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Développement durable - Page 685

  • Fukushima : bienvenue à la première éolienne flottante

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    Installée au large de Fukushima, au Japon, le 4 octobre, une éolienne flottante a été inaugurée le 11 novembre 2013. Photo AFP

    "Nucléaire, non merci" :  Fukushima passe aux énergies renouvelables. Traumatisée par la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011, la préfecture a inauguré le 11 novembre, la première phase de la construction d’un important parc d’éoliennes flottantes au large de la côte nord-est du Japon.

    eolienne fukshima.jpgDu courant pour 100.000 foyers

    Un consortium nippon, constitué de la maison de commerce japonaise Marubeni et d'une dizaine d'autres entreprises japonaises avaient dévoilé, début mars 2012, leur intention d'installer cette ferme d'éoliennes flottantes au large de Fukushima  (image de synthèse ci-contre), afin de fournir du courant à 100.000 ménages. Un peu plus d'un an plus tard, le gouverneur de la préfecture et un représentant du ministère de l’Industrie viennent de mettre en route la première éolienne géante de ce futur parc. Haute de 106 mètres (par rapport au niveau de la mer), d'un diamètre de 80 mètres et dotée d’une puissance de 2.000 kilowatts (kW), elle doit permettre de valider les conditions de son fonctionnement, avant d'accueillir ses soeurs en ribambelle.

    Une première mondiale

    « Je voudrais que ce soit un grand succès pour symboliser la reconstruction (post-tsunami) et pour que la préfecture de Fukushima, blessée par l’accident nucléaire, soit à l’avant-garde de l’utilisation des énergies renouvelables », a déclaré Kazuyoshi Akaba,  vice-ministre de l’Industrie,  lors de l'inauguration de cette éolienne flottante, qui constitue une première technologique mondiale en matière d'éolien offshore.

    Le solaire aussi

    On le comprend aisément, Fukushima ne veut plus entendre parler d’énergie nucléaire mais être, au contraire, un fer de lance dans l’exploitation de ressources propres et durables, dont les énergies éolienne et solaire. La municipalité de Minamisoma située dans la zone sinistrée de Fukushima, à 30 km de la centrale, s'est déjà lancée dans la création d'un modèle de ville plus sûre, plus écologique et à fort rendement énergétique. Parmi les principaux chantiers, le conglomérat industriel Toshiba bâtit un vaste parc solaire qui doit alimenter quelque 30.000 foyers à Minamisoma en 2014.

    Quant à la ferme d'éoliennes flottantes de Fukushima, sa capacité de production électrique sera de l’ordre de 12.000 kilowatts, de quoi alimenter plusieurs dizaines de milliers de foyers, d'ici à 2016, et se passer définitivement localement du nucléaire. En cas de séisme ou de tsunami, l'éolien et le solaire, c'est quand un énorme souci en moins...

    Cathy Lafon

  • 0urs des Pyrénées : le trombinoscope est en ligne sur internet

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    L'association Pays de l'Ours Adet vient de réaliser un joli travail, en mettant en ligne le trombinoscope des ours pyrénéens, constitué à partir d'informations extraites, entre autres, des rapports du réseau Ours brun de l'ONCFS.

    Dix-huit photos, vingt-trois prénoms, douze filles, onze garçons.

    ours cannelle.jpgCertains sont bien connus, comme Néré, né en 1997 dans les Pyrénées, ou Cannelito, son fils, qui s'est retrouvé orphelin à sa naissance, en 2004, après que sa mère, Cannelle a été abattue par un chasseur. Depuis, il a bien grandi. On peut le croiser dans les vallées de Cauterets, Gavarnie et Barèges (Hautes-Pyrénées). La dépouille de sa mère a été naturalisée à Toulouse, où l'on peut la découvrir dans une magnifique exposition "Ours, mythes et réalités" au Muséum d'histoire naturelle de la ville. On ne sait pas si Cannelito compte se rendre à l'expo.

    pyros.jpgDans la famille ours des Pyrénées, il y a aussi ceux qui viennent d'ailleurs, de Slovénie, comme Pyros (ci-contre), né  en 1988 et lâché à Melles (31), le 2 mai 1997, au grand mécontentement des anti-ours, Hvala née en 1999 et  Balou, né en 2003.

    Il y a, bien sûr, les "filles et fils de": Caramellita et Moonboots,  fille et fils de Caramelles et de Pyros. Moonboots, qui illustre la faiblesse génétique de l'espèce, est un peu le "cas soc" de la famille : Pyros est à la fois son père, son grand-père et son arrière grand-père. Quant à sa soeur, Caramellita, elle est aussi sa... Bon, à vous de voir.

    Il y a aussi ceux dont on ne parle jamais, les discrets et les taiseux, comme Bonabé, probablement né en 2006, fils aussi de Caramelles et Pyros, ou encore Nheu, fille de Hvala et Pyros, née en 2009, seulement localisée en 2012, dans une vallée ariégeoise.

    Et puis, il y a tous les autres, dont les petits derniers, venus au monde en 2012, Alos et Isil, également nés de Caramelles et Pyros.

    Une vraie famille

    Bref, le trombinoscope de l'association Pays de l'Ours-Adet nous permet de faire la connaissance d'une vraie famille, dont la diversité ressemble fort à celle de l'une des nôtres :celle des ours pyrénéens.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Consulter le trombinoscope des ours des Pyrénées sur le site Bienvenue au Pays de l'Ours: cliquer ICI

    LIRE AUSSI

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  • Procès de la marée noire du Prestige: l'Etat français dépose un recours

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    Le naufrage du pétrolier Prestige, en novembre 2002. Photo archives AFP

    L'Etat français a annoncé vendredi avoir introduit un recours en cassation devant la cour suprême espagnole contre la relaxe des trois accusés jugés au pénal à La Corogne, pour la marée noire consécutive au naufrage du pétrolier Le Prestige, en novembre 2002.

    La reconnaissance d'une infraction pénale d'atteinte à l'environnement

    La France se pourvoit en cassation contre ce jugement "afin de faire reconnaître par la Cour Suprême espagnole l'existence d'une infraction pénale d'atteinte à l'environnement en raison des actes commis par le capitaine et l'équipage", soulignent les ministres de la Justice et de l'Economie dans un communiqué. Le recours "permettra également de contester les conclusions du tribunal de la Corogne en termes de responsabilités civiles", poursuivent-ils, en soulignant que le gouvernement espagnol a lui aussi décidé de se pourvoir dans ce dossier : le parquet de la Corogne, ville espagnole située en Galice, a indiqué le 18 novembre, qu'il faisait appel devant la même instance contre ce jugement, afin d'obtenir "réparation" du préjudice provoqué.

    marée noire hossegor.jpgUn coût de 109,7 millions d'euros pour les victimes françaises de la pollution

    L'accident du pétrolier survenu fin 2002 au large des côtes de Galice (nord-ouest de l'Espagne), a souillé des milliers de kilomètres de côtes -surtout en Espagne mais aussi au Portugal et en France - et contraint à la fermeture de riches zones de pêches. Le coût de cette marée noire est estimé à 109,7 millions d'euros pour les victimes françaises, dont 67,5 supportés par l'Etat pour lutter contre la pollution, précisent les deux ministères.

    Il y a dix jours, le 13 novembre, les juges espagnols ont estimé qu'il était impossible d'établir la responsabilité pénale des trois accusés et jugé que le capitaine, le chef mécanicien et le directeur de la Marine marchande espagnole d'alors n'étaient pas coupables du délit d'atteinte à l'environnement.

    Cathy Lafon avec l'AFP

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