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Développement durable - Page 848

  • Coup de coeur. "Les Dauphins" et "Guiraud" : vins bio médailles d'or !

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    Château Les Dauphins, Saint Loubès (Gironde). Photo DR Alain Noël

    coeur.jpgLa nouvelle est toute fraîche : le millésime 2010 du château girondin "Les Dauphins"  et le millésime 2011 de Château Guiraud (Sauternes) pour son blanc sec, deux domaines aux démarches bio que Ma Planète vous a fait découvrir le 16 mars, ont obtenu la médaille d'or au concours "Expression" des vins bio d'Aquitaine. Avec dix autres domaines : Grand Renard, les Seigneurs de Pommyers, Couronneau, La Caderie, Richard, Chavrignac, Morillon, La Croix de Roche, EARL Vignoble, et Belle Vue.

    Le 16ème concours régional des vins issus de raisins Bio, "Expression des Vignerons Bio d'Aquitaine", a eu lieu le 4 mai 2012, au Lycée viticole de Libourne Montagne.

    Les "chouchous" distingués

    viticulture,prix,récompenses,vin bio,aquitaineSur les douze cuvées, ce sont donc deux "chouchous" de Ma Planète, qui sont récompensés par le Syndicat des Vignerons Bio d'Aquitaine : "Château Guiraud" (ci-contre) et "Château les Dauphins". Le premier, une star du Sauternais, premier grand cru classé du Bordelais à avoir obtenu cette année  la certification en agriculture biologique pour son millésime 2001 et le second, petite propriété familiale, bio depuis ses origines. Bien vu, Ma Planète.

    Deux châteaux aux antipodes de la hiérarchie viticole, réunis par la pratique bio et récompensés pour leur excellence : C'est ça aussi l'écologie !

    Cathy Lafon

    • Vin blanc sec AOC Bordeaux, "Le G de château Guiraud" est produit par Didier Galhaud, co-propriétaire, à Sauternes.

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     ►Tout sur Château Guiraud : cliquer ICI

    Guiraud en chiffres : 67,91 €, le prix d'une bouteille 2001. 9,16 €, le prix d'une bouteille 2010 (le "G" de Guiraud). Superficie : 128 ha. Production annuelle: 100 000 bouteilles de Sauternes par an, pour le Premier Cru (avec l’étiquette noire) et le second vin (Petit Guiraud). 50 000 bouteilles de Blanc Sec (Le G de Château Guiraud).

    Contact : dgalhaud@chateauguiraud.com

    Tout sur Château Les Dauphins : cliquer ICI

    Les Dauphins en chiffres : 7 €, le prix d'une bouteille. Superficie : 20 ha. Production annuelle, de 120 à 150 hl.

    Contact : alain-noel33@orange.fr

    Le  Syndicat des vignerons bio d'Aquitaine : cliquer ICI

     

  • Fil vert. Incident à la centrale de Fessenheim

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    La centrale de Fessenheim Photo AFP

    Le réacteur 2 de Fessenheim (Haut-Rhin) s'est automatiquement mis à l’arrêt, aujourd'hui mercredi 9 mai, pendant un "essai technique périodique", dit "essai d'ilôtage". Pour l’heure, on ne connaît pas encore les raisons de cette interruption.

    La direction souligne que "des investigations techniques sont en cours pour déterminer l'origine de l'arrêt automatique". Elle espère pouvoir redémarrer le réacteur "dans les meilleurs délais". Selon la direction, cet arrêt n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations ni sur l’environnement.

    L’exercice consistait à déconnecter une unité de production du réseau national pour réaliser une série de tests. C’est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité qui l’avait requis. L’autre réacteur de la centrale n’a pas connu de dysfonctionnement.

    Située sur une zone de faille sismique, soumise aussi au risque inondation (protégé par un talus de 80 cm de haut, le site est à 8 mètres en contrebas du Grand Canal d'Alsace), Fessenheim est, à 35 ans, la doyenne des centrales nucléaires françaises. La fermeture de cette centrale était l'un des enjeux au coeur des négociations entre le Parti socialiste et les écologistes, pour la présidentielle. Le président de la République nouvellement élu, François Hollande a promis durant la campagne de la présidentielle qu’il la fermerait,  en précisant que "l'arrêt  de Fessenheim ne sera sans doute achevé qu'en 2017." Fessenheim aura alors 40 ans.

    Cathy Lafon

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  • Fil vert. Climat : l'objectif 2° C, c'est 1.000 milliard de dollars

    rechauffement climatique,réduction gaz à effet de serre,prévention,lutte,aie,rapportLe 26 avril, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a rendu son rapport «Energy Technology Perspectives 2012», concernant les moyens de stabiliser le réchauffement climatique à 2° C, lors du sommet ministériel des énergies propres (23 Etats réunis) qui a eu lieu à Londres.

    Le rapport, disponible en ligne le 11 juin prochain sur le site internet de l'AIE, détaille les progrès accomplis et ceux restant à effectuer, pour décarboner suffisamment nos économies afin de stabiliser le réchauffement. Selon la directrice exécutive de l'AIE, Maria van der Hoeven, l'objectif de limiter à 2° C le réchauffement climatique s'éloigne...

    Loin cependant de baisser les bras, l'agence, combattive, redonne tout un arsenal de mesures destiné à l'atteindre : rien de nouveau sous le soleil, a-t-on envie de dire. On sait quoi faire. Ce qui manque toujours, c'est la volonté politique des Etats pour mettre en application des mesures basiques, comme par exemple la suppression des subventions à la consommation de carburants et de combustibles qui contribuent au renforcement de l'effet de serre.

    Après avoir passé au crible les énergies renouvelables, les transports, le captage-stockage du C02, l'industrie, le bâtiment, l'AIE fait une autre proposition qui ne plaira pas à tous les écolos mais qui ne surprendra pas de sa part : elle recommande en effet de recourir, là où les conditions environnementales, économiques et politiques le permettent, à l'énergie nucléaire, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. 

    Enfin, en prime,  l'AIE fournit la note et chiffre l'investissement nécessaire à cet objectif dans la prochaine décennie : il  se limiterait à 5.000 milliards de dollars, à comparer aux 4.000 milliards de dollars d'économies sur les factures d'énergies fossiles. Soit un coût net de 1.000 milliards de dollars finançables auprès des investisseurs institutionnels. Le tout en réduisant de 5 milliards de tonnes nos emissions de GES.  Est-ce si cher payé, finalement, pour préserver nos conditions de vie et notre environnement, si l'on considère que l'on est dans une "deadline" climatique vitale  ? Raisonnablement, non.

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Comment atteindre "l'Objectif 2°C", Journal de l'Environnement, 26 avril 2012