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Media - Page 16

  • "Tous au Larzac", avec José, Marizette, Christiane et les autres:c'est ce soir, sur Arte

    tous-au-larzac.jpg

    Un certain José Bové est, avec Marizette, Christiane, Pierre et  Léon, l'une des stars, drôles et émouvantes du documentaire  "Tous au Larzac", dans lequel Christian Rouaud retrace une incroyable lutte : celle des paysans d'un plateau rural et magnifique, situé au centre de la France, contre l’Etat et l'armée. Arte le diffuse pour la première fois à la télévision ce soir. Et chance, c'est à 20h50 !

    TOUS AU LARZAC AFFICHE.jpgGardarem lo Larzac !

    Pot de terre contre pot de fer, David contre Goliath, "Tous au Larzac", c'est l'affrontement du faible contre le fort. Un combat déterminé et joyeux, qui a uni les défenseurs du Larzac dans un combat sans merci pour sauver leurs terres, mais parfois aussi éprouvant et périlleux. Et surtout gagné. Ce qui est rarissime dans l'histoire des luttes écologiques et sociales. A part l'abandon du projet de construction de la centrale nucléaire de Plogoff en  Bretagne, en 1981, on a beau se creuser la cervelle, on ne voit pas d'autre exemple similaire.

    chrisian rouaud.jpgUn western épique

    Comme "Paysan et rebelle, un portrait de Bernard Lambert" (2002) et "Les Lip, l’imagination au pouvoir" (2007), les deux premiers volets de la trilogie, "Tous au Larzac " repose sur la parole de ses protagonistes. C'est pourtant le contraire d’un film bavard. Peut-être parce que les paysages grandioses et désertiques du causse "fabriquent de l’imaginaire tant et plus", avance le réalisateur Christian Rouaud. Le documentaire évoque en effet immanquablement un western, où le récit choral est porté par une incontestable dimension épique. Comme dans ses précédents films, Christian Rouaud joue aussi sur l’effet de surprise : l’engagement résolu dont témoignent ces activistes à la retraite se révèle à ce point porteur d’humour et d’aventure, qu'il bat définitivement en brèche l'image toute faite que certains pourraient avoir des militants écolos. "Tous au Larzac" enterre définitivement le mythe de tristes mangeurs de carottes et buveurs de tisanes bio, jamais contents et toujours condamnés à l'échec... Sur ce dernier point précis de l'échec, il est vrai que les temps modernes sont bien plus durs que les années 70 :  les militants qui luttent contre le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes pourraient en causer abondamment... On comprend qu'ils n'aient pas vraiment le sourire.

    tous-au-larzac (1).jpgQuelle histoire...

    Pour le Larzac, tout commence en 1971, lorsque le gouvernement, par la voix de son ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Radicale, la colère se répand aussi sec comme une trainée de poudre sur le causse. Les paysans se mobilisent et signent un serment : jamais ils ne cèderont leurs terres. Dans le face à face quotidien avec l’armée et les forces de l'ordre, ils déploient des trésors d’imagination pour faire entendre leur voix. Bientôt des centaines de comités Larzac naissent dans toute la France...  Et, dix ans de résistance plus tard, c'est une forme rare d'intelligence collective et de solidarité, qui les porte vers la victoire.

    Couronné du César du meilleur documentaire en 2012, "Tous au Larzac" a remporté en salles un grand et légitime succès public. Alors, ce soir, à vos télés !

    Cathy Lafon

    ► PRATIQUE

    PLUS D'INFO

  • Planète vidéo. Notre-Dame-des-Landes : "Le tarmac est dans le pré"

    France 3 s'intéresse lundi 28 octobre au conflit qui entoure le projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL pour les intimes), dans un documentaire inédit :  "Le Tarmac est dans le pré". Déjà diffusé en avant-première le vendredi 26 octobre sur internet par France 3 Pays de Loire avec un débat sur les réseaux sociaux relayé par France info, il fait le buzz sur le web.


    "Le tarmac est dans le pré" le documentaire... par France3PaysdelaLoire

    Pas si simple

    Signée Thibault Férié, l'enquête décortique les arguments des pro et des anti-NDDL dans un dossier devenu emblématique pour les écologistes.  Deux camps inconciliables et deux conceptions du monde qui s'opposent depuis 1965, dans la bataille du futur aéroport du Grand-Ouest. La querelle des anciens et de modernes, le retour à la bougie contre l'avenir radieux du progrès ? A l'heure de la triple crise économique, sociale et environnementale, avec la double nécessité de réduire les émissions de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique et de préserver les ressources énergétiques en voie de raréfaction, ce n'est pas si simple.

    Les forces en présence dans la "mère" des batailles écologistes

    A notre gauche : des élus de tous bords, de Loire-Atlantique et d'ailleurs, des écolos, des altermondialistes, mais aussi de simples citoyens qui défendent un territoire naturel et agricole et dénoncent un "grand projet d'infrastructure inutile", voire anti-économique  : selon les études qu'ils ont commanditées,  l'aéroport existant de Nantes pourrait parfaitement être rénové et agrandi.  A notre droite: un front d'autres élus de tous bords, de Loire-Atlantique et d'ailleurs, avec à leur tête le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes, mais aussi Vinci, un très gros groupe du BTP et d'autres entreprises.

    acipa logo.jpgEt au milieu, la ZAD

    L'enjeu du conflit, c'est la ZAD.  Pour les aménageurs  : la "Zone d’Aménagement Différé" et pour les opposants à l'aéroport ,(les Zadistes) :  la"Zone À Défendre".  Mais avant tout, un espace naturel de 1.600 hectares où travaillent et vivent des agriculteurs attachés à la défense de leurs terres, désireux de développer une agriculture péri-urbaine. Zone naturelle à l'écosystème fragile, la ZAD était aussi un territoire défendu par l'Europe dans le cadre des Directives  EauHabitats et Oiseaux, jusqu'au 17 septembre dernier où Bruxelles a fait savoir qu'y construire un aéroport ne mettrait pas la France en infraction avec la loi européenne sur l'environnement... Comprenne qui pourra. Un mois plus tard jour pour jour,  le Conseil d'Etat dans son arrêt du 17 octobre, en rajoutait une couche, en rejetant le recours du "Collectif des élus qui doutent de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes". Le collectif contestait la décision implicite de refus du Premier ministre d'abroger le décret du 9 février 2008 déclarant d'utilité publique les travaux nécessaires à la réalisation du projet.

    Mal barrée

    L'affaire semble désormais bien mal barrée pour les "anti-NDDL", même s'ils n'ont pas renoncé pour autant à la lutte. L'inauguration de l'"Ayraultport", comme le surnomment ses opposants aura-t-elle bien lieu en 2017, comme prévu, une fois les derniers recours en justice épuisés ? La lutte du pot de terre contre le pot de fer s'achèvera-t-elle dans les miettes du plus faible, comme bien souvent? 

    Bien connu des réseaux sociaux sous le mot dièse #NDDL, l'"affaire Notre-Dame-des-Landes" est devenue l'emblème d'un véritable choix de société, doublé d'un enjeu politique qui fait dire à José Bové sur twitter

    josé bové.pngSur aéroport Notre Dame des Landes "au premier coup de pioche les Verts doivent quitter le gouvernement" (10:16 AM - 22 Oct 2013 José Bové @josebove)

    Cathy Lafon

    PRATIQUE Rendez-vous sur France 3, lundi 28 octobre, à 23h20, pour un décryptage de #NDDL.

    LIRE AUSSI

  • Initiative : "Sud Ouest" s'engage dans le Challenge de la mobilité

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    Moins de stress, moins de pollution : et si on allait travailler en vélo ? Photo archives Sud Ouest / Fabien Cottereau

    Et c'est parti pour une nouvelle "semaine de la mobilité" ! Chaque année, cette semaine d'action européenne nous incite à favoriser les modes de déplacements alternatifs à la voiture. Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, lutter contre le changement climatique, économiser l'énergie, alléger nos factures et, cerise sur le gâteau : rester en bonne santé ! 73% des salariés viennent au travail en voiture... Cette année, du 16 au 22 septembre 2013, ce sont les "déplacements domicile-travail" que nous sommes invités à "repenser". 

    Le "Challenge de la mobilité"  à Bordeaux

    Dans ce cadre, l'agglomération bordelaise reconduit pour la troisième année consécutive l'opération régionale "Challenge de la mobilité", qui s'adresse aux entreprises et les incite à sensibiliser leurs salariés à adopter un autre mode de déplacement que la voiture. Relayé localement par la Cub (Communauté urbaine de Bordeaux), co-organisatrice, et TBC (l'opérateur du réseau de transport en commun bordelais), ce concours ludique compte cette année 113 entreprises inscrites. Pas mal...

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursLe journal "Sud Ouest", dont le siège est à  Bordeaux, y participe cette année pour la première fois. Pourquoi et comment ? Explications, avec  Stéphane Guillebaud, directeur Qualité, à l'initiative de la participation de l'entreprise de presse quotidienne régionale à ce Challenge.

    Le Challenge, késaco ?

    Stéphane Guillebaud : Le concept du concours est simple. L'entreprise incite ses salariés à s'inscrire le plus nombreux possible pour s'engager le 19 septembre, à venir travailler autrement qu'en voiture. A "Sud Ouest", les 60 premiers inscrits gagnent une Tickarte, une carte de transport gratuite 7 jours sur le réseau de transport en commun de l'agglo. Tram, bus, mais aussi VCub ou navette fluviale : c'est comme on veut et quand on veut.

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursPourquoi inscrire "Sud Ouest" au Challenge de la mobilité  ?

    SG : Mon idée est tout aussi simple. A Bordeaux, "Sud Ouest" occupe deux sites sur la rive droite : l'imprimerie, située quai de Brazza (photo ci-contre), près du nouveau pont Chaban, et la rédaction et l'administration, implantées un peu plus loin, dans le quartier de la Bastide, quai de Queyries. Le site de Bastide n'offre que peu de places de stationnement gratuites pour les salariés qui, s'ils ne peinent pas pour l'instant à trouver des places pour se garer dans les rues, se plaignent de ce que le stationnement leur coûte cher : avec le stationnement payant en ville, se garer, c'est payer ou l'amende... A Brazza, c'est l'inverse : l'entreprise dispose d'un grand parking surveillé et sécurisé, où une soixantaine de places libres sont disponibles pour accueillir d'éventuels véhicules. D'où l'idée d'inciter, grâce au Challenge, les salariés de Bastide qui viennent travailler en voiture à se garer à Brazza, pour rejoindre ensuite leur lieu de travail par l'une des trois lignes de bus qui desservent la Bastide en 3 minutes.

    Et l'opération: "Simplifiez vous la vie!", c'est quoi?

    SG : Une fois "Sud Ouest" inscrit au Challenge, la Cub et TBC ont réalisé pour l'entreprise une opération "Mobilité et parking : simplifiez-vous la vie!" clé en main. Avec des dépliants TBC personnalisés qui indiquent aux salariés l'emplacement du parking "Sud Ouest" de Brazza et les trois lignes de bus TBC qui le relient au site de "Sud Ouest"-Bastide, avec les différents horaires. Efficace.

    semaine de la mobilité,transport en commun,voiture,cub,challenge de la mobilité,tbc,concoursEt ça marche ?

    SG : Le 18 septembre, une quarantaine de personnes s'est déjà inscrite au Challenge. Sur environ 400 salariés concernés à Bastide (photo ci-contre), avec un objectif de 60 inscrits, puisqu'il y a 60 places de parking disponibles à Brazza, ce n'est pas si mal.... Mais il en faudrait plus, si l'on veut par exemple peser pour que la Cub installe une station de VCub au niveau du site de Brazza, afin de permettre à ceux qui le souhaitent de faire l'aller et retour Brazza-Bastide en vélo. Ou pour que "Sud Ouest" agrandisse sa flotte de vélo électriques d'entreprise...

    Vive  l'écologie "récompensante" !

    Le Challenge de la mobilité à "Sud Ouest" :  en voilà une bonne idée ! A terme, c'est autant d'émissions de gaz à effet de serre économisées grâce aux salariés qui utiliseront un peu moins leur voiture et réaliseront, peut-être, qu'ils peuvent s'en passer définitivement pour aller bosser.  Et c'est aussi, chose rare, un excellent exemple d'écologie "récompensante"... Le Challenge est en outre l'occasion pour les salariés de "Sud Ouest" de découvrir (ou redécouvrir) que, grâce au partenariat que TBC a déjà signé avec leur entreprise, comme avec d'autres entreprises de l'agglomération bordelaise, ils bénéficient d'un abonnement annuel à tarif réduit qui donne droit à de nombreux avantages  : le Cité Pass groupé, à 26,40 € par mois, au lieu de 33 €. TBC s'est même rendu dans les locaux de "Sud Ouest",  le jeudi 12 septembre, pour présenter le concours... Si c'est pas être chouchouté ça ! Moi la voiture, si j'en avais une, je la revendrai direct.  Pas vous ?

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • "Au travail, j’y vais autrement !" Le 3ème Challenge de la mobilité en Aquitaine a lieu le 19 septembre, dans le cadre de la Semaine Européenne de la Mobilité qui se déroule du 16 au 22 Septembre. Il est organisé par le Club de la Mobilité co-animé par l’ADEME, la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux) et la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) de Bordeaux, en association avec les agglomérations de Bayonne et Pau. Pour accéder au site : Cliquer ICI
    • Contact Challenge de  mobilité à "Sud Ouest" : Stéphane Guillebaud, directeur Qualité. E-mail: s.guillebaud@sudouest.fr - Tél : 05 35 31 22 30.
    • Contact Journal "Sud Ouest" : 23 quai de Queyries, 33100 Bordeaux - Tél : 05.35.31.31.31 - Service Abonnements : 05.57.29.09.33