Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Initiative - Page 239

  • Tourisme équitable : croquez la nature autrement !

    tourisme équitable et solidaire

    Hoggar, Ilamane Terhenanet, DR Croq'nature décembre 2007

    Les 19 et 20 octobre prochain, à Angoulême puis à Bordeaux-Caudéran, l’association Croq’nature propose aux Charentais et aux Girondins une autre façon de découvrir le monde et les invite à faire un voyage... équitable et solidaire.

    Un autre tourisme est possible

    Voyager, c’est se faire plaisir, s’échapper, découvrir de nouveaux horizons. Mais la pratique du tourisme n’est pas toujours compatible avec le développement local ou le respect de l’environnement, même pour ceux qui y sont attachés. A moins d'opter pour le tourisme équitable, qui invite à l’évasion vers des paysages magiques et à la rencontre des populations, tout en respectant leur culture, leur mode de vie et leur environnement. C’est le pari de l’association Croq’Nature.

    Croq'Nature, pionnière du tourisme équitable

    tourisme équitable et solidaireDepuis 27 ans, l’association propose à des petits groupes, des voyages en Afrique de l’Ouest, au Sahara et désormais en Turquie, en Tunisie, au Maroc et à Madagascar, qui offrent une réelle alternative au tourisme de masse. Pionnière du tourisme équitable et solidaire, Croq’Nature est une sorte d’« artisan voyagiste », comme aime à le décrire son directeur Jean-Luc Gantheil. Du guide aux cuisiniers, chameliers, piroguiers, chaque voyage se construit avec les acteurs locaux de la région visitée. En partenariat avec l’association « Amitié Franco-Touareg », cette activité a déjà permis la création et le fonctionnement de 12 écoles, 2 pensionnats, 3 dispensaires, 3 banques de microcrédits, 6 banques de céréales et le creusement de 24 puits. 6% du prix de chaque voyage financent en effet des projets à usage collectif.

    Le tourisme équitable, kesako ?

    Le tourisme solidaire et équitable regroupe les formes de tourisme « alternatif » qui mettent au centre du voyage l'homme et la rencontre et qui s'inscrivent dans une logique de développement des territoires. L'implication des populations locales dans les différentes phases du projet touristique, le respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources générées sont les fondements de ces types de tourisme.

    De vraies vacances "vertes" et solidaires

    Loin du tourisme humanitaire, car elle propose de véritables vacances, offrant les qualités des meilleurs tours opérateur, l’activité touristique équitable constitue un réel levier de développement dans des zones rurales de nombreux pays d’Afrique. Pourtant, cette vision du voyage, bien qu’ayant fait ses preuves, a encore du mal à se faire connaître, malgré l'intérêt qu'elle représente pour des voyageurs de plus en plus soucieux de leur empreinte sociale et environnementale.

    15 villes pour le tourisme équitable

    tourisme équitable et solidaireMieux se faire connaître. C'est l'objectif de Jean-Luc Gantheil (photo ci-contre) et de ses trois partenaires africains, qui ont décidé de faire un tour de France durant tout le mois d'octobre, pour présenter leurs voyages équitables et solidaires. Ils sont appuyés localement dans leur tournée par des voyageurs qui, séduits par ce type de tourisme, ont rejoint l'association. Des soirées conférences/rencontres sont proposées autour d'images et d'échanges sur les différentes destinations, dans quinze villes de France, en passant par la Suisse et la Belgique. Bordeaux-Caudéran (Gironde) est l'une des trois étapes prévues par l'assocation dans le Sud-Ouest, après Angoulême (Charente, le 19 octobre) et avant Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques, le 21 octobre). Croq'nature fera aussi escale à Toulouse, Montpellier, Lyon, Annecy, Strasbourg, Mulhouse, Paris, Brest, Nantes, Angers, ainsi qu'à Genève et Bruxelles.

    Ces rencontres sont des occasions uniques pour découvrir une façon différente de faire un tourisme, dans le respect de l'écologie et des populations locales, bien loin du tourisme « conventionnel ».

    Pour bien préparer ses prochaines vacances, il est temps de commencer à les rêver... Et pourquoi pas, cette année, le faire avec  Croq'nature ?

    Cathy Lafon

    REPERES

    Les rencontres/débat de Croq'nature ont lieu de 20 h à 22 h 45.

    • Le 19 octobre à Angoulême : Maison des Peuples et de la Paix, 50 rue Hergé
    • Le 20 octobre à Bordeaux-Caudéran, Mairie de Caudéran
    • Le 21 octobre à Saint-Jean-de-Luz :Restaurant le Donibane, Avenue de Layatz

    CONTACTS

    PLUS D'INFO

    • "Voyageons autrement", le premier portail d'information sur le tourisme responsable : cliquer ICI
    • L'association du Tourisme Equitable et Solidaire (ATES)  : cliquer ICI
    • Les chiffres clés du tourisme équitable : L’édition 2011 du baromètre de l’ATES fait apparaître qu’en 5 ans près d'un million d'euros ont été financés par les voyageurs partis avec les membres du collectif pour des projets de développement décidés et gérés par les communautés d’accueil, en plus de l’économie locale générée par l'accueil des touristes (transport, hébergement, restauration, animation, guidage, artisanat, etc.)
  • Fil vert. Une deuxième autoroute de la mer entre la France et l'Espagne

    autoroute mer.jpg

     A Montoir (Nantes-Saint-Nazaire) le terminal de la première  liaison maritime avec Gijon (Espagne) DR

    Le projet d'une deuxième autoroute de la mer entre la France et l'Espagne semble aujourd'hui confirmé.

    Feu vert pour une ligne maritime Vigo-Nantes-Le  Havre

    A l'issue du 22ème sommet franco-espagnol, qui a réuni le président français François Hollande et le premier ministre espagnol Mariano Rajoy, les deux chefs d'Etat, dans une déclaration commune, ont précisé que leurs deux pays, en matière de transports, avaient la volonté de mettre en oeuvre "de façon immédiate" une autoroute de la mer reliant Vigo, Nantes et le Havre avec une connexion vers Algesiras, au sud de l'Espagne. Aucune précision n'a cependant été donnée sur un éventuel opérateur de la ligne ou sur un montage financier à base d'aides nationales ou européennes. le principe de cette deuxième liaison maritime, proposée par Acciona Trasmediterránea avait été retenu par la France et l'Espagne, et attendait l’accord de la Commission européenne sur les aides d’Etat.

    Les résultats très encourageants de la première autoroute de la mer

    Pour mémoire, la première autoroute de la mer franco-espagnole, qui relie Nantes-Saint-Nazaire à Gijon, est ouverte depuis septembre 2010. Elle a bénéficié à son démarrage d'une aide bilatérale franco-espagnole de 30 millions d'euros. Un seul navire exploite cette  ligne régulière franco-espagnole, qui transporte les camions et les remorques afin que ces derniers décongestionnent les autoroutes traversant les Pyrénées et la façade atlantique. La liaison est assurée par le groupe français Louis Dreyfus Armateurs. Leur navire, qui peut recevoir 150 remorques et 500 passagers, effectue plusieurs traversées par semaine et après plusieurs mois d’activités, les résultats sont très encourageants avec un trafic en augmentation constante.

    Reporter de la route vers la mer près de 100.000 poids-lourds chaque année.

    Prévues par le Grenelle de l’environnement, ces autoroutes sont soutenues par les pouvoirs publics,  dans le cadre de leurs politiques environnementales et énergétiques. Leur objectif à moyen terme, entre la France et l’Espagne, est de reporter de la route vers la mer près de 100.000 poids-lourds chaque année, soit 5% du trafic actuel. Ainsi, la première liaison St Nazaire-Gijon a pu bénéficier d’une subvention européenne de 4,5 millions d’euros ainsi que d’aides financières des Etats français et espagnol à hauteur de 15 millions chacun. Si ce report modal de transport permet en effet de décongestionner les réseaux routiers tout en diminuant leur usure, il a surtout pour but de réduire les émissions de CO2, la pollution de l'air et la facture énergétique liée aux carburants fossiles. C'est bien dans ce cadre que s'exerce l'aide européenne, qui ne subventionne plus les réseaux autoroutiers.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Découvrir le reportage en images sur l’autoroute de la mer Gijon-St Nazaire : cliquer ICI
    • Sur le site du ministère de l'Ecologie et du Développement durable,  consulter le dossier "Autoroutes de la Mer : une réalité et des projets en cours" : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

     

  • Initiative. Repas bio : les cantines de l'agglo bordelaise sont exemplaires

    cantine bdx.jpg

    Le bio à l'école, une affaire qui marche en Gironde, à Bègles, Bordeaux et Mérignac (Photo AFP)

    La ville de Bègles avait été distinguée en juin dernier par l'Arbio (Association interprofessionnelle au service des opérateurs bio d'Aquitaine) pour son engagement en faveur du bio, dans la restauration scolaire. Samedi 13 octobre, c'était au tour des villes de Bordeaux et  Mérignac de recevoir le label "Territoire BIO engagé", pour leurs efforts en matière de nourriture bio dans leurs cantines.

    arbio.jpgBordeaux-Mérignac : le goût du bio

    Les deux villes ont une cuisine centrale commune (le SIVU Bordeaux-Mérignac) qui alimente les écoliers des écoles maternelles et élémentaires, mais aussi les centres de loisirs, les clubs seniors, les restaurants municipaux et les repas livrés à domicile. Soit la bagatelle de 20.000 repas par jour et de 3 millions de repas par an ! En juin dernier, elle a atteint le taux de 23,6 % de bio dans le volume total de ses achats, dépassant ainsi l'objectif de 20 % fixé par le Grenelle de l'environnement.

    Un label, pas un concours

    Opération unique en France, "Territoire BIO engagé" n'est pas un concours, mais un label, remis par l'Arbio. Pour pouvoir l'afficher, les collectivités locales doivent apporter la preuve qu’elles ont atteint l’un des deux objectifs chiffrés par le plan « Horizon 2012 » ou les deux : 6% de surface agricole cultivée en production biologique et/ou 20% de l’approvisionnement des restaurations collectives en produits bio.

    « Le Bio, bon pour la nature, bon pour nous »

    A l'heure de la Semaine du goût, la formule de l’Agence Bio a le mérite de souligner les avantages que chacun de nous peut attendre de ce mode de production qui protège les sols et les ressources naturelles, mais aussi la santé des agriculteurs et des habitants d’un territoire. Des tout petits aux personnes les plus âgées.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    • Le SIVU Bordeaux Mérignac  : cliquer ICI
      Le Syndicat Intercommunal à Vocation Unique est un établissement qui associe les communes de Bordeaux et de Mérignac. Il prépare près de 20.000 repas chaque jour pour restaurer les enfants des écoles maternelles et élémentaires, les centres de loisirs, les clubs seniors, les restaurants du personnel municipal et les livraisons à domicile (13.000 par jour à Bordeaux). Des chiffres impressionnants : 3 millions de repas par an, 200 points de livraison, 94 agents sur le site et un budget d’environ 13 millions d’euros, dont 7 millions dédiés à l’alimentaire.
    • Les produits bio, de la production à la transformation, sont contrôlés par des organismes indépendants permettant d’attester le strict respect de la règlementation bio.
    • L’Aquitaine est la 5ème région française en nombre d’exploitations bio, avec 2160 producteurs. Elle est, avec Midi-Pyrénées, la région qui a le plus progressé (+ 500 exploitations en 2010). Les surfaces cultivées en bio ont progressé de plus de 40% en un an, pour représenter près de 57 000 hectares(4,1 % de la surface agricole utile régionale).  (Sources : Chiffres 2010 et 2011 de l’Agence Bio).
    • Le site internet d'Arbio : cliquer ICI
    • Le site internet de l'Agence bio : cliquer ICI