshima en 2015

    Alors que des habitants reviennent progressivement et que les travaux de décontamination et reconstruction se précisent, la municipalité de Minamisoma située à  dans la zone sinistrée de Fukushima, à 30 km de la centrale, souhaite créer un modèle de ville plus sûre, plus écologique et à fort rendement énergétique. Parmi les principaux chantiers, le conglomérat industriel Toshiba s'apprête ainsi à bâtir un vaste parc solaire devant alimenter quelque 30.000 foyers à Minamisoma. La mise en place des équipements solaires devrait débuter cette année pour une entrée en exploitation en 2014.

    Le mot de la fin

     "Si nous continuons de construire des panneaux solaires et d'investir, cette énergie sera d'ici 20 ans non seulement la source la plus sûre de production d'électricité, mais aussi la moins chère", estime le PDG du groupe, l'antinucléaire Masayoshi Son, bien décidé à aider son pays à rester, plus que jamais, l'Empire du soleil levant. Un discours pas vraiment éloigné de celui du patron français de SolaireDirect, Thierry Lepercq, qui pronostique aussi que l'énergie solaire sera bientôt la moins chère au monde... C'est drôle, ce qui attire encore la dérision en France, semble plus que réaliste au Japon...

    Ces Japonais, moi, je les kiffe grave. Pas vous ?

    Cathy Lafon

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  • Climat. Bordeaux-Bering-Bordeaux : l'expédition "Coriolis 14" au secours de l'Arctique

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    Départ du volier Coriolis 14, pour un tour du monde par les deux pôle. La Rochelle, 21 juin 2012 Photo DR

    Décidément, l'Arctique et sa banquise sont l'objet de bien des attentions, par ces temps de réchauffement climatique.  Deux expéditions lancées simulanément en juin, celle de Greenpeace et celle de "Coriolis 14 BXBBX", en témoignent.

    La banquise a perdu 30 % de sa surface en 30 ans

    Si le réchauffement climatique avec la fonte des glaces réjouit  les industriels extracteurs d'énergies fossiles, de la  pêche et du transport maritime, l'avenir de la banquise inquiète grandement les écologistes et les scientifiques. C'est que l'Arctique fond désormais bien vite : la banquise a perdu 30% de sa surface en 30 ans, et pourrait disparaître complètement l’été d’ici à 2030. Avec pour corollaires, l’accroissement du réchauffement des eaux de l’océan arctique et la fonte des glaciers du Groenland, deux paramètres de l’élévation du niveau marin, et du renforcement du changement climatique global en cours.

    2016, un été sans glace dans l'Arctique ?

    arctique.jpgUn spectaculaire retrait de la banquise a déjà été atteint il y a quatre ans, en 2007, où, pour les glaciologues, l’Arctique est entré dans un nouveau régime climatique et probablement la planète avec lui. L’été 2011, année la plus chaude dans l'Arctique depuis 50 ans, a remis une nouvelle fois les pendules de la planète à l’heure : si la tendance actuelle se poursuit, c’est désormais dans environ cinq ans, dès 2016 (entre 2013 et 2019), que l’océan Arctique pourrait être libre de glace à la fin de l’été. D’autres experts, moins pessimistes, tablent sur un été sans glace entre 2020 et 2050. Bien sûr, la banquise devrait toujours se reformer en hiver.

    Greenpeace et "Coriolis 14" au secours de l'Arctique

    Greenpeace a lancé, le 22 juin dernier, sa plus grande campagne de mobilisation de l'opinion pour sauver l'Arctique. Ses travaux scientiques démarrent précisément aujourd'hui, avec une équipe de scientifiques, partie le 29 juin de l'archipel norvégien du Svalbard, pour travailler à produire la première modélisation en trois dimensions de la calotte glaciaire arctique.

    La veille,  le jeudi 21 juin à 21 h, une autre expédition, bordelaise celle-ci, était partie depuis La Rochelle à  bord du "Coriolis 14", un voilier de 24 mètres. Son objectif : faire le premier tour du monde à la voile via les deux pôles, pour alerter l'opinion sur les problèmes écologiques du réchauffement climatique. Et permettre à chacun de vivre en direct l'expédition, sur internet et les réseaux sociaux.

    L'expédition Coriolis Bordeaux-Bering-Bordeaux, baptisée BXBBX est une pionnière du genre. Reportée d'un an, en raison d'avaries sur le bateau, elle est le fruit du rêve de Daniel Boulogne, qui confiait à "Sud Ouest" en 2011 : "Depuis Magellan, le tour du monde a été fait de l'est à l'ouest, mais jamais du nord au sud... Avant, pour passer le détroit de Béring, il fallait un brise-glace. Aujourd'hui, si je tente l'expérience à la voile, c'est que la glace a fondu."

    titouan.jpgTitouan Lamazou pour parrain

    Passer du rêve à la réalité, c'est rarement simple. Il a fallu bien sûr réunir les fonds nécessaires (le montant du coût de l'expédition ne nous a pas été communiqué), des soutiens et des sponsors, pas forcément financiers mais surtout donateurs en nature ou en image de marque, constituer un équipage et mettre au point le bateau... Parmi les soutiens, celui du célèbre horloger Michel Herbelin dénote un enthousiasme communicatif pour le projet écologique, qui ressort sur la page d'accueil du site internet de Coriolis 14 : la marque de montres y fait en temps réel le chrono virtuel de l'expédition. Chaque membre de l'équipage est en outre équipé d'un modèle de montre Herbelin.

    Le projet, parrainé par le navigateur Titouan Lamazou, reste privé, même s'il a de nombreux partenaires institutionnels, comme l'Unesco, le ministère de l'Ecologie et du développement durable, la ville de Bordeaux ou la Communauté urbaine de Bordeaux. Complexe à monter, il passait même pour déraisonnable aux yeux de certains. Et pourtant... Motivé par l'urgence qu'il y a à démontrer concrètement les changements climatiques et à alerter l'opinion sur la nécessité de protéger la planète, Daniel Boulogne est enfin parvenu à réaliser son rêve, avec toute son équipe : le 22 juin, "Coriolis 14" a bien quitté le port de La Rochelle, destination le détroit de Bering puis le cap Horn, avant de rejoindre son port d'attache.

    14 escales, symboles du réchauffement climatique

    Si le nom du bateau est symbolique : " Coriolis 14 ", comme la force de Coriolis maximale aux deux pôles et l'affixe 14 afin d'évoquer le carbone 14, marqueur du temps, les escales de son équipage le seront tout autant. 14 sites considérés comme "symboliques" du réchauffement climatique, accueilleront ses sept membres, pour y rencontrer scientifiques et habitants et recueillir leurs témoignages, observations et analyses sur l'impact local des effets du changement climatique. Des escales aux noms magiques et synonymes d'aventure : les îles Féroé, le Spitzberg, Nome (Alaska), l'ïle Socorro, Clipperton, les Galapagos, l'île de Pâques, l'île de Robinson Crusoé, Ushuaïa, la Géorgie du Sud, Trinidade, Fernando de Noronha et l'île de Gorée.

    A chaque escale, l'équipage réalise un documentaire et poste sur internet une pastille vidéo, qui fait le point sur l'expédition et permet aussi de visionner les interviews des scientifiques.

    coriolis feroe.jpgPremière escale, le 29 juin, aux îles Féroé. L'équipage de "Coriolis 14" a rencontré Pal Weilhe, checheur danois en médecine, spécialiste des conséquences de la pollution émises en France et en Europe, sur les populations les plus septentrionales de l'Europe. Pour visionner la première vidéo : Cliquer ICI

    "spitzberg.jpgCoriolis 14" a ensuite mis le cap le 3 juillet, vers le Svalbard et le Spitzberg, au nord de la Norvège. Là même d'où l'expédition scientifique de Greenpeace est partie le 29 juin...    

    L'expédition "Coriolis 14" parviendra-t-elle à convaincre les habitants de la planète Terre qu'ils vivent au-dessus de leurs moyens "naturels" et qu'ils doivent changer leurs habitudes, avant qu'il ne soit trop tard, comme le souhaite ardemment son initiateur, Daniel Boulogne ?

    Qu'espérer de mieux ? D'ici là : "Bon vent, Coriolis !"

    Cathy Lafon

    POUR SUIVRE L'EXPEDITION "CORIOLIS 14"

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