Laurent Gapenne, président de la Fédération des grands vins de Bordeaux, dénonce l'impact du tracé de la LGV sur les Sauternes et les Graves. Photo archives Claude Petit / Sud Ouest
Et si les grands projets d'infrastructures comme les lignes de train à grandes vitesse étaient vraiment dépassés, car trop coûteux, inadaptés aux besoins des habitants en terme de mobilité et trop impactants sur notre environnement et nos économies locales ? Le débat qui ne vient pas de s'ouvrir, est loin d'être clos.
La LGV fait causer dans les vignes
A l'heure où le consortium qui finance Lisea s'interroge sur la rentabilité de son investissement dans la LGV Tours-Bordeaux, le risque de non-paiement de la fin des travaux, pour un chantier à plus de 7 milliards d'euros qui touche à sa fin, étant même évoqué, le projet de la liaison ferroviaire à grande vitesse Bordeaux- Dax et Toulouse, validé par l'Etat fin septembre en passant outre l’avis défavorable de l’enquête publique rendu le 30 mars, n'en finit pas de hérisser les acteurs locaux.
Sonnette d'alarme
Le monde des vins de Bordeaux, pas vraiment connu jusqu'à présent pour brandir comme un seul homme les étendards de l'écologie, s'inquiète notamment d'une infrastructure qui pourrait mettre en danger des appellations comme les Sauternes et les Graves, si elle traversait, comme prévu, leurs terroirs. Les questions environnementales rattrapent les viticulteurs, qui bousculés sur l'usage des pesticides, vont devoir aussi s'adapter leurs activités aux effets du réchauffement climatique. Pour eux, le tracé du prolongement de la LGV au sud de la Gironde, c'est la goutte de vin en trop : ils tirent la sonnette d'alarme.
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