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La centrale nucléaire de Fessenheim, dans l'Est de la France Photo AFP
C'est une info révélée par le "Figaro" ce mardi 2 octobre : les stress tests post-Fukushima réalisés par Bruxelles ont décelé des défaillances de sécurité dans les 19 centrales nucléaires françaises. Cependant, Bruxelles ne préconise aucune fermeture.
Chacun des 58 réacteurs nucléaires d'EDF affiche des défaillances d'incidence variable. A l'issue de contrôles de sécurité systématiques menés par l'UE, les 58 réacteurs français manquent de mesures adaptées aux scénarios extrêmes, notamment les tremblements de terre, inondations ou chutes d’avion, selon ces « stress tests ». Ainsi, 19 centrales sont dépourvues d'instruments de mesure sismique adaptés aux exigences post-Fukushima. Sans exception non plus, les équipements de secours en cas d'accident ne sont pas adéquatement protégés des éléments, à la différence des réacteurs allemands, britanniques, espagnols ou suédois.
Carte zonage du risque sismique des centrales nucléaires françaises
L'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) confirmé par l'Europe
Ces carences avaient été relevées en juin dernier par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française, dans son propre rapport. EDF s'est engagé à y remédier. Selon le "Figaro", le bilan européen réserverait toutefois quelques surprises. Ainsi, la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), qui sera fermée en 2016, présenterait « moins de mauvais points dans le tableau récapitulatif du document européen ». Par exemple, les procédures prévues en cas d’accident grave seraient jugées insuffisantes dans les centrales de Chooz (Ardennes) et de Cattenom (Moselle) mais adéquates à Fessenheim. Ce qui alimenterait la polémique industrielle et sociale, liée à la fermeture de la plus vieille centrale française.
Pour la France : rien de nouveau sous le soleil
Pour le gouvernement français, EDF et l'ASN, il n'y a rien de nouveau : en juin, un millier de prescriptions ont été faites par l'ASN à EDF, opérateur des 58 réacteurs français, à Areva et au CEA, afin de lancer les travaux d'un "noyau dur" préservant en toutes circonstances les fonctions vitales des installations : mise en place de moyens électriques bunkérisés et de groupes électrogènes de secours d'ici à 2018 ; création d'une force d'action rapide nucléaire pouvant intervenir en moins de vingt-quatre heures sur toute centrale accidentée, protection des eaux souterraines, etc. Selon Le Monde, EDF et l'ASN, qui regrettent de ne pas avoir eu accès au rapport que Günther Oettinger, le commissaire européen en charge de l'énergie, doit dévoiler publiquement le 4 octobre – se montrent en revanche "surpris de la méthode retenue" par l'Europe. Qui ne fait pourtant que son travail en publiant le bilan des résultats des stress tests des centrales nucléaires de tous les pays européens... et pas seulement de la France.
Une ardoise européenne entre 10 et 25 milliards d’euros
Le document de travail, européen, qui concerne les 134 réacteurs nucléaires de 4 pays européens, doit être validé par la Commission européenne demain, mercredi 3 octobre, avant d'être rendu public le 4. Selon le "Figaro", les recommandations seront ensuite soumises au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement. Aucune fermeture ne serait préconisée, mais le coût de la remise à niveau des installations européennes serait évalué entre 10 et 25 milliards d’euros (de 30 à 200 millions par réacteur).
La part du lion
La France se taille la part du lion dans ce coût global : on se souvient que la Cour des comptes, dans son rapport publié en janvier dernier, avait évalué cette dépense, pour les réacteurs d'EDF, à 5,6 milliards d'euros sur quatorze ans.
C'est une quadruple bombe : scientifique, sanitaire, politique et industrielle, qui pourrait mettre à bas la thèse officielle de l’innocuité du maïs génétiquement modifié. La question majeure étant que la toxicité démontrée pour les rats serait possible sur l'homme.
L'OGM NK603
Selon l'étude, même à faible dose, la semence de maïs OGM étudiée, l'OGM NK603 de Monsanto, se révèlerait lourdement toxique et souvent mortelle pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Or, des traces de ce même OGM peuvent se retrouver dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait... Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions de cette recherche, commencée en 2006, dans un ouvrage à paraître le 26 septembre prochain :"Tous cobayes !" (Flammarion).
Selon l'étude, tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM, traité ou non au Roundup, l'herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, seraient frappés par une multitude de pathologies lourdes dès le treizième mois de l’expérience. OGM au petit-déj', OGM au déjeuner et au dîner, le tout arrosé d'une eau avec un zeste de Round-Up : le menu biotechnologique n'a pas fait rêver les rats très longtemps.
Les rats OGM déclencheraient de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM
Les femelles ont été victimes d'explosions en chaine de tumeurs mammaires, grosses comme des balles de ping-pong, qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui ont été atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM. Au début du vingt-quatrième mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles nourries aux OGM sont touchées, contre seulement 30% chez les non-OGM. Et surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…
"On ne condamne pas une technologie"
La communication de l'étude "In Vivo" est savamment orchestrée. Dans un livre à paraître vendredi 21 septembre, "La vérité sur les OGM, c'est notre affaire", Corinne Lepage, la médiatique avocate écologiste, s'appuie sur ses conclusions pour exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés, selon elle, au principe d’une étude de longue durée sur l'impact physiologique des OGM. «Je ne suis pas contreles OGM, car on ne condamne pas une technologie. Je suis contre les OGM tels qu’ils existent dans le domaine alimentaire, tout simplement parce que je ne vois pas les avantages qu’ils apportent, et parce que je crains les risques qu’ils comportent», a-t-elle déclaré le 20 septembre àNewsring.
Une étude financée par... Auchan et Carrefour
Conduite par un organisme que la même Corinne Lepage a créé et que préside Gilles-Eric Séralini,le Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique), une simple association 1901, l'étude a coûté 3,2 millions d'euros. Co-financés par la Fondation suisse Charles Léopold Mayer et aussi, c'est plus surprenant, par l'association CERES qui rassemble des patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..). Au total, une cinquantaine d'entreprises de l'alimentaire "non OGM". Depuis la vache folle, ces dernières sembleraient désireuses de se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que, toujours selon le "Nouvel Observateur", c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui aurait débloqué les premiers financements...
Une étude indépendante, menée sur des durées plus longues, avec un plus grand nombre de paramètres biologiques
Les scientifiques français qui ont conduit l'étude seraient les premiers ravis que les agences sanitaires s'en emparent pour exiger, de toute urgence, des études analogues afin vérifier leurs conclusions.Interrogé par "Le Monde", le professeur Séralini (photo AFP, ci-contre), s'est ainsi engagé à fournir à la communauté scientifique l'ensemble des données brutes de son expérience – ce que ne font pas les agrochimistes qui mènent ce type d'études –, afin qu'elles puissent être réanalysées par ses contradicteurs. C'est un point à porter au crédit des initiateurs d'"In Vivo," dont les résultats vont totalement à l'encontre des nombreuses études de toxicologie menées jusqu'à présent sur différents OGM et sur différentes espèces animales, sans montrer de différences biologiquement significatives entre les animaux témoins et ceux nourris avec les végétaux modifiés. Mais la plupart de ces travaux, rassemblés dans une récente revue de littérature scientifique publiée en janvier dans "Food and Chemical Toxicology", qui publie également l'étude du professeur Séralini, ont été menés sur des durées très inférieures à deux ans, et avec un plus faible nombre de paramètres biologiques contrôlés chez les animaux que ne l'a fait "In Vivo". De plus, tous ou presque ont été financés ou directement menés par les firmes agrochimiques elles-mêmes, comme le Monde le relève.
En France, les OGM sont déjà dans nos assiettes
Bien sûr, les écolos, amis des bêtes, s'inquiètent du sort des rats. Mais au-delà de leur triste destin, c'est bien notre santé à nous, les êtres humains, qui nous préoccupe au plus haut point. Est-ce qu'on peut être victimes, nous aussi, des OGM ? Aujourd'hui, seules deux cultures d'OGM sont autorisées par l'Europe, le maïs MON810 et la pomme de terre Amflora. En vertu d'une clause de sauvegarde, la France n'en autorise aucune, sauf à titre expérimental et de manière très encadrée. L'étude du professeur Séralini donne de nouveaux arguments à cette position de précaution. Toutefois, les consommateurs français restent susceptibles d'ingérer des OGM, dans des aliments à base de maïs (ou amidon de maïs, très fréquent), soja ou colza. L'étiquetage n'est obligatoire que lorsque le taux d'OGM dépasse 0,9%. L'importation de 35 espèces d'OGM est également autorisée pour l'alimentation animale. Le consommateur français peut trouver des OGM parmi les boites de maïs doux mais aussi dans de nombreux produits quotidiens, dont les chips de maïs salées, les céréales à base de maïs, l’huile de colza ou encore la sauce de soja. Si l'OGM ne pousse (presque) pas dans l'Hexagone, il y est donc consommé.
Les agences de la santé "saisies" par le gouvernement et l'Europe
Dès mercredi 19 septembre, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a appelé à une "réforme profonde" des procédures d'homologation des cultures génétiquement modifiées dans l'UE afin de les rendre "beaucoup plus strictes". Avec ses homologues de l'Environnement Delphine Batho, et de la Santé, Marie-Sol Tournaine, le ministre a également précisé avoir "immédiatement saisi" l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire, pour réclamer une "vérification" de l'étude du Pr Gilles-Eric Séralini. Ils envisagent, selon l'avis de l'Anses, de "suspendre en urgence l'autorisation d'importation dans l'Union européenne du maïs NK603". L'Anses a indiqué qu'elle allait "engager immédiatement l'analyse de cette nouvelle étude et en auditionnera, si besoin, les auteurs". Au niveau européen, l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) sera également saisie. Le commissaire européen à la Santé a déjà fait savoir que le renouvellement du MON810 sera suspendu. Quant à l'euro-député écologiste José Bové, il demande au commissaire européen à la Santé et à la Consommation, John Dalli, de «suspendre immédiatement les autorisations de mise en culture du maïs MON810 et de la pomme de terre Amflora de BASF, ainsi que l'autorisation d'importer du maïs et du soja transgéniques».
Les "pro-OGM" réagissent
Selon l'Association française des biotechnologies végétales (AFBV), l'étude de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, ne serait pas la première à avoir évalué l'effet à long-terme des OGM. "Il existe de nombreuses études toxicologiques qui ont évalué les effets à long terme des OGM sur la santé des animaux. Ces études réalisées sur des rats, mais aussi sur d'autres animaux par des chercheurs d'horizons différents n'ont jamais révélé d'effets toxiques des OGM", a déclaré l'association dans un communiqué du 19 septembre 2012.
"Tous Cobayes ?", le film choc
Décidément, depuis la Conférence de l'environnement, on ne s'ennuie pas... Pour l'écologie, il y a comme un accélération du temps. Le débat entre pro et anti-OGM vient d'être violemment réactivé et il pourrait bien changer de nature. Après la publication de l'étude, le livre de Corinne Lepage et celui de Gilles-Eric Séralini, le documentaire choc de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?", adapté du livre de ce dernier, en salle dès le 26 septembre, reviendra pour enfoncer définitivement le clou. Les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeur vont faire le tour de la planète et le buzz sur internet. D'autant plus qu'elles seront diffusées aussi sur Canal+ (au "Grand Journal" du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire).
Voilà qui donne du grain (non-OGM) à moudre aux écologistes qui alertent depuis plusieurs années sur les risques que font peser les biotechnologies sur le vivant et notamment les OGM et les pesticides. Ainsi, l'association environnementale les Amis de la Terre, rappelle qu'elle organisait en 1987, à Paris, la première conférence d'information grand public sur ce thème...
Prochainement commercialisé sur internet, à partir du 1er octobre, conçu localement avec la société Impex (Chimilin, Isère), l'e-bike est doté de pneumatiques increvables : la griffe Michelin.
Des pneus increvables pour un vélo pliable, indéraillable. Et léger...
Le champion français toutes catégories du pneumatique se devait d'innover pour chausser ce futur bijou de la mobilité douce urbaine. C'est chose faite : le vélo à assistance électrique signé Michelin est doté de pneus avant-gardistes, mis au point au centre de recherche de Ladoux, à Clermont-Ferrand, siège de l'entreprise.
Comme l'a expliqué au journal les Echos,Christian Delhaye, directeur des activités de Michelin Lifestyle, filiale spécialisée dans les produits sous licence : « La sculpture de la bande de roulement a été conçue pour la ville et ce pneu renforcé par une bande d'aramide - utilisée pour les gilets pare-balles -est quasiment increvable tout en étant léger ». La chambre à air carrée et bosselée, a été primée lors du Salon Eurobike 2011 en Allemagne. Elle annule les effets d'une crevaison, réduit considérablement les pertes de pression entre deux utilisations et facilite le montage. Enfin, nec plus ultra, l'e-bike est équipé d'un dérailleur de 8 vitesses intégré au moyeu de la roue arrière empêchant le déraillage. « Le vélo est à la fois pliable et léger, grâce à l'utilisation d'un alliage aluminium », précise Christian Delhaye.
Et combien coûte cette merveille ?
Avec tous ses atouts, le vélo de Bibendum est idéal pour des usages urbains et périurbains et s'intègre pile poil dans la chaine de l'offre des transports alternatifs à la voiture proposés par les agglomérations françaises (et au-delà). On peut en effet le loger dans le coffre de sa voiture, le sortir au parking relais et prendre ensuite le tram ou le train, e-bike sous le bras, pour l'enfourcher en coeur de ville. Ou bien le déplier aussitôt pour finir son trajet. Son autonomie (45 km) le permet largement. Chouette alors ! Mais par ces temps de crise, quel est le prix de cette merveille ? Avec un prix de vente de 1.390 euros, selonLa Montagne qui a testé pour nous l'e-bike, son prix reste inférieur à 1.500 euros. C'est donc un produit encore relativement cher, qui n'est pas adapté à toutes les bourses. Mais il se situe dans le segment milieu de gamme du marché français et ne s'adresse pas non plus à une clientèle uniquement habituée au luxe. S'il veut vraiment aider le marché du vélo électrique a se développer, comme cela serait souhaitable, peut-être l'Etat aura-t-il la bonne idée de "bonusser" vert ce type de véhicule, très utile pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décongestionner la circulation dans nos villes, tout en améliorant la qualité de l'air que nous respirons... C'est quand même mieux qu'un bonus "vert" pour des véhicules diesel, non ?
Un bémol "vert"
Côté développement durable, le groupe Michelin se veut exemplaire et a mis en place une véritable politique industrielle en la matière. A tort ou à raison, les écologistes lui contestent parfois cette exemplarité. Comme tout récemment, pour l'usine que la multinationale française construit en Inde depuis 2010, près du village de Thervoy dans l'Etat du Tamil Nadu. Associations humanitaires et environnementales ont dénoncé une violation des droits d'une communauté d'Intouchables, car le site choisi est une forêt qui fait vivre des milliers de personnes. Si les associations reconnaissent qu'il est vrai que ce n'est pas Michelin qui a directement violé les droits des habitants, puisqu'il a obtenu des autorités les permis de s'implanter sur ce lieu, elles lui reprochent d'avoir tiré bénéfice des défaillances de l'Etat du Tamil Nadu en termes de respect des droits de l'homme, et de ne pas avoir évalué les impacts sociaux et environnementaux de la construction du site. Pour revenir plus prosaïquement au vélo électrique Michelin, le bémol "vert" viendra de son assemblage, effectué non pas en France et localement, mais en Chine, dans une usine spécialisée qui fabrique déjà 20 millions de vélos par an...
Peut-être sera-t-il possible de le fabriquer un jour en France, pour plus de cohérence écologique ? Ce serait vraiment "durable". En attendant, le premier véhicule créé par le roi du pneu est bel et bien un vélo. Qui, selon la Montagne, il serait déjà en rupture de stock... Mieux que l'Iphone 5 ? Bravo Bibendum, pour cette initiative !
Le site internet du vélo et du tricycle électrique pliant :cliquer ICI
Michelin Lifestyle : une diversification lucrative pour Michelin. La sortie de ce vélo participe de la stratégie de diversification du groupe, qui a développé depuis 2001 avec des partenaires (75 dans le monde) plusieurs milliers de références de produits sous licence dans trois domaines : les accessoires automobiles (chaînes de neige, balais d'essuie-glace...), les chaussures (de travail, de sports, de loisirs) et les objets qui «valorisent le patrimoine Michelin et de Bibendum» (accessoires, articles de collections...). Avec15 millions d'objets vendus en 2011, Michelin Lifestyle a réalisé un chiffre d'affaires de 260 millions d'euros.