Télévision. Plutonium: attention,"matière diabolique"!
L'usine de retraitement de La Hague. Photo Kami Productions
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L'usine de retraitement de La Hague. Photo Kami Productions
La cuisine d'un restaurant. Photo archives AFP
Signe des temps ou effet de mode ? Cette année, la Fête de la gastronomie (du 25 au 27 septembre) est passée en mode durable. Les restaurateurs ont saisi l'occasion pour partir à la "chasse au gaspi", en publiant un guide visant à aider ces professionnels à lutter contre toutes les formes de gaspillage, lors des achats, dans les cuisines et les assiettes. Ils devancent ainsi l'appel vert : en 2016, une nouvelle législation les obligera à revaloriser le contenu de leurs poubelles, déchets de préparation des plats comme les restes. Avec un double objectif : la réduction des déchets et la production du biogaz, énergie renouvelable obtenue par le procédé de la méthanisation.
De son côté, la Fondation GoodPlanet et ses partenaires qui n'oublient pas non plus que 2015 est l'année du climat et de la COP21, ont lancé un vaste programme de sensibilisation sur le thème de l’alimentation et du climat, "La solution est dans l'assiette". En France, l’alimentation représente en effet 27% de l’empreinte carbone des ménages français, une empreinte supérieure à celle des transports (26%) et des logements (24%)...
Enfin, VegOresto, nouvelle initiative de l'organisation de défense des animaux L214, a organisé douze repas de découverte 100% végétal (et donc 100% sans viande) dans des restaurants traditionnels. De grands chefs, comme Alain Passard, Joël Robuchon ou encore Alain Ducasse, sont les figures de proue de ce virage de la haute-cuisine qui végétalise les menus, en introduisant la responsabilité et l'éthique environnementale. A Bordeaux, ce week-end, c'est le chef du restaurant le Cosmopolis qui a accueilli l'une de ces soirées. Avec 38 personnes inscrites, la soirée affichait complet.
Photo Arte
Et si la pluie était une question de vie ou de mort ? Au fil d’un voyage sensible à travers l'Inde, "La mousson", le documentaire exceptionnel de Sturla Gunnarsson diffusé ce dimanche après-midi par Arte, explore les dimensions sociales, culturelles et scientifiques de la mousson, un phénomène météorologique unique, né il y a des millions d'années, lors de la surrection de la chaîne de l'Hymalaya.
La mousson, comment ça marche ?
Marquant la fin de la saison sèche dans les derniers jours de mai, ce phénomène climatique est lié à la surchauffe de l’air de la terre, qui remonte en aspirant celui de l’océan Indien. De juin à septembre, poussés par des vents saisonniers, les nuages chargés d’humidité traversent alors le pays jusqu’aux contreforts de l’Himalaya.