Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Internet - Page 37

  • Coup de coeur. Le "coeur" du Ferret vu du ciel (Gironde)

    coeur ferret.jpg

    Le "coeur" du Ferret vu du ciel par Google Earth DR

     foret,onf,photographie,protection forêt,google earthNon, la photo ci-dessus n'est pas signée Yann Arthus-Bertrand,  chasseur photographique des paysages exceptionnel de la planète en danger, auteur de "La planète vue du ciel"  et président-fondateur de la fondation environnementale Goodplanet. Elle répond cependant au clair et évident mot d'ordre de Goodplanet : "Mettre l'écologie au coeur des consciences".

    Ce coeur sylvestre, photographié par Google Earth, bat dans la forêt girondine, sur la parcelle 76, avenue du Truc-Vert, en bordure du village de Petit-Piquey, sur le bassin d'Arcachon, en Gironde.

    coeur arthus.jpgUn message d'amour

    Clin d'oeil et hommage au célèbre coeur naturel photographié par Yann Arthus-Bertrand (photo ci-contre), le coeur du Ferret est un nouveau et beau message d'amour à la forêt et à la planète, envoyé au début de l’année 2012, quelques semaines avant sa retraite, par Jean-Pierre Duval, responsable de l’Office national des forêts (ONF).  « Le renouvellement nécessaire de la forêt se fait par coupe rase, impressionnante mais nécessaire tous les soixante ans, a-t-il expliqué à "Sud Ouest".  Pour atténuer l’effet visuel depuis la route, nous avons décidé de la limiter en bordure, puis l’idée de cette forme est venue, comme un clin d’œil positif à la nature que nous entretenons, même si la coupe est toujours perçue comme un traumatisme. »

    "Forêt d'exception"

    L'aménagement et le déboisement ont été effectués par la société qui a acheté le bois en février 2012. Un beau symbole pour cette forêt qui postule avec sa sœur de La Teste-de-Buch au label de « Forêt d’exception ».

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    LIRE AUSSI

  • Fukushima : mesures truquées de la radioactivité au Japon ?

    enfants fukushima.jpg

    Un jardin d'enfants le 3 août 2011 à Fukushima, à 60 km de la centrale nucléaire Photo archives AFP

    Au Japon, il n'y a pas que les fuites d'eau radioactives des piscines de la centrale de  Fukushima qui alimentent les polémiques. Le 8 mars dernier, le journal japonais "Friday", hebdomadaire d'information généraliste édité par Kodansha, publiait une enquête du journaliste Kirishima Shun, qui fait état d’un scandale qui agite la société japonaise et peu médiatisé jusqu'à présent : celui des mesures officielles de la radioactivité au Japon, qui seraient trafiquées.

    "Fushima, les mesures officielles de la radiation étaient divisées par deux"

    fukushima titre hebdo.jpg

    L'enquête de "Friday"  (titre ci-contre), révèle que les bornes gouvernementales destinées à informer en continu la population de la radioactivité ambiante sont fausses. 

    "Le pays a toujours soutenu qu’à l’écart de la centrale, les taux de radiation de la région sont bas et leur influence sur le corps humain est faible. Ce qui lui permet de maintenir cette affirmation, c’est, entre autre, la présence des  « monitoring posts », appareils de mesure de radiation à écran installés par le ministère de la recherche juste après l’accident dans chaque zone de la région, affirme le journaliste. Les chiffres annoncés sur ces postes sont une sorte de certificat de vérité pour le pays."

    "Des mesures mensongères"

    compteur fukuhsima-e1365174307387.jpgPourtant, assure la revue, si l'on en croit un groupe de chercheurs et de médecins qui a effectué ses propres mesures à proximité de 117 postes sur les 570 placés dans la préfecture de Fukushima, "ces mesures se révèlent mensongères".  Le "Colloque sur le Problème de l’Irradiation Interne des Citadins et Scientifiques", a ainsi indiqué une faiblesse anormale des données numériques officielles. Un membre du colloque,  Yagasaki Katsuma, professeur émérite à l’Université des Ryukyu, explique dans "Friday" : "Entre août et octobre de l’année dernière, quand on tendait un de ces compteurs portables de haute précision utilisés par l’administration, entre autres, vers un poste, les mesures affichées par le compteur étaient très hautes, près du double de celles affichées publiquement. Une différence de 51% quand les alentours avaient été décontaminés, et de 56% quand ils ne l’avaient pas été. Avec une telle différence, impossible de prétendre qu’on était dans le domaine de la simple erreur. "

    Des radiations du double de celles indiquées par les postes officiels

    L'hebdomadaire"Friday" a effectué de son côté des mesures sur 23 emplacements et a constaté que les radiations étaient pour la plupart le double de celles indiquées par les postes, avec une différence de 56% en moyenne. Le journaliste a photographié les relevés (photos ci-dessus).

    Une succession d'anomalies thyroïdiennes

    Pour "Friday", cela expliquerait la succession d'anomalies thyroïdiennes à Fukushima et particulièrement chez  les enfants :  "sur 38.114 examens de la thyroïde chez les enfants dans la préfecture de Fukushima en 2011, 3 cancers déclarés, 7 cancers possibles", indiquait une autre revue, Gendai, le 4 avril dernier. Yoshida Kunihiro, président de l’association à but non lucratif Anshin-Anzen Project [Projet Confiance et Sécurité], qui s’occupe de collecter des informations sur les dégâts provoqués par l’accident de la centrale Daiichi, participait le 2 février dernier à une inspection thyroïdienne à Fukushima-ville. Interviewé par "Friday", il pointe du doigt ces anomalies infantiles : "Sur 80 personnes examinées, un adulte est en observation pour un possible cancer de la thyroïde, et des kystes ont été décelés chez 60% des autres personnes, enfants et adultes. Plus particulièrement chez les enfants qui font du sport dehors, et des garçons qui pratiquent le base-ball quotidiennement en avaient même plusieurs". 

    blog fukushima photo.jpegPour le Blog de Fukushima, qui a publié le 10 avril l'enquête de "Friday", ce problème de désinformation serait récurrent au Japon depuis la catastrophe de 2011 et semblerait être devenu la norme. Le blog avait déjà rapporté cette pratique sur le site nucléaire même de Fukushima Daiichi où les balises auraitent été entourées de murs pour faire baisser les taux.

    Y a-t-il eu manipulation des mesures, ou pas, à dessein, ou pas ? Quoiqu'il en soit, les chercheurs et médecins japonais tirent l'alarme concernant les cancers de la thyroïde, qui s'étendent au-delà de la préfecture de Fukushima. Selon le journal Gendai, les problèmes de thyroïde répertoriés dans différentes régions du Japon, en hausse importante depuis 2011, attesteraient qu’une grande partie du pays aurait été contaminée.

    Cathy Lafon

    LIRE L'ARTICLE DE "FRIDAY" EN ENTIER : cliquer ICI

    LE BLOG DE FUKUSHIMA : cliquer ICI

     

  • Alors, poisson d'avril, le "Shazam des oiseaux" ? Oui... et non !

    smarthones,application,shazam des oiseaux

    Oiseau moscovite Photo AFP

    La naissance du "Shazam des oiseaux", dont Ma Planète vous a conté la belle histoire lundi, est bien un poisson d'avril, comme certains internautes l'ont deviné...  Hélas, car l'envie et le besoin de pouvoir identifier en temps réel les oiseaux que l'on voit et que l'on entend demeure encore insatisfaits. Mais peut-être pas pour longtemps...

    La part de vérité

    Si l'on fait la part du vrai et du faux dans ce gentil poisson ou plutôt "oiseau d'avril", on voit qu'il est basé sur des faits bien réels. Andrzej Mardula, Sentinelle de l'environnement de Ma Planète et informaticien d'origine bordelaise, a réellement eu l'idée d'une telle application pour smartphone, dans les circonstances décrites par l'article  du 1er avril. Par ailleurs, la banque en ligne de sons et de chants d'oiseaux de l'université américaine de Cornell  existe aussi et les initiatives d'encyclopédies multimédia de ce genre se multiplient sur le Net.

    Des sons gratuits et universels

    A partir du site d'Universal-Soundbank, destiné aux musiciens, cinéastes, bruiteurs, studios d'enregistrements, DJs, réalisateurs, soundesigners et à tous ceux qui recherchent des sons de qualité professionnelle, on peut ainsi télécharger et écouter des chants et sons d'oiseaux enregistrés et disponibles sur des banques de sons gratuites en ligne.

    "Former l'esprit écologique chez les moscovites"

    Tout récemment, le 26 mars,  la mairie de Moscou a annoncé la création d'une banque de chants d'oiseaux téléchargeables gratuitement "pour former l'esprit vert chez les moscovites". Les chants des 250 espèces d'oiseaux à plumes peuplant la capitale russe et sa région seront répertoriés et enregistrés dans un catalogue qui sera distribué dans les parcs, les écoles et les bibliothèques, a indiqué le chef du département de l'Environnement de la mairie Anton Koulbatchevski. Le livre comprendra des illustrations et les descriptions des espèces locales, qui seront dotées de codes-barres renvoyant à des fichiers téléchargeables permettant d'auditionner leurs chants. Spassiba !

    mesangecharbonniere.jpgA Bordeaux, les chants d'oiseaux en QR codes

    En 2012, lors de la deuxième « semaine digitale » organisée du 23 mars au 1er avril 2012, la ville de Bordeaux faisait la promotion de QR codes destinés aux amoureux de la nature. Grâce à ce système, lancé en 2011 en partenariat avec la LPO, les utilisateurs de Smartphones peuvent disposer d'informations sur les plantes et arbres du jardin public directement sur leur mobile. Ils peuvent même entendre le chant des oiseaux en photographiant les 50 QR codes disséminés sur les 10 hectares du jardin et positionnés devant certains arbres ou à proximité des nichoirs. L'extension de cette opération à d'autres espaces verts était prévue.
     
    On peut ainsi écouter la mésange charbonnière bordelaise en cliquant ICI. Pas mal...

    Une version béta en Angleterre

    smarthones,application,shazam des oiseauxEnfin, en décembre 2012, une société britannique annonçait la création d'un module de reconnaissance automatique des chants et cris d'oiseaux, en version béta encore limitée à quelques espèces communes. Isoperla, a développé l'application "Id Bird Song" pour smartphones (iPhone) et tablettes (iPad) qui aide à identifier les chants et cris de 74 oiseaux des jardins du pays des Beatles.
     
    Ne manque plus que le fameux "Shazam des oiseaux" à la française... L'idée a germé. Peut-être des amoureux de la nature la concrétiseront-ils prochainement ? Ma Planète veut bien être la marraine de ce futur "Shazam écolo".
     
    LIRE AUSSI

    DES SITES QUI PERMETTENT DE TELECHARGER DES CHANTS D'OISEAUX