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Energie renouvelable - Page 121

  • Climat : CO2, mon amour ? Oui, mais pas trop !

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    Des membres d'une association écologiste déguisés en molécules de CO2 manifestent à Berlin. Photo archive AFP

    Cela n'était pas arrivé depuis plus de 2,5 millions d'années ! Le jeudi 9 mai, le seuil symbolique de 400 ppm (parties par millions) de dioxyde de carbone atmosphérique a été atteint dans l'atmosphère de notre planète.  Le changement climatique de la Terre, généré par les activités humaines, poursuit son cours, inexorablement... Ca veut dire quoi, au juste ? Avec quelles conséquences ? Et quelles solutions? Le point.

    manau.jpg400 ppm :  kesaco ?

    Le ppm, ou partie par million, est l'unité de mesure du dioxyde de carbone, CO2. Ce chiffre correspond à la mesure de concentration de CO2 dans l'atmosphère et indique qu'on a trouvé en moyenne 400 molécules de CO2 pour chaque million de molécules de tous les constituants présents dans l'air. Ce relevé a été effectué à l'observatoire d'Hawaï, sur les flancs du volcan Mauna Loa (photo ci-contre) à 3.400 mètres d'altitude au milieu du Pacifique, où toutes les mesures de l'ère moderne sont faites depuis 1958.

    400 ppm : un seuil emblématique du réchauffement climatique

    Avec le CO2, c'est "je t'aime moi non plus". Indispensable à la vie car il participe au mécanisme de la photosynthèse, le  CO2 est le  principal gaz à effet de serre (GES) : il contribue à 80 % à l'effet de serre additionnel produit par les activités humaines, responsable du réchauffement climatique. La valeur de 400 ppm relevée à Mauna Loa est symbolique: elle montre que la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère de la planète, qui a continuellement augmenté ces soixantes dernières années, vient de franchir un seuil historique. Jusqu'à la révolution industrielle, en 1850, et le recours massif aux énergies fossiles, le CO2 n'avait jamais dépassé 300 ppm.  L’hémisphère sud est épargné pour le moment, mais seulement jusqu’à l’année prochaine selon les spécialistes. Cette différence serait liée au fait que les gaz à effet de serre sont majoritairement émis au nord de l’équateur.

    Retour au temps des australophithèques, à l'ère du Pliocène  ?

    co2,dioxyde de carbone,effet de serre,gaz,rapport,giec,océan,montée des eaux,acidification,glacier,fonte,réchauffement climatiquePour retrouver de tels niveaux de gaz carbonique, il faut remonter à l'ère du Pliocène, il y a de cela 2,6 à 5,3 millions d'années. On n'était pas né. Les créatures les plus proches du genre humain qui arpentaient alors la surface de la Terre étaient les australopithèques (photo reconstitution, musée de Houston, ci-contre). A l'époque, le climat était plus chaud qu'aujourd'hui : "Les températures moyennes globales étaient de trois à quatre degrés supérieures à celles d'aujourd'hui et d'environ dix degrés aux pôles ", précise la Scripps Institution of Oceanography (université de Californie à San Diego), qui publie quotidiennement les mesures de concentrations de CO2 de Mauna Loa. Et le niveau de la mer était  "supérieur de 5 m à 40 m au niveau actuel".

    "Il va y avoir une réponse inéluctable du climat. On ne peut pas aujourd'hui revenir en arrière."

    Alors, on y revient au climat du Pliocène ? Ou pas ? Le climat alors était stabilisé. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. On est plutôt dans une "phase d'ajustement", où le climat reçoit "une injection brutale de CO2 dans l'atmosphère", analyse pour "Terra Eco" Valérie Masson-Demotte, paléoclimatologue et directrice de recherche au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement. Si on n'est pas embarqué dans un scénario digne du Pliocène, la scientifique rajoute : "Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il va y avoir une réponse inéluctable du climat. On ne peut pas aujourd'hui revenir en arrière."

    arbres pliocene.jpgAlors, quelles conséquences  pour la vie sur Terre ?

    Le CO2 dans l'atmosphère est un modulateur du climat. La hausse de son taux de concentration, pour les climatologues, est un des élements perturbateurs du climat et responsable du réchauffement. Au rythme actuel des émissions de dioxyde de carbone, on peut oublier l'objectif fixé par la communauté internationale de limiter, à l'horizon de la fin du siècle, le réchauffement à deux degrés au-dessus du niveau préindustriel : il est désormais  quasi intenable. Quant au seuil de stabilité climatique à très long terme, situé à 350 ppm par certains climatologues, il est déjà loin derrière nous : il a été franchi peu avant 1990. Selon les derniers travaux du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), si on table sur une stabilisation du CO2 entre 400 ppm et 440 ppm, on irait sur le long terme, vers une augmentation moyenne de la température terrestre de 2,4°C à 2,8°C. 

    neige hiver 2013.jpgDonc, chaud devant. Oui, mais comment ?

    Difficile à croire avec ce printemps particulièrement pourri et frais en France, mais le réchauffement du climat, pour l'Organisation météorologique mondiale (OMM), on y est déjà. Le 2 mai, l'OMM qui rendait public son bilan climatologique pour 2012, plaçait l'année écoulée au neuvième rang des années les plus chaudes observées depuis la fin du XIXe siècle. La concentration atmosphérique de CO2 n'excédait pas alors les 300 ppm, un niveau qui n'a jamais été dépassé au cours du dernier million d'années écoulé. L'OMM note aussi l'abondance et l'intensité de phénomènes climatiques extrêmes: sécheresses, comme celle qui a frappé récemment l'Amérique du Nord, inondations en Inde,ou en Russie, cyclones tropicaux, ouragans, comme Sandy, qui, à l'automne 2012, a ravagé New York et la Côte est des Etats-Unis, vagues de froid hors normes, comme ce printemps dans une partie de l'Europe et en Russie. "La variabilité naturelle du climat a toujours donné lieu à ces extrêmes, mais les caractéristiques physiques de ces phénomènes météorologiques et climatiques résultent de plus en plus du changement climatique" analyse  Michel Jarraud, secrétaire général de l'OMM.

    inondations inde.jpgMais que risque-t-on au juste?

    Dans nos pays développpés de l'hémisphère nord, les variations climatiques se traduisent surtout par des désagréments individuels, liés aux aléas de la météo commentés avec passion chaque jour à la machine à café. Mais le vrai risque de l'altération climatique, c'est une toute autre affaire. La question climatique pèse - et pèsera, plus encore, demain - sur la dégradation économique mondiale et les conditions de vie d'une grande partie de la population mondiale menacée d'exode. Les événements climatiques et météorologiques extrêmes constituent la quasi-totalité (98 %) des catastrophes naturelles qui, en 2012, ont conduit au déplacement de 32,4 millions de personnes dans 82 pays, d'après le rapport « Global Estimates 2010 », publié, lundi 13 mai, par l'International Displacement Monitoring Centre (IDMC) et le Norwegian Refugee Council (NRC). L'Asie a été la plus affectée (22,2 millions de déplacés), devant l'Afrique (8,2 millions) et le continent américain (1,8 million). L'Inde est particulièrement touchée : en 2012, elle a concentré plus du quart de ces déplacements de population, suite à une mousson particulièrement dévastatrice (photo ci-dessus). Humainement et socialement, l'augmentation massive des "déplacés climatiques" ou  "écoréfugiés", est une des conséquences les plus graves et les plus coûteuses du réchauffement.

    oceans acidifications.jpgLa hausse du niveau des océans et leur acidification

    En raison du réchauffement climatique, la dilatation thermique des océans conduirait à une élévation du niveau moyen des océans comprise entre 50 cm et 1,7 m. Et ce, sans tenir compte de la fonte des glaciers. La réduction des calottes glaciaires de l'Antarctique et du Groenland est l'une des causes majeures d'élévation des mers et, pour la première fois, une étude publiée le vendredi 17 mai par la revue Science, indique qu'un tiers de l'élévation des mers est bien dû à la fonte des glaciers d'altitude.  Un autre effet de l'augmentation du CO2 est qu'il favorise l'acidification des océans. Le 6 mai, lors de la Conférence internationale sur l'acidification des océans réunie à Bergen (sud-ouest de la Norvège), les scientiques ont tiré  la sonnette d'alarme sur l'acidification rapide de l'océan Arctique due aux émissions de CO2, un phénomène lourd de menaces pour le fragile écosystème de la région. L'acidité des eaux de la planète a augmenté de 30% depuis le début de l'ère industrielle, atteignant un niveau inégalé depuis au moins 55 millions d'années, ont rappelé les intervenants. Quels risques encourent les espèces animales halieutiques ? L'acidification empêche principalement la calcification, ce qui met en danger les coraux, les mollusques, les poissons qui s'en nourrissent et au bout de la chaîne, les activités économiques humaines liées à la pêche.

    "Des décennies de développement réduites à néant"

    co2,dioxyde de carbone,effet de serre,gaz,rapport,giec,océan,montée des eaux,acidification,glacier,fonte,réchauffement climatiqueEnfin, les conséquences du réchauffement climatiques sont aussi économiques. Le 18 novembre 2012, la Banque mondiale a publié un rapport alarmant, commandé par l'Institut de recherche sur l'impact du changement climatique de Potsdam (Allemagne), selon lequel, vu le niveau actuel d'émissions de C02 le thermomètre mondial pourrait en réalité grimper de 4°C "au cours du siècle" et "dès 2060" si les gouvernements mondiaux n'agissent pas d'urgence. "Ce monde serait tellement différent de celui dans lequel nous vivons qu'il est difficile de le décrire", a prévenu à Washington le président de l'institution, Jim Yong Kim, ajoutant que des "décennies de développement" pourraient être réduites à néant. Un autre rapport présenté en septembre de la même année aux Etats-Unis, à la veille de l'ouverture de la session de l'ONU, par le DARA and Climate Vulnerable Forum, constatait lui que le changement climatique ralentissait actuellement de 1,6% la production économique mondiale et devrait conduire à un doublement des coûts mondiaux dans les vingt prochaines années. Deux alarmes émanant d'organismes éminents qui n'ont rencontré que peu d'écho...

    La lutte contre le réchauffement climatique est bien la seule option possible

    Unanimes à alerter sur la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serrre pour prévenir le changement climatique, le Giec et la communauté scientifique compétente, qui ont dû affronter le lobby des climatosceptiques, ont du mal à se faire entendre après des responsables politiques. Force est de constater qu'ils prêchent dans le désert depuis de nombreuses années en prévenant des dangers qu'il y a pour la planète à ignorer la science et à rester sur le modèle de développement économique et industriel né au XIXème siècle, basé sur l'exploitation illimitée de ressources en énergie fossile limitées, sur une planète tout aussi limitée. Et que leurs prévisions les plus pessimistes concernant l'évolution du climat, non seulement s'avèrent exactes, mais sont constamment devancées par la réalité... Le Giec définit actuellement les grandes lignes du Cinquième Rapport d’Evaluation du climat (AR5), qui paraîtra en 2014. Sera-t-il enfin entendu ?

    Paroles, paroles...

    prince-charles.jpgCôté politique, ça bouge un peu. Deux personnalités européennes de poids viennent de rallier le clan des lanceurs d'alerte climatiques, auxquel se sont déjà joints Barack Obama et François Hollande. Angela Merkel, la chancelière allemande, a déclaré récemment : "Attendre, ce n'est pas une option. Ne rien faire signifie que le coût du réchauffement sera beaucoup plus élevé." Et le prince Charles, héritier de la Couronne d'Angleterre et écolo de la première heure, avertit : "Le risque est si important que l'on ne peut pas attendre jusqu'à ce que l'on soit absolument certain que le patient est en train de mourir". Angela et "Charlie" en resteront-ils au stade du discours, où seront-ils entendus ?

    Sans CO2, pas de vie possible sur Terre. Trop de CO2 pourrait bien nous y rendre la vie sinon impossible, du moins difficile.

    Cathy Lafon

    LIRE AUSSI

    PLUS D'INFO

    • Le site de l'Organisation météorologique mondiale : cliquer ICI
    • Le rapport de l'OMM sur climat en 2012: cliquer ICI
    • Le site du Giec : cliquer ICI
    • L'intégralité du rapport de la Banque mondiale  "Turn down the heat. Why  a 4° warmer world must be avoided" : cliquer ICI
  • L'habitat durable tient son salon à la Foire de internationale de Bordeaux

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    Le Salon de l'Environnement et du Développement durable à la Foire de Bordeaux, du 18 au 26 mai Photo FIB DR

    Tout ce que vous avez voulu savoir sur l’habitat durable sans jamais oser ou penser le demander, des dernières réglementations aux techniques de rénovations et de décoration écologiques et durables... Réponses à la Foire de Bordeaux, du 18 au 26 mai, dans le cadre du Salon de l’Environnement et du Développement durable.

    C'est plutôt rare, mais il arrive parfois que consommation rime avec écologie et développement durable. C'est le cas à Bordeaux à compter d'aujourd'hui, pour 9 jours de folies durables, où de nombreuses expositions et animations interactives vont mettre en avant l’éco-habitat.

    Briller à la machine à café dès lundi...

    Des professionnels du secteur vous montreront comment aménager et rénover écologiquement et naturellement votre maison, entretenir votre habitat avec des produits bio, arroser vos plantes tout en recyclant de l’eau de pluie ou l'eau de cuisson de vos pâtes...  Photovoltaïque,  pompes à chaleur, géothermie, éolien, isolation, récupération d’eau de pluie, micro station d’épuration... plus rien n'aura de secret pour vous. De quoi vous permettre de river son clou au "super spécialiste écolo" à la machine à café au boulot,  ou au prochain dîner en ville. Vous savez, celui ou celle qui sait toujours tout sur tout en matière d'écologie...

     foire de bordeaux,habitat,recylage,énergie,produits d'entretien,bioIncollable sur le gaspillage alimentaire

    Les professionnels de l’Espace Infos Energie de l’ADEME apportent leur expertise et prodiguent conseils gratuits.  Vous ferez avec l'Adème la chasse au gaspillage alimentaire, grâce à un espace potager « responsable »  ludique et pédagogique, comportant un coin compost et des ateliers culinaires orchestrés par des chefs de renom, dont Pierre Lefèbvre, finaliste Masterchef 2012. Vous pourrez tester vos connaissances sur les questions liées à la protection de l’environnement. dans un espace jeux traditionnels en bois. Enfin, les associations vous aideront à connaître et mieux comprendre les énergies renouvelables, à trier vos déchets…

    Un concentré de solutions "vertes"en matière d’éco-consommation

    Enfin, cerise sur le gâteau, les éco-coquettes (et coquets) ne rateront pas tout ce qui concerne les produits naturels, produits de beauté mais aussi de santé bio…

    foire de bordeaux,habitat,recylage,énergie,produits d'entretien,bioPremière animation : la Caravane Rio 21

    La Caravane Rio 21 ouvre aujourd'hui le bal du développement durable, avec une exposition, des animations et des débats. L'approche se veut ludique et participative : mieux consommer, moins gaspiller, mieux se déplacer, économiser, inventer et partager localement. La Caravane entend rendre hommage au premier Sommet mondial de la Terre qui se tenait il y a 21 ans à Rio de Janeiro au Brésil et qui s'est conclu par une déclaration fixant les engagements des pays pour un développement durable, avec la naissance des Agenda 21, qui rythment aujourd'hui nos vies de citoyens écolos.

    Eco-bordelaises,  éco-bordelais : grâce à la Foire de Bordeaux, après le 26 mai, vous n'aurez plus aucune excuse pour ne pas savoir agir en éco-citoyens et en éco-consommateurs éclairés et confirmés!

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site de la Foire internationale de Bordeaux : cliquer ICI
    • Le Salon de l’Environnement et du Développement durable : c'est où, c'est quand ? Du samedi 18 au dimanche 26 mai 2013, de 10h à 20h sans interruptionn, Parc des Expositions de Bordeaux. Entrée : tarif normal : 7,9 €. Tarif réduit : 5,9 €
  • Leonardo DiCaprio, "magnifique" combattant de l'écologie

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    Leonardo DiCaprio l'écolo est "Gasby le magnifique" dans le film baroque de Baz Luhrmann Photo DR

    A la veille de la sortie de son dernier film, le très attendu  "Gastby le magnifique" dont la projection ouvrait hier le Festival de Cannes, Leonardo DiCaprio parrainait lundi 13 mai, à New York, une vente aux enchères en faveur de l'écologie. Gros succès : la star a récolté 38 millions de dollars qui seront reversés en majorité pour la préservation de l'environnement et des espèces menacées.

    vente aux enchères,art contemporain,peinture,fondation dicaprio,préservation espèces menacéesL'enchère de "la dernière heure" pour la planète "Titanic"

    Pour DiCaprio, il n'y a pas que le cinéma qui compte dans la vie. La cause de l'écologie est tout aussi chère au coeur du bel acteur américain, bio-pipole de la première heure. La star "verte" dont la fondation éponyme travaille à la défense de l'environnement depuis déjà 15 ans, avait appelé les collectionneurs à participer à cette "11th Hour auction" ("enchère de la dernière heure", d'après le nom du documentaire sur l'environnement de 2007 dont l'acteur était le narrateur) organisée lundi par Christie's, "comme si le sort de la planète en dépendait". "Malgré les efforts importants d'organisations et d'individus à travers le monde, notre mode de vie a entraîné une dévastation sans précédent de nos océans, forêts et vie sauvage", a lancé lundi DiCaprio. "Moins de 2% des œuvres philanthropiques vont à des projets de protection de l'environnement et nous sommes reconnaissants à Christie's et aux artistes participants de nous offrir une telle occasion», a rajouté la star révélée en 1997 par "Titanic", qui veut sauver la planète du naufrage.

    DiCaprio a mis le feu aux ventes 

    Le beau et cérébral acteur d'"Inception" sait manifestement convaincre : de Richard Prince à Ugo Rondinone, en passant par Anish Kapoor ou Takashi Murakami, des artistes rois du marché de l'art ont répondu présent, créant une pièce pour l'occasion ou cédant un tableau en rapport avec la thématique de l'environnement. Au total, ce sont 33 oeuvres d'art contemporain qui ont été mises aux enchères lundi à New York, chez Christie's. Les organisateurs de la vente en partenariat avec la Fondation DiCaprio, espéraient  récolter 15 millions de dollars  : ils en ont levé plus du double. C'est un véritable record pour des enchères destinées à financer la défense de l'environnement, selon Loic Gouzer, responsable de la vente pour Christie's. 

    vente aux enchères,art contemporain,peinture,fondation dicaprio,préservation espèces menacéesLa plus glamour des ventes aux enchères écolos

    La présence de l'actrice Salma Hayek aux côté de DiCaprio, a ajouté encore un peu plus de glamour à cette vente organisée dans les prestigieuses salles de Christie's à Manhattan. Neuf toiles sont parties à plus d'un million de dollars. Deux d'entre elles ont notamment doublé les estimations: "Untitled" de Mark Grotjahn, partie à 6,5 millions de dollars, et "Le Tigre" de Zeng Fanzhi, qui provenait de la collection du milliardaire François Pinault et a été adjugée 5 millions de dollars. Même après la vente, un collectionneur anonyme a donné 5 millions de dollars pour que les trois oeuvres représentant des tigres (dont un de Robert Longo) partent tous au même prix. Enfin, un portrait de DiCaprio lui-même, peint en 2013 par Elizabeth Peyton (reproduction AFP ci-dessus), estimé entre 400.000 et 600.000 dollars, s'est vendu à 1.05 million de dollars. Des experts de la fondation DiCaprio vont maintenant décider à quels projets dédiés à la préservation et la sauvegarde de l'environnement seront reversés les bénéfices.

    Un léger parfum de développement durable flotte cette année sur la croisette à Cannes, grâce à DiCaprio. Mais aussi grâce à un autre artiste magnifique, l'écrivain américain Francis Scott Fitzgerald, qui n'avait sûrement pas imaginé que son personnage, le richissime "lover" Jay Gatsby, flirterait un jour avec l'écologie...

    Cathy Lafon

    A CONNAÎTRE 

    • Le site de la Fondation de Leonardo DiCaprio : cliquer ICI