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Développement durable - Page 716

  • Le commerce équitable, c'est un vrai business. Et c'est aussi sur Arte

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    "Le business du commerce équitable", un documentaire de Donatien Lemaître DR Arte


    Mon été 2013 en mode écolo. Aujourd'hui  : soirée télé avec Arte dans les coulisses du commerce équitable.

    Le commerce équitable. Le business de l’éthique, qui prétend réconcilier le porte-monnaie et la morale, brasse des milliards d’euros. Mais qui s’enrichit réellement dans l'histoire ? Ce soir, la chaîne Arte enquête à l'encontre des idées reçues et nous invite à voyager dans les coulisses d’un business présumé "inattaquable", avec un documentaire du journaliste Donatien Lemaître.

    Bienvenue dans l'ère de "l'équitable industriel"

    Pourquoi juste consommer quand on peut consommer juste ? C’est la question – sous forme de slogan – que posent les acteurs du commerce éthique. En glissant dans son caddie un produit arborant la mention “équitable”, le consommateur fait un choix qui prend tout son sens à l’autre bout du monde. En Afrique ou en  Amérique latine, des petits producteurs auront été payés décemment pour produire la matière première. Et ils n’auront pas été contraints de courber l’échine face aux importateurs et aux distributeurs, comme le veut la règle de l’économie mondialisée. Qu’en est-il réellement ? Les labels comme Max Havelaar, le plus célèbre, se multiplient et les consommateurs les plébiscitent. Mais quelle réalité se cache derrière les étiquettes ?

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     Les forçats invisibles du commerce équitable

    Du Mexique au Kenya en passant par la République dominicaine, Donatien Lemaître a décortiqué toute la filière. Il montre comment l’idée généreuse du commerce équitable est de plus en plus récupérée par des as du marketing ou des multinationales en quête de virginité, bien loin de l’objectif de ses créateurs. Les premiers à s’en emparer ont été les grands réseaux de distribution : les “consommacteurs” sont prêts à payer leur café plus cher si les producteurs sont correctement rémunérés ? Les grandes surfaces ont accordé de plus en plus de place au label “équitable”. Mais elles ont parallèlement augmenté leurs marges sur ces produits... Résultat : tandis que les producteurs labellisés gagnent à peine plus que les producteurs lambda (et jamais assez pour sortir de la pauvreté), les grandes enseignes, elles, s’enrichissent. Du côté des producteurs, le système n’est pas forcément plus vertueux : le journaliste observe que, dans les plantations de bananes de la République dominicaine, des petits propriétaires ayant obtenu le label Max Havelaar exploitent des travailleurs haïtiens sans-papiers. Ainsi, le commerce équitable a ses coopératives, ses programmes de développement, mais aussi ses forçats invisibles...

    Si Max Havelaar a la banane, elle n'est pas toujours très équitable

    Autre surprise : pour répondre à la demande croissante de bananes équitables, Max Havelaar a accordé son label à de gros producteurs : chez Savid, on produit 150 tonnes de bananes par semaine avec des ouvriers haïtiens mal payés et mal logés, mais dont les papiers sont en règle... Bienvenue dans l’ère de l’équitable industriel ! Enfin, le documentaire s’intéresse aux multinationales de l’agroalimentaire. Et constate qu’au Kenya, le partenariat entre l'ONG Rainforest Alliance, qui aide les marques à s'approsionner en produits durables et à en faire un argument de marketing, et Lipton (groupe Unilever), a profité à la marque, mais pas vraiment pas aux travailleurs occasionnels des plantations de thé.

    Aux vues de l'enquête de Donatien Lemaître, on s'aperçoit que le commerce équitable renforce aujourd’hui essentiellement le système économique dominant. Ce n'est pas forcément une surprise et cela ne veut pas non plus dire qu'il faut le jeter aux oubliettes : la lucidité ne peut qu'aider à améliorer la concrétisation de ce qui reste une belle et nécessaire idée.

    Cathy Lafon

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  • Ecotourisme : le parc ornithologique du Teich en Gironde a 40 ans !

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    Le parc ornithologique du Teich (Gironde) en 1973. Photo archives Sud Ouest

    Mon été 2013 en mode écolo. Aujourd'hui : le parc ornithologique du Teich.

    Ne cherchez pas. S’il a eu droit à un petit reportage à l'époque, l’événement n’a pas fait la Une de « Sud Ouest ».

    La création du parc ornithologique du Teich est un pari osé : en 1973, l’écologie n’est pas vraiment à la mode. Le projet initial éait un village-vacances. Et puis, les élus réfléchirent. Le terrain visé de 130 hectares avec ses magnifiques plans d'eau, sa végétation riche et variée, ses profonds marais constituait un biotope idéal pour les canards et la sauvagine. Pourquoi Le Teich n'essaierait-il pas d'imiter Wim, en Belgique, célèbre sanctuaire naturel en Europe ? C'est décidé : on réservera cet ancien lit de la Leyre aux oiseaux et non aux humains.  Plus de 1.500 canards plus tard, en 1973, pionnier du genre en France, Le Teich offre au public le privilège d’observer les oiseaux dans leur milieu naturel, sur le Bassin d’Arcachon.

    Alain Fleury, premier employé du Teich

    A l'époque, le gardien du domaine est Alain Fleury. Co-créateur du parc et seul employé à ses débuts, ce passionné passe ses jours et ses nuits à surveiller, nourrir, recenser ses pensionnaires. Mais aussi à les présenter aux premiers visiteurs du site. En 1973, il est plutôt fier des résultats obtenus : 3.000 cols-verts sont nés au Teich en deux ans. Et il espère accueillir rapidement 15.000 oiseaux pour lesquels il fabrique aussi des nids.

     

    AIGRETTE TEICH.jpgLe succès d'un quadra

    Aujourd’hui quadra, le parc du Teich est l’un des sites girondins les plus fréquentés. Il se situe sur une des voies migratoires les plus importantes d'Europe. Entre marais, lagune et forêt, il héberge 312 espèces d’oiseaux sauvages répertoriés, dont la bernache cravant et la cigogne ou encore l'aigrette Garzette Egretta (photo  ci-contre) et accueille 60.000 visiteurs par an. Des parcours fléchés plus ou moins longs (2 et 6 km) permettent de l'explorer. A l'entrée du parc, la Maison de la nature organise des balades pour observer les oiseau et des randonnées en kayak de mer sur le Bassin d'Arcachon.

    Rétrospectivement, Le Teich mérite un prix de l’innovation

    Le concept a essaimé : dernier site similaire en date « Terres d’oiseaux », né en 2010 dans l’estuaire girondin. Et pour son anniversaire, Le Teich s’est offert une nouvelle appellation, celle de « réserve ornithologique ».

    C’est sûr, la vie commence à 40 ans !

    Cathy Lafon

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  • Cet été, rejoignez les Sentinelles de Ma Planete.fr !

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    Puisque vous partez en vacances... Ou pas ?

    Cet été, où que vous soyez, en voyage, à l'étranger ou en France, de retour dans votre terre natale ou bien rivé chez vous, emportez un coin de Ma Planète avec vous et pensez à devenir une des sentinelles qui veillent à la préservation de la Terre !

    Vous rejoindrez oli33, anderea, René Capo (Vigilance Biscarrosse), nos Amis de la Terre des Landes, Andrzej, Hélène, Alain, Joseph, Stéphane..., tous "veilleurs" de maplanete.sudouest.fr.

    Vous l’aimez tellement ce coin de Terre (un paysage, une faune, une flore, une plage, une montagne, un ruisseau, un fleuve ...). Il se trouve dans notre région, où ailleurs dans le vaste monde.  Un danger écologique le menace et vous voulez lancer l’alerte ; c’est un petit coin de paradis au contraire intact, et vous voulez partager sa beauté et l’émotion qu’il vous procure.

    Comment faire ?

    C'est on ne peut plus simple : envoyez moi par e-mail vos vidéos et vos photos, accompagnées de votre texte.  Elles seront publiées dans notre rubrique "Sentinelles" et vous deviendrez ainsi une des vaillantes sentinelles de la planète, sur l'écolo-blog de "Sud Ouest".

    Ce n'est pas un jeu concours et il n'y a pas de cadeau à la clé ! Avec "Sentinelles de maplanete", il s'agit de prendre soin ensemble de notre environnement, en partageant découvertes, beautés, inquiétudes, alertes, luttes et bonheurs. Acte gratuit, donc, mais source de profits illimités pour les enjeux écologiques de notre maison commune : la Terre.

    J'attends de vos nouvelles ! Et je vous souhaite de belles vacances, bien vertes !

    Cathy Lafon

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