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Insolite - Page 82

  • Plongez au fond de l'océan en 3 D, avec Google Street View

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    Plongée avec Google Street View à la découverte d'un récif corallien Photo Google

    Vous connaissez Google Street View, qui vous fait parcourir la surface de la planète en cliquant sur la souris de votre ordi, comme si vous y étiez. Son équivalent existe désormais pour découvrir en 3 D le fin fond de l'océan et même, si ça vous chante, la grande barrière de corail d'Australie  : Catlin Seaview Survey.

    L'université du Queensland, grâce au sponsoring de l'assureur Catlin Group et à un partenariat avec Google, a lancé en 2012 Catlin Seaview Survey, une étude scientifique destinée à mesurer l'impact du réchauffement climatique sur la grande barrière de corail. Elle prend notamment la forme d'un Google Street View destiné au grand public, qui vous plonge à 360° dans l'océan.

    Partenaires de Google pour la science

    Le Catlin Seaview Survey s'intéresse en particulier aux récifs coralliens. Poumons des océans, les récifs coralliens sont vulnérables et subissent les conséquences de l'activité humaine et souffrent notamment du réchauffement climatique. Pour aider les chercheurs à les étudier et à les protéger, le Catlin Seaview Survey constitue une extraordinaire banque d'images et de données, qui permet à tous de prendre conscience de la beauté des récifs coralliens et de l'importance de leur sauvegarde. Mais l'objectif de ceux qui ont entrepris de le réaliser en devenant partenaires de Google est avant tout scientifique.

    océan,google street view,photo,recherche,récif corallienSurveiller et comprendre les écosystèmes fragiles

    En comparant dans le temps l’évolution de la structure en 3D et de la diversité biologique des récifs coralliens avec les images prises à des dates différentes mais en des lieux identiques, les chercheurs disposent en effet d’un remarquable outil pour mieux comprendre ces écosystèmes fragiles. Ils peuvent surveiller des dégradations, comme le blanchissement corallien qui est un processus de décoloration des colonies coralliennes et qui peut conduire au dépérissement des récifs sur de vastes surfaces.

    océan,google street view,photo,recherche,récif corallienUn Français à l'origine

    Cocorico ! Le site internet de Futura-Sciences nous l'apprend, l'une des personnes à l'origine du Catlin Seaview Survey est un  Français, Christophe Bailhache, un cadreur marin, directeur des opérations. C’est aussi l’un des concepteurs de l’appareil de prise de vue que son équipe et lui utilisent pour photographier à 360° les récifs coralliens. Découvrez son interview sans Futura-Sciences en cliquant ICI.

     

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Pour faire connaissance avec l'équipe du Catlin Seaview Survey: cliquer ICI
  • Planète vidéo. "Les Papiers témoignent", la nouvelle saga d'Ecofolio

    papiers témoignent.jpg

    "On mérite tous de vivre plusieurs vies !"  Une feuille et une enveloppe témoignent : "Tous les papiers se recyclent ! Oui, tous!" DR vidéo Ecofolio

    Pour 83 % des Français, le papier est le déchet le plus simple à trier. Et son recyclage, au bureau comme à la maison, apporte de nombreux bénéfices économiques et écologiques.

    Une évidence. Et pourtant...

    Concernant le papier, la France accuse  un certain retard : l'Hexagone ne recycle aujourd'hui que 47 % du papier qu'elle consomme.  Ses voisins européens font beaucoup mieux : l'Allemagne atteint 75 % et l'Espagne 64%. Et ce, alors que notre pays consomme moins de papier que la moyenne européenne : 60 kg par an et par habitant, contre 75,6 kg par an et par habitant ailleurs en Europe. L'objectif ambitieux d'Ecofolio est de porter la performance française de recyclage à 55 % en 2016, dans trois ans. Autant dire demain.

    Quand les papiers mouillent la chemise pour le recyclage

    Plus que jamais, pour les papiers, réduire, trier et recycler sont les trois actions majeures à développer. Pour nous en convaincre, ils ont décidé de prendre eux-même la parole et leur destin en main, dans une saga de quatre vidéos, "Les Papiers témoignent", diffusée dès la rentrée de septembre par Ecofolio.

    Hé oui, Annuaire, Feuille, Enveloppe, Papier cadeau… tous témoignent dans cette nouvelle web vidéo-série-culte,  pour nous inviter à les trier et nous rappeler à travers leurs récits amusants (et complices) que tous les papiers se recyclent. Oui, tous, et jusqu’à cinq fois ! Courageux, les papiers, et bourrés de talent...

    A découvrir sur www.recyclons-les-papiers.fr et sur la page Facebook « Recyclons les papiers », les vidéos sont disponibles et exportables depuis la chaîne YouTube d’Ecofolio.

    Faites passer le message...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Ecofolio est l'éco-organisme des papiers en France. Il met en oeuvre la Responsabilité Élargie du Producteur (REP) en incitant à recycler plus, en améliorant les dispositifs de tri et collecte et en encourageant à trier mieux tous les papiers.Sa mission d’intérêt général, organiser et financer le recyclage des papiers, lui a été confiée par l’Etat  : mobiliser, orienter et accompagner les acteurs de la filière de la collecte et du recyclage des papiers. L’objectif prioritaire d’Ecofolio, fixé par l’État, est d’atteindre 55 % de papiers recyclés en 2016.

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  • Insolite : la viande in vitro, bientôt dans votre assiette ? Réponse sur Arte

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    Un hamburger au steak in vitro, ça vous dit ? Photo DR Arte

    Aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, des laboratoires travaillent aujourd'hui sur des techniques pour fabriquer de la viande in vitro.  La viande de synthèse est-elle une réelle perspective d'avenir pour nourrir des humains de plus en plus nombreux et lutter contre la pollution? Ou bien est-ce un faux espoir? En bref : la culture de la viande est-elle une solution écolo et éthique?

    "La viande in vitro, bientôt dans notre assiette?", un documentaire d'Arte, passe en revue ces questions en nous invitant ce soir à la  table de Mark Post, 55 ans, le père de la viande en éprouvette. Au menu  : le premier hamburger de synthèse, présenté cet été à Londres par le scientifique de Maastricht (Pays Bas). Non ? Si. Allez, on le croque...

     

    culture viande.jpgLa viande in vitro, comment ça marche?

    Le premier hamburger de synthèse aura nécessité six ans de recherche, quelques cellules de vache, des centaines de litres de milieu de culture, une bonne dose d'antibiotiques, des milliers de pipettes... et beaucoup d'argent.  Tout commence à l'abattoir, où l'on prélève un morceau de viande sur une carcasse de cheval, dont on extrait les cellules souches de muscle. On les sème ensuite dans des boîtes remplies de milieu de culture qui leur fournit les minéraux, les acides aminés et le sucre nécessaire à leur croissance. Et des antibiotiques, ingrédients indispensables à leur croissance. Contre la surconsommation desquels on met, au demeurant, les malades en garde. Puis, les cellules deviennent de vraies cellules de muscles. Mark Post utilise des bâtonnets d'un gélifiant, l'agarose, comme des tuteurs autour desquels les cellules viennent pousser. Elles sont alors prêtes pour fusionner entre elles et former de grosses fibres de muscle, qui finissent par se contracter. Le "semeur de viande" obtient alors de petits donuts, qu'il transforme en bribes de muscle, récoltés et stockés au congélateur.

    mark post.jpgVous avez encore faim?

    C'est ainsi qu'en avril 2013, l'équipe de chercheurs hollandais, pilotée par Mark Post, a créé le premier hamburger à base de viande in vitro. Prix de ce premier petit morceau de viande dont le goût serait "plutôt satisfaisant" : 300.000 euros.  Ca fait cher le cheeseburger ! Ce coût pourrait évidemment baisser si l'on développait cette fabrication à l'échelle industrielle... Aux Etats-Unis également, les expérimentations battent leur plein grâce aux financements de riches mécènes. La start-up de Gabor Forgacs a fabriqué elle aussi un morceau de viande de synthèse en utilisant "le bio-printing". De son côté, la recherche publique prête un vif intérêt à ces recherches, car cette technique pourrait résoudre, à terme le problème de l'alimentation mondiale, en répondant à la demande de viande en constante augmentation. Tout en éliminant l'impact environnemental de l'élevage sur la planète.

    Que mangerons-nous demain?

    Si l'on reste sur la tendance actuelle, d'ici à 2050, la consommation mondiale de viande devrait doubler. Mais est-ce soutenable pour la planète ? Jusqu'à quel point peut-on développer l'élevage intensif, gourmand en eau et en énergie, producteur de gaz à effets de serre, et peu respectueux de la condition animale, comme le rappelle le journaliste Aymeric Caron dans son livre "No Steak'"?  On l'a compris, derrière la prouesse technologique et scientifique de Mark Post, qui poursuit le "rêve que d'ici vingt ans, tout le monde mange du boeuf fabriqué en laboratoire plutôt que du boeuf issu de l'élevage tel que nous le connaissons aujourd'hui"", la vraie question est là : que mangerons-nous demain ? Avec dex questions subsidiaires : est-ce qu'on acceptera de manger de la viande artificielle, et quel sera l'impact environnemental de la viande de synthèse si on la produit en masse ? 

    insectes manger.jpgEt si on mangeait des insectes?

    Le succès commercial des premiers produits substituts de viande est peut-être précurseur d'une mutation de notre alimentation, avec de nouveaux risques sanitaires et environnementaux à la clé. A moins que l'on ne décide plutôt d'essayer de consommer moins de viande au quotidien. Il est aujourd'hui prouvé que, loin d'être absolument indispensable à notre bonne santé, elle serait même la cause de nombreuses maladies chroniques de nos pays industrialisés. Pourquoi alors ne pas se tourner vers une source de protéines déjà connue et présente à l'état naturel ? Et si on mangeait des insectes, déjà au menu de certains pays ? Pour Marcel Dicke, entomologiste à l'université de Wageningen (Pays-Bas), qui rappelle que les Français qui, autrefois mangeaient du chien, mangent des crevettes, araignées de mer, escargots et  grenouilles et que les sushis japonais à base de poisson cru, sont dégustés aujourd'hui partout dans le monde occidental : "les insectes deviendront aussi un mets exquis"...

    Cathy Lafon

    REPERES

    • La viande, résumée en chiffres, ça fait peur. 10 % des décès prématurés chez le hommes et 8 % chez le femmes auraient pu être évités en réduisant la consommation de viande à moins de 50 g par jour. Pour produire un kilo de viande de cochon, il faut 9,5 kilos de nourriture, pour les vaches, 25 kilos. Par comparaison, pour 1 kilo d'insectes, aliment consommé aujourd'hui par des millions d'êtres humains sur la planète, il faut 2,1 kilos de nourriture. Les insectes émettent par ailleurs 100 fois moins de méthane, gaz à effet de serre contributeur au réchauffement climatique....

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