Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Fil vert. Incident à la centrale de Fessenheim

fessenheim afp.jpg

La centrale de Fessenheim Photo AFP

Le réacteur 2 de Fessenheim (Haut-Rhin) s'est automatiquement mis à l’arrêt, aujourd'hui mercredi 9 mai, pendant un "essai technique périodique", dit "essai d'ilôtage". Pour l’heure, on ne connaît pas encore les raisons de cette interruption.

La direction souligne que "des investigations techniques sont en cours pour déterminer l'origine de l'arrêt automatique". Elle espère pouvoir redémarrer le réacteur "dans les meilleurs délais". Selon la direction, cet arrêt n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations ni sur l’environnement.

L’exercice consistait à déconnecter une unité de production du réseau national pour réaliser une série de tests. C’est le gestionnaire du réseau de transport d’électricité qui l’avait requis. L’autre réacteur de la centrale n’a pas connu de dysfonctionnement.

Située sur une zone de faille sismique, soumise aussi au risque inondation (protégé par un talus de 80 cm de haut, le site est à 8 mètres en contrebas du Grand Canal d'Alsace), Fessenheim est, à 35 ans, la doyenne des centrales nucléaires françaises. La fermeture de cette centrale était l'un des enjeux au coeur des négociations entre le Parti socialiste et les écologistes, pour la présidentielle. Le président de la République nouvellement élu, François Hollande a promis durant la campagne de la présidentielle qu’il la fermerait,  en précisant que "l'arrêt  de Fessenheim ne sera sans doute achevé qu'en 2017." Fessenheim aura alors 40 ans.

Cathy Lafon

LIRE AUSSI

Les commentaires sont fermés.