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Economie - Page 240

  • Bordeaux: rencontre autour du livre "La Vie Share", d'Anne-Sophie Novel

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    rencontre,livre,édition,librairie,anne-sophie novel,bordeauxLa" vie collaborative", ça vous intéresse ? Vous ignorez tout du truc ? Alors, ne loupez sous aucun prétexte la rencontre prévue ce soir à Bordeaux à la Librairie Mollat autour de "La Vie Share mode d'emploi", le dernier livre de la Bordelaise Anne-Sophie Novel, publié aux éditions Alternatives et "Coup de coeur" de Ma Planète.
     
    "La Vie Share", kesaco ?
     
    Pffuh ! Encore du franglais... Oui, mais c'est pour la bonne cause. "Share", c'est "partager" en anglais. Et ça se prononce comme "cher" en français, qui fait ici référence au coût de la vie, plutôt qu'à cette chienne de vie, qu'on chérit pourtant.  Encore que. Jeu de mot, donc.
     
    rencontre,livre,édition,librairie,anne-sophie novel,bordeauxDu jeu de mot à l'originalité de la réflexion écologique

    La vie en rose ? Ca, c'était avant. Ensuite, il y a eu la vie en vert. Place maintenant à la vie en co ! Pour quelles raisons la location entre particuliers, la vente d'occasion, le troc, le don et le partage reviennent en force depuis 2010 en France ? Nés en temps de crise économique et sociale et facilités par la progression des usages numériques, ces nouveaux modes de vie collaboratifs privilégient l'usage sur la possession : logement, place de parking, jardin, voiture, objets divers restent inutilisés la majeure partie du temps. Pourquoi ne pas plutôt les prêter ou les louer ? N’est-il pas plus simple et plus économique d’emprunter à d’autres ce dont on a besoin pour une période donnée ?  Effet induit de ces nouveaux modes de partage : la création de communautés d'un nouveau genre et des liens sociaux renouvelés. Soutenu par OuiShare, la communauté internationale de l'économie collaborative, cet ouvrage prolonge et complète sous un angle pratique la corévolution décrite et analysée avec Stéphane Riot dans "Vive la CoRévolution !" publié en mai 2012 dans la même collection Manifestô.
     
    Alors, attention, ce soir, chez Mollat, c'est pas "Sex in the city", mais c'est chaud devant ! D'autant que la rencontre est animée par Isabelle Camusjournaliste bordelaise du magazine en ligne MY Global Bordeaux, webzine écolo-geek ! Et quand les filles écolo-geeks s'y mettent, ça déménage.
     
     
    PLUS D'INFO
    • La rencontre, c'est où, c'est quand  ?  Le mardi 11 Juin 2013 à 18h00,  Au « 91 », rue Porte-Dijeaux de la Librairie Mollat.
    • Le livre."La Vie Share mode d'emploi" : ou comment tout savoir sur les modes de vie collaboratifs (coopération, co-opétition, collaboration, co-opportunité, économie collaborative, co-management, co-Révolution…). Ou encore :  quand la crise nous rend créatifs et imaginatifs... De Anne-Sophie Novel, Editions Alternatives. 12 €.
  • Initiative : la société girondine Alidad' innove dans l'alternative aux herbicides chimiques

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    Alidad propose un produit "propre" pour désherber les parterres des espaces verts publics et les cultures agricoles Photo DR

    Le groupe Alidad Invest, installé à Mérignac (Gironde), se prépare à commercialiser prochainement un produit de biocontrôle à effet désherbant non sélectif, défanant, dessiccant et anti mousse (surfaces dures). Nom de code : VVH 86086.

    Apesticides epandage vignes.jpgprès cinq années de développement et environ 270 essais réalisés en France, en Europe ainsi que dans les DOM TOM, Alidad a déposé auprès de lANSES, en décembre 2012, les dossiers pour l’obtention des Autorisations de Mise sur le Marché de son nouveau produit. "Ces demandes concernent dans un premier temps la vigne, la pomme de terre et les cultures tropicales ainsi que les espaces verts et jardins", précise Alain Chemin, fondateur du groupe Alidad Invest. Alidad veut proposer un herbicide, qui soit une alternative non chimique aux pesticides.

    Nom de code : VVH 86086

    Dans le cadre du Plan Ecophyto 2018 de la réduction des pesticides voulu par le gouvernement et du développement de l’agriculture biologique qui va avec, le produit, souhaite s’inscrire dans une démarche de réduction de l’impact des activités agricoles sur l’environnement. Son objectif est de permettre à ses utilisateurs d’assurer la productivité de leur exploitation, en assurant une gestion durable des espaces verts. Tout en leur garantissant confort, propreté et sécurité.

    Sans danger pour l'applicateur, le consommateur et l'environnement

    D’origine végétale, la substance active est extraite d’un processus naturel qui n’inclue pas de produit chimique. La molécule utilisée est très facilement biodégradable et après de nombreux tests sur vignes comme sur pommes de terre, aucun résidu n’a été retrouvé dans les produits. C’est pourquoi Alidad revendique pour VVH 86086 l'égilibilité au label « utilisable en agriculture biologique ».

    "Un véritable retour aux techniques culturales"

    La particularité de VVH 86086 est qu’il ne tue pas l’herbe, il ralentit sa pousse. C’est une des raisons pour laquelle l’efficacité du produit devra faire face aux aléas climatiques. Alors qu’un seul passage pourra suffire pour désherber la culture ou le jardin avant un été sec, il faudra en revanche s’y atteler à plusieurs reprises si l’été est humide afin d’éviter la repousse des mauvaises herbes. Son utilisation est à usage variable, "en fonction des usages et des objectifs de chacun", explique Alain Chemin, qui insiste, "c'est un véritable regtour aux techniques culturales !".  Ce nouveau produit pourrait être d'un coût plus élevé qu'un équivalent issu de la chimie de synthèse. Mais son retour qualité/prix se fera sur d'autres critères, dont celui d'un impact écologiquement responsable sur l'environnement. E ça, ça n'a pas de prix.

    jachère fleurie.jpgSemer les "mauvaises" herbes fleuries

    Dans certains cas, on peut aussi décider de laisser pousser les "mauvaises herbes", qui sont en réalité des "indésirables" à nos yeux de jardinier et pas de la vraie "mauvaise graine". La plupart d'entre elles sont d'excellents auxiliaires de la biodiversité et vouloir à tout prix s’en débarrasser peut même avoir un impact négatif sur la biodiversité locale. Les "mauvaises" herbes attirent abeilles et insectes butineurs, indiquent la qualité du sol, sont parfois médicinales ou comestibles. Il en existerait 580 selon un décompte de l’Inra. Certaines sont très belles comme les coquelicots et les bleuets et la mode dans les jardins bio est à la jachère fleurie . On sème des mélanges de graines de "mauvaises" herbes fleuries pour garnir les pieds de plantation comme les rosiers, et ainsi éliminer les vraies herbes"indésirables".....

    Mais,  bon. Malgré tout, certaines "mauvaises" herbes le sont réellement et dérangent agriculteurs et jardiniers, en nuisant aux cultures. VVH 86086 se veut une réponse "biocontrôlée" adaptée à ce type de situation. Le produit d'Alidad n’a pas encore reçu l’autorisation de l’ANSES, mais sa commercialisation est déjà programmée. Sur les marchés agricoles en Europe elle sera assurée par la Société JADE, filiale du Groupe Alidad Invest, tandis que pour le marché des Espaces Verts en Europe, la commercialisation a été confiée au Groupe SYNGETA. Pour le marché du Jardin amateur, les décisions sont en cours de finalisation.

    A suivre.

    Cathy Lafon

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    PLUS D'INFO

    • Alidad'invest 33 :  Avenue Ariane-Parc Cadera, 33700 Mérignac. Contact presse VVH 86086 : 01 44 82 66 70 - 06 11 34 22 39.
  • Hulot au boulot: sa pétition pour une agriculture plus verte obtient 85.000 signatures

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    Nicolas Hulot : "I field good !" Photo AFP

    L'"envoyé très spécial du président de la République François Hollande pour la protection de la planète" ne chôme pas. Monsieur Hulot a aussi trouvé le temps de remettre au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll,  le 5 juin, la pétition « I field good » – « J’me champs bien » , où 85.000 signatures réclament une agriculture européenne plus verte.

    A cette occasion, Nicolas Hulot a rappelé au ministre, au nom de sa Fondation, « les attentes des citoyens pour une agriculture plus écologique, plus juste, plus solidaire et pourvoyeuse d’emplois ».

    "I field good" : une mobilisation citoyenne

    Selon la Fondation Nicolas Hulot (FNH), la PAC (Politique agricole commune) qui se dessine et qui doit être votée par le Parlement européen le 26 juin, "n’est pas à la hauteur des enjeux auxquels seront confrontés le secteur agricole, les agriculteurs et les citoyens". D'où l'idée d'"informer les citoyens français et européens sur le lien entre l’agriculture et leur quotidien pour qu’ils s’emparent du sujet",  en organisant une campagne de mobilisation citoyenne (« I field good ») et en montrant qu'une autre agriculture est possible.  A travers les témoignages d’agriculteurs français, camerounais et allemand, et l’appui de ses partenaires de la société civile, la Fondation invitait les citoyens à soutenir quatre orientations pour bâtir une PAC d’avenir, écologique, juste et solidaire afin d'obtenir le verdissement de l'agriculture européenne.

    Plus verte, la PAC !

    Pour Nicolas Hulot, d'ici le 26 juin,  "il reste ainsi quelques jours à Stéphane Le Foll pour porter la voix citoyenne révélée par la pétition".  "Ce qu'on souhaite, et on est plutôt d'accord là-dessus avec le ministre français, c'est que le premier budget européen - 100 euros par citoyen européen et par an - soit conditionné évidemment à des pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement", a-t-il précisé sur Europe 1. Mais la PAC doit aussi, a ajouté l'ex-animateur vedette de "Ushuaïa", être davantage "créatrice d'emplois et plus équitable, en gros c'est 80% de la PAC qui profite à 20% des agriculteurs"...

    "I feel good !"


    James Brown - I feel good 

    En attendant la nouvelle PAC,  Nicolas Hulot et les 85.000 signataires de "I field good" peuvent déjà légitimement chanter avec James Brown  : "Il feel good !" Yeah !

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • La PAC, kesaco ? Pour tout savoir : cliquer ICI
    • La PAC représente un budget de 9 milliards d’euros par an pour la France et 50 milliards pour l’Union européenne.