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Economie - Page 64

  • Annonces de Macron pour l'agriculture : changement de philosophie et révolution en vue ?

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    Emmanuel Macron le candidat d'En Marche! en visite dans une ferme de Mayenne (quart nord-ouest de la France), chez un éleveur de Gennes-sur-Glaize où il a présenté son programme pour l'agriculture, le 28 février 2017. Photo archives AFP

    Y aurait-il (enfin) une révolution en vue dans le modèle agricole français ? Le président de la République Emmanuel Macron qui dit vouloir "accélérer la transition agricole",  a annoncé ce mercredi 11 octobre une loi visant à rééquilibrer les contrats entre agriculteurs, industriels et distributeurs, pour mieux rémunérer les paysans, tout en assurant une production et une alimentation de meilleure qualité. Mesure phare : un contrat type sera proposé par les agriculteurs et non les acheteurs pour construire des prix qui partent des coûts de production et non l'inverse. La loi consacrant ce changement radical de paradigme interviendra au premier semestre 2018. Elle pourrait prendre la forme d’ordonnances "pour pouvoir aller plus vite et plus fort". 

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  • Pesticides en Gironde : "marche blanche" dans les vignes et affaire Bibeyran en cassation

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    Marie-Lys Bibeyran, le 21 septembre 2017 à Bordeaux. Photo AFP

    Une "marche blanche" contre l'utilisation des pesticides dans les vins du Médoc a réuni plus de 200 personnes en Gironde, à Listrac-Médoc, ce dimanche 8 octobre. Sous la banderole "Pesticides pulvérisés, enfants exposés, santé menacée = Assez !", neuf associations  (1) - collectifs de riverains, ONG, association de médecins et syndicats professionnels - ont défilé au milieu de rangs de vignes prestigieux, pour dire non au déni de la dangerosité des pesticides et demander aux pouvoirs publics de reconnaître les préjudices sanitaires supportés par les travailleurs agricoles, et d’ouvrir les tableaux de reconnaissance en maladies professionnelles. Nous souhaitons également que les populations environnantes – en particulier les enfants – ne se retrouvent plus « prises en otage ». Enfin, nous souhaitons que les viticulteurs qui ont choisi de convertir leur exploitation en agriculture biologique soient soutenus, et encouragés.ppeler à la reconnaissance des maladies professionnelles dues aux produits phytosanitaires. 

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  • Glyphosate : alors, stop ou encore ?

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    Le 22 septembre 2017, Nicolas Hulot a rencontré les manifestants de la FNSEA, vent debout contre une "interdiction unilatérale du glyphosate" en France. Photo AFP

    Ce jeudi 5 octobre 2017 (ou le 6), la Commission européenne examine le renouvellement de l'homologation pour dix ans du glyphosateUne majorité qualifiée est requise (1), et la France, qui a un rôle de blocage clé au niveau européen, avait annoncé fin août, par la voix de son ministre de l'Ecologie, Nicolas Hulot qu’elle voterait contre. L'Hexagone devrait donc voter aujourd'hui contre la réautorisation en Europe de l'herbicide controversé et classé "cancérogène certain" par l'OMS, qui entre dans la composition du Roundup, le produit phare de Monsanto, en raison des doutes qui demeurent sur sa dangerosité. Pour être validée, la proposition de la Commission européenne doit recueillir le soutien de 16 des 28 Etats membres représentant au moins 65% de la population de l'UE.

    Mais au niveau national, dans l'Hexagone, c'est moins clair. L'interdiction du glyphosate donne lieu à un nouveau bras de fer franco-français. Courant septembre, la Fnsea est remontée au créneau, protestant contre "une décision gouvernementale interdisant unilatéralement de tels produits en France". Le glyphosate doit en effet être interdit en France pour tous les usages d'ici la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron, a rappelé dans la foulée le porte parole du gouvernement Christophe Castaner, mais cette information a été démentie plus tard par Matignon... Côté gouvernement, les annonces des ministres se succèdent et semblent se contredire, au risque de mécontenter tout le monde, agriculteurs, conventionnels ou bio, consommateurs et écologistes. Alors, on en est-où ?

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