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Initiative - Page 201

  • Charente-Maritime : Ars-en-Ré se prépare pour les grandes marées

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    Le barrage anti-inondation conçu par RCY. Photo RCY

    En prévision des grandes marées attendues à partir du 28 février,  la mairie d'Ars-en-Ré (Charente-Maritime) a choisi de faire appel à RCY, un fabricant français de barrages anti-pollution, barrages anti-inondation et matériel de protection civile, qui devrait installer, jeudi 27 février, 300 mètres linéaires de barrages anti-inondation sur la commune.

    Des dunes réduites à néant dans l'île de Ré

    Début janvier, les côtes de Charente-Maritime ont été très malmenées par la forte houle de la tempête Hercules. En particulier, les îles, où, par exemple, le trait de côte a reculé d'environ 10 mètres en certains points de l’île d’Oléron. Dans plusieurs communes de l’île de Ré, des dunes ont été réduites à néant. Partout, les digues et les plages ont beaucoup souffert et si des travaux de reconstruction d'urgence ont été enclenchés, les prochaines grandes marées de début février et mars inquiètent. 

    Comment protéger au mieux les citoyens et les infrastructures de la ville, en anticipant d’éventuels risques d’inondations et de submersions ?

    Barrage-Reycaud-anti-pollution-2.jpgWater-rails

    C'est la grande question. Des réponses technologiques existent, comme celle que propose la société RCY, qui fait partie des entreprises en pointe dans un secteur, hélas, très porteur : la protection des hommes et de l'environnement. Connue pour avoir développé des barrages flottants anti-pollution utilisés en cas de marées noires (ci-contre), la société spécialisée dans les textiles techniques a conçu un barrage anti-inondation, une digue de protection amovible gonflable. Son nom : Water-rails.  Il sera déployé pour protéger les habitations et les commerces situés en bordure du port de Ars en Ré, contre l'arrivée des vagues.

    Rapide à mettre en oeuvre

    Ce dispositif, rapide à mettre en oeuvre, protège jusqu’à deux mètres de hauteur sur une longueur illimitée. Cette digue n'est pas vraiment destinée aux particuliers, mais plutôt aux collectivités, pompiers,  sécurité et protection civile afin de protéger des zones d’habitations, les commerçants, les bâtiments industriels des inondations. Le directeur de RCY, Philippe Deliance sera présent le 27 février, aux cotés du maire d'Ars-en-Ré, Jean Louis Olivier, pour former l’équipe de prévention de la mairie et les pompiers, au déploiement de la digue Water-rails.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • RCY propose également des solutions anti-inondation à destination des particuliers : les sacs anti-inondations Aqua-sac et des protections de porte, Paré-o.
    • Contact: RCY - ZA de l’Aupretin, Rue Nicéphore Niépce 71500 Louhans (France). Tel : 03.85.76.32.72. Site internet : cliquer ici
  • Photovoltaïque : le plus grand pont solaire au monde est à Londres

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    Le pont vert de Londres.

    S'il parvient à échapper aux inondations qui menacent la capitale du Royaume-Uni, le pont de la gare ferroviaire Blackfriars à Londres va devenir le plus grand pont solaire du monde.

    blackfriars1.jpgUne gare qui vise l'autonomie énergétique

    Sur le pont Blackfriars Bridge ce n'est pas un bal qui est donné. Mais l’installation de 4400 panneaux solaires photovoltaïques qui a débuté en 2011 , couvre désormais 6000m2 de surface sur les toits du pont ferroviaire qui enjambe la Tamise et fait partie de la gare de Blackfriars, à Londres. Selon BBC News, ils généreront plus de la moitié de l’énergie consommée par la gare Balckfriars. L’émission de 563 tonnes de CO2 par an devrait ainsi être évitée, selon l’entreprise First Capital Connect, qui possède la gare.  

    La couverture complète du pont devait être achevée en mai 2012, avant le début des Jeux Olympiques. La gare était prête à temps pour les J.O., afin d'accueillir une nouvelle station de métro, «Blackfriars», mais la rénovation du pont victorien s'est avéré fort complexe et a été un peu plus longue. Les travaux sont terminés depuis le début du mois de février et  le Blackfriars Bridge est prêt à devenir en mars prochain le plus grand pont solaire du monde.

    Solaire : l'Angleterre en pointe

    La société Solarcentury, leader du secteur en Angleterre, a assuré la pose. «La plupart des gens l’ignore, indique son directeur général, Derry Newman, mais plusieurs centaines de bâtiments dans la capitale sont alimentés par de l’électricité produite grâce à de l’énergie solaire.» Il est vrai que l’Angleterre est le pays qui a connu le plus fort taux de croissance dans la filière photovoltaïque en 2011.

    Londres, ville durable

    Le Royaume-Uni s’est engagé à maintenir ses subventions dans le solaire jusqu’en 2020. À cette date, la capacité de production du pays pourrait dépasser les 20 gigawatts, selon le Ministre de l’Energie Greg Barker. Quant au pont Blackfriars, visible par les touristes et les voyageurs dès leur entrée dans la capitale, il symbolisera les efforts de Londres pour devenir une ville durable.

    Cathy Lafon

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  • Littoral : des monceaux de détritus rapportés par les tempêtes souillent nos plages

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    La plage du Grand Crohot, dimanche 10 février 2014 Photo Alain Noël

    La balade sur la plage, par les temps qui courent, ce n'est pas vraiment le bon plan pour fêter la Saint-Valentin en amoureux. Des monceaux de déchets encombrent le sable jonché de cadavres d'oiseaux, tandis que des bouts de plastique volètent partout dans les dunes.

    déchet grand crohot 2.jpgEn témoignent les photos adressées à Mad Planète par Alain Noël, photographe-amateur girondin, le  dimanche 10 février dernier : à la plage du Grand Crohot (Gironde), ce n'est pas la joie... On se croirait dans une décharge publique à ciel ouvert.

    Ces images faites sous le soleil, entre les averses, sont affligeantes."Les informations se focalisent sur les dégâts spectaculaires dans les villes balnéaires mais les plages nous montrent un autre spectacle", dit Alain Noël. "Les vents d'ouest font échouer sur les plages des montagnes de détritus d'origine humaine. Du jamais vu dans ces proportions pour moi."

     

    Des cadavres d'animaux marins

    dauphin grand crohot.jpgCertes. Et ce triste spectacle est le même sur toute la façade atlantique du Finistère à la côte basque.

    Selon Alain Noël, "les mousses nombreuses tentent de cacher une autre vérité: les échouages massifs d'oiseaux pélagiques (alcidés essentiellement). Sur quelques 3 ou 4 km, nous avons trouvé 10 macareux moines, un fulmar boréal et un guillemot de Troil. La découverte de tant de macareux est problématique pour l'espèce en hivernage au large." Alain a même découvert un dauphin commun à bec court mort, depuis peu, sans trace suspecte.


    Au Porge, même scénario

    déchets porge1 (2).jpgDe son côté, le même jour, Ma Planète a pu vérifier que la situation était quasiment la même, en moins grave toutefois, sur la plage du Porge, située au nord de celle du Grand Crohot. Avec, en prime, une falaise à la place de la plage habituelle. Selon l'estimation d'un promeneur habitué du coin, par endroit, la plage aurait reculé de 50 mètres...  Et toujours ces cadavres d'oiseaux, par dizaines.

    Initiatives Océanes

    Fort opportunément, Surfrider Foundation Europe a lancé, le 4 février,   la 19ème édition des Initiatives Océanes, qui aura lieu du 20 au 23 mars 2014. Après le succès en 2013 de la campagne contre les sacs plastique à usage unique, Surfrider veut porter cette année au niveau national et européen les revendications des citoyens qui, chaque année, sont plus nombreux à se mobiliser pour lutter contre les déchets aquatiques. Et faire comprendre qu'un geste anodin comme un déchet jeté par terre, même en ville, peut avoir des conséquences sur le milieu marin des dizaines d'années plus tard.

    Les tempêtes ne sont pas responsables des déchets

    Si les vagues des tempêtes hivernales rapportent les détritus sur les plages, ce ne sont pas elles qui les génèrent. Les déchets aquatiques sont bien sûr d'origine humaine et pour 80% d'entre eux, d'origine continentale. Et nous déversons près de 6,5 milliards de kilos de déchets plastiques dans les océans chaque année, à cause de nos modes de consommation et de production... C'est donc à nous d'agir, en participant aux collectes de déchets, sur les plages, près de chez nous.

    Comme les dépressions hivernales ne sont, hélas, pas finies et que l'on attend aussi des grandes marées fin février, début mars et fin mars, cette année, sur les plages, il y aura du boulot...

    Cathy Lafon

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