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Initiative - Page 237

  • Initiative. Votre entreprise va pouvoir vous payer pour rouler à vélo

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    Faire du vélo en ville, c'est pas si facile... Photo archives Sud Ouest  Laurent Theillet

    La bonne nouvelle de la semaine (car il y en a eu une !) vous a sûrement échappé  : le Sénat a adopté ce lundi 12 novembre, en première lecture, un amendement qui crée enfin plusieurs dispositifs d’indemnisation pour les salariés qui roulent à vélo, dans le cadre du vote du Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS).

    Le vélo en ville, c'est pas si facile ...

    En ville, le vélo, c'est bon pour la santé et pour la planète. Car pédaler, c'est aussi bouger, économiser le pétrole, lutter contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions de CO2, fluidifier le trafic automobile, désengorger les bus et les trams aux heures de pointe... Certes. Mais c'est aussi rompre avec ses habitudes, se fatiguer d'avantage qu'en transport en commun ou en voiture, affronter le froid, la neige, la pluie ou la grosse chaleur, les automobilistes de mauvais poil, les poids lourds, les autocars et les trams parfois dangereux, les piétons inattentifs, les copains deux-roues quelques fois inconscients et, dans certains cas, des chaussées bien défoncées. Sans parler des bandes cyclables mal positionnées, où l'on risque à tout moment de valdinguer si un automobiliste ouvre sans précaution sa portière. Où même, de l'absence complète de toute piste ou bande cyclable.

    L'amendement du Sénat qui récompense

    Faire du vélo en ville pour aller au travail, ce n'est donc pas si simple. Et surtout, à part la satisfaction personnelle qu'on en retire en marquant ainsi son engagement pour la planète et le plaisir qu'on découvre à faire de l'exercice, on n'est pas vraiment récompensé par l'effort que pédaler représente... Mais ça, c'était avant. Avant que le Parlement ne s'empare de la question en se penchant sérieusement sur le cas de ces salariés à vélo, qui font de l'écologie au quotidien et galèrent parfois différemment mais tout autant, que les automobilistes coincés dans les embouteillages.

    Les employeurs pourront prendre en charge les frais de vélo des salariés

    Cet amendement permet notamment aux employeurs de prendre en charge les frais engagés par ses salariés se déplaçant à vélo entre leur résidence et leur lieu de travail, sous la forme d’une indemnité kilométrique vélo.  Il reprend une des préconisations du plan national vélo présenté lors des 1ères rencontres nationales du vélo le 26 janvier 2012 : la création d’une indemnité kilométrique pouvant être versée par l’employeur pour inciter ses salariés à se déplacer à vélo, sur le modèle de ce qui existe en Belgique depuis 1999 où elle est fixée à 20 centimes d’euros par kilomètre. Une telle indemnité serait bien sûr facultative.

    Eviter de pénaliser les entreprises

    Pour inciter les entreprises à mettre en place cette indemnité kilométrique vélo, l'amendement leur offre une réduction de cotisations sociales, dans la limite d’un montant qui sera défini par décret. Il pourra être cumulable avec le remboursement de l’abonnement transport. 

    Le vélo traité comme la voiture

    Dans l'esprit du législateur,  il s’agit de faire en sorte que le vélo soit traité comme la voiture, étant donné que les frais de carburant peuvent déjà faire l’objet d’une prise en charge par l’employeur à hauteur de 200 € annuels. L’usage du vélo ne bénéficie jusqu'à présent d’aucun encouragement de cette sorte, alors qu'il génère des frais de réparation et d’entretien qui s’élèvent aussi en moyenne à 200 € par an. Heureux les cyclistes de l'agglomération bordelaise, car cette mesure s'ajoutera pour eux au plan vélo de la Communauté urbaine de Bordeaux, qui prévoie notamment de mettre en place une aide financière pour acheter un vélo pliant (jusquà 250 €) ou un vélo électrique (jusqu'à 300 €).

    Avant de sabrer le champagne et de déguster votre Bollinger favori, la prudence s'impose toutefois : ces textes devront être également votés par l’Assemblée nationale pour être adoptés et faire ensuite l'objet de décrets pour être appliqués. La balle sera alors dans le camp de votre entreprise.

    Cathy Lafon

    LE VELO EN CHIFFRES

    14% des Français disent se servir d’un vélo pour se déplacer, au moins occasionnellement. 4% de façon régulière. Le potentiel de croissance de la pratique du vélo est très important : plus de 50% des déplacements urbains font moins de 5 km et 42% de 3 km. Or, sur ces distances, le vélo est le mode le plus rapide, le plus fiable et parmi les moins polluants en ville. En zone périurbaine ou rurale, pour des populations qui résident loin de leur lieu de travail, le vélo peut être un des outils clés du report modal de la voiture vers les transports publics. Il amplifie la zone de chalandise d’une station ou d’une gare permettant un rabattement dans un rayon de 5 km, offrant ainsi une véritable alternative à la voiture

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  • Initiative. BlooPlanet, le nouveau réseau social de la mer

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    BlooPlanet, le nouveau réseau social de la mer Photo DR

    Les éco-geeks de la la planète bleue branchés marine, voile, mer, océan, vont enfin pouvoir cliquer comme des fous : après Facebook, Twitter, Viadeo ou Linkedin, voici BlooPlanet, le tout nouveau réseau social consacré à l'information et à l'échange entre tous ceux qui sont passionnés par la mer.

    Un réseau social qui sent bon la mer, ouvert à tous

    dcns_marc_thiercellin_20080307-xl.jpgCrée par DCNS, groupe leader mondial du naval de défense,  le nouveau réseau est accessible à tous et organisé en huit grandes thématiques : culture, environnement, géopolitique, histoire, innovation, métiers, sports et loisirs, voyage. Pour s'inscrire, c'est simple comme bonjour : deux ou trois clics sur BlooPlanet suffisent. On peut aussi le faire avec ses identifiants Facebook et Twitter, si on les possède déjà.

    L’interface utilisateur est proposée en français et en anglais. Une fois inscrits, les membres peuvent mettre en ligne des contenus (textes, liens URL, photos et vidéos). Ils peuvent également inviter des amis à rejoindre BlooPlanet et partager des contenus sur Facebook, Google+ et Twitter. Enfin, ils ont la possibilité de créer et animer des groupes de discussion sur un thème plus spécifique ou de prendre part aux échanges d’un groupe. Aujourd’hui, des groupes de discussion sont actifs autour de thèmes aussi divers que l’actualité économique du monde maritime, le 7ème continent de plastique, les films cultes sur la mer, la philosophie et la mer, la pêche à la crevette rose, les métiers de la Marine nationale, les histoires drôles de la mer, la préservation de l’environnement, le surf et le bodyboard, les vieux gréements, la cuisine de la mer, le phare du Cap Ferret, la voile olympique…

    Pourquoi BlooPlanet ?

    "Les réseaux sociaux représentent une révolution sociétale. Utilisés par plus de 90% de la population connectée à Internet, ils sont presque aussi populaires chez les seniors que chez les jeunes. Au-delà des échanges de nature privée, les réseaux sociaux se développent aujourd’hui vers le dialogue autour de centres d’intérêt communs et au-delà du cercle familial et amical. C’est pourquoi la création de BlooPlanet nous semble le vecteur idéal pour faire vivre la passion de la mer du groupe DCNS et sa vision de l’importance de celle-ci pour l’avenir de la planète »,  explique Christophe Lachnitt, directeur de la communication du groupe DCNS, dans la revue Mer et Marine.

    Promu dans un premier temps auprès des collaborateurs de DCNS, BlooPlanet compte aujourd’hui plus de 600 membres et près de 70 groupes de discussion.

    Cathy Lafon

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  • Le champagne de James Bond passe au vert

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    Bollinger, le champagne de James Bond,  est certifié "haute qualité environnementale" DR

    Où trouver un champagne beau, bon et (presque) bio à la fois ? Vous n'allez pas le croire, mais la réponse à cette angoissante question est fournie par l'agent préféré de sa Très Gracieuse Majesté britannique, James Bond, nom de code 007. 

    Le Bollinger, le nouveau champagne de James, est écolo

    Arrivé à maturité, Bond fête cette année ses 50 ans de cinéma. On aimerait tant que notre espion préféré soit enfin devenu écolo... D'accord. Pas "on",  mais "nous, les filles".  Et si c'était le cas ? On sait que l'immortel 007, désormais incarné à l'écran par Daniel Craig, le ténébreux beau gosse qu'on retrouve ce soir au cinéma dans "Skyfall", nouvel opus de la saga bondienne, roule en Aston Martin et boit des Martini qu'il aime "au shaker, pas à la cuillère". Quand il ne les déguste pas en cocktail à la mode "Vesper". On sait moins que le vignoble qui produit son champagne favori, le Bollinger, a été reconnu en avril dernier comme une exploitation viticole certifiée "haute valeur environnementale", après avoir été audité par un organisme certificateur indépendant. Fini le Dom Perignon 1955 ! 007 vit avec son temps. Et son temps est celui de l'écologie.

    Champagne !

    C'est le tout premier vignoble d'une maison de négoce de champagne pouvant revendiquer cette distinction. Pour l'obtenir, la maison Bollinger dont la prestigieuse production est appréciée depuis des siècles par les grands de ce monde, à commencer par l'ancêtre de la grande patronne de Bond, la reine Victoria qui en fit son fournisseur officiel en 1884, a mené de front plusieurs actions. Elle s'est engagée dans une réduction massive de l'utilisation de produits de protection de la vigne, la mise en place des moyens de lutte biologique contre les insectes, le respect des principes de la viticulture biologique et de nombreuses actions visant à améliorer l'embellissement du vignoble et à préserver la biodiversité. Impliqué sur le terrain de l'écologie, Bollinger s'engage jusqu'à la valorisation énergétique des bois de taille... Pas mal.

    Pour ses 50 ans, Bond s'offre un coffret anniversaire de Bollinger...

    Décidément très imaginative, la marque a créé un coffret anniversaire : Bollinger 002 for 007, pour fêter les 50 ans de la saga cinématographique de l'espion britannique. Et là, Bollinger s'est surpassé. Le coffret en édition limitée reprend la forme du silencieux du compagnon indéfectible de James Bond, le pistolet Walter PPK. Pas vraiment écolo dans l'esprit, ça... Mais bon. Nec plus ultra, l'ouverture du coffret fait, elle aussi, référence aux films d'espionnage, car il est nécessaire de composer le fameux code 007 dévolu à James Bond, et de cliquer sur le logo en forme de pistolet. Ce dernier est celui que l'on retrouve régulièrement dans les génériques des films.

    ... et une chanson d'Adèle


    ADELE - Skyfall

    adele.jpgCondamné pour son anniv' à déguster une coupe de Bollinger en écoutant Adèle ? Il y a pire. Ce Daniel Bond ou James Craig, est un sacré veinard : la chanson du générique de "Skyfall" est interprétée par la divine Adèle, interprète de l'immense tube international "Rolling in the Deep". Une voix ample de sensuelle contralto, une personnalité "so british": le choix de la reine de la "soul des coeurs brisés" s'imposait. La rumeur a couru sur le net durant plusieurs mois, jusqu'au 1er octobre, où Adèle a publié sur son compte Twitter (9,5 millions de followers) une photo d'une simple feuille blanche, où il est écrit "Skyfall", à la fois titre de cette chanson et du film lui-même. A 24 ans, Adele rejoint le club prestigieux des artistes ayant interprété une chanson de James Bond, de Jack White et Alicia Keys qui ont composé le thème pour "Quantum of Solace", de Marc Forster (2008), en passant par Duran Duran , sur "Dangereusement vôtre", de John Glen, en 1985, ou encore Tom Jones, A-Ha et Tina Turner.

    Alors, Bond, écolo ?

    Touché ! Une interview de Daniel Craig 007 accordée en octobre 2009 à Néo-planète le révélait déjà : le commandeur Bond  "se sent en effet très concerné par l’état de notre planète" et pourfend allègrement (mais seulement verbalement, rassurez-vous !) gaspilleurs et pollueurs en tout genre.  Brrr... on n'aimerait pas être Monsanto, en ce moment.

    Pur marketing vert ? "Green washing" ou pas, si les espions et leurs fournisseurs exlusifs de champagne succombent à leur tour aux appâts de l'écologie, c'est qu'elle a vraiment le vent en poupe. Quant aux écolos, s'ils n'ont jamais revendiqué le "permis de tuer", ils ont désormais celui de boire du champagne... en écoutant Adèle. La grande classe.

    Cathy Lafon

    REPERES

    Combien ça coûte ? Le champagne Bollinger n'est pas à la portée de toutes les bourses. Mais il est délicieux et reste un des champagnes les plus appréciés des "puristes".

    • Le coffret Bollinger 002 for 007 sera vendu en France pour 150 € dans les magasins spécialisés et les cavistes, à compter du 1er octobre, et ce partout où la marque est présente dans le monde.
    • Le prix d'une bouteille de champagne Bollinger : de  24,90 € à 124 €. Prix disponibles sur Vinatis.com.