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Développement durable - Page 554

  • Echouage de plus de 200 baleines en Nouvelle-Zélande

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    Près de 200 baleines-pilotes se sont échouées vendredi 13 février sur une plage de Nouvelle-Zélande. Photo Blue Planet Society

    Près de deux cents globicéphales, ou baleines-pilotes, se sont échoués vendredi  13 février sur une plage de Nouvelle-Zélande réputée pour être un piège mortel pour les mammifères marins. Quelles sont les explications possibles à un tel phénomène, hélas fréquent et toujours très spectaculaire ?

    baleine pilote.jpgAu moins 24 animaux sont morts

    Les baleines-pilotes, qui peuvent mesurer jusqu’à six mètres de long, sont l’espèce de baleines la plus répandue dans les eaux néo-zélandaises. Au moins 24 de ces 198 animaux sont morts vendredi dernier sur la plage de la presqu’île de Farewell, au nord de l’Ile du sud de la Nouvelle-Zélande, tandis que les secouristes tentaient de remettre à l’eau les rescapés. « Remettre à l’eau des baleines est une tâche difficile et potentiellement  dangereuse », a déclaré Andrew lamason, porte-parole du service de la protection de l’environnement, précisant que le travail s’effectuait aux côtés de 140 volontaires, formés à ce style d’opération. Pour les animaux qui n'ont pas été rendus à la mer, il faut attendre la prochaine grande marée 24 heures plus tard, pour une nouvelle tentative.

    Pourquoi y a-t-il tant d'échouages de cétacés ?

    echouage-massif-de-baleines-n-est-pas-une-premiere-archives.jpgLa plage de Farewell est régulièrement le théâtre déchouages de globicéphales. Huit au moins se sont produits au cours des dix dernières années, dont deux en seulement une semaine en janvier dernier, mais celui de vendredi est l’un des plus importants. On évoque souvent des raisons "mystérieuses", pour tenter d'expliquer les échouages en masse de cétacés, baleines et dauphins. Comme si ces derniers se "suicidaient" en masse. Il est vrai que vu l'état de dégradation des océans, leur milieu naturel, on pourrait comprendre leur désespoir...

    La nature et l'homme

    En réalité, s'ils sont assez peu étudiés, il existe une série d'explications rationnelles plus ou moins naturelles aux échouages. Elles peuvent en outre s'additionner et sont dues, pour partie, aux activités humaines, comme le dénoncent notamment les ONG Sea Shepherd, Greenpeace ou le WWF. Les échouages peuvent être le fait d'animaux épuisés soit par des conditions météo exceptionnelles (tempête en mer durant plusieurs jours) soit par des maladies et intoxications diverses, dues à la pollution des océans, ou encore par les sonars de bateaux principalement militaires qui perturbent et désorientent les cétacés. Baleines et dauphins utilisent en effet le son pour communiquer, s'orienter et détecter les prédateurs et les proies. En 2000, des chercheurs américains ont montré que le sonar influe directement sur le chant des baleines, dans une étude publiée par la revue Nature. A la suite d'un échouage massif d'une centaine de dauphins d'Électre survenu en mai-juin 2008 à Madagascar, les spécialistes avaient soupçonné les sonars d'un bateau de recherche pétrolière de la société ExxonMobil parti la veille des échouages, d'avoir désorienté les animaux.

     Cathy Lafon

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  • Initiative : j'équipe mon vélo d'un chargeur éolien pour smartphones et GPS

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    Le marché des objets proposés aux cyclistes pour agrémenter leur quotidien parfois un peu rude, est en pleine expansion. Protège selle, sonnette à fleurs, timbres à vélo, sacoche, panier, casque, vêtement de pluie, parapluie pour vélo, gants chauffants, roues et antivol de toutes les couleurs voire fluo : on n'a que l'embarras du choix. Avec, malgré tout, une question lancinante : oui, mais ces objets sont-ils réellement durables et écolos? A vrai dire, peu le sont.

    Ma planète vous a déjà parlé du fameux parapluie Popins, imaginé par deux Bordelais, qui permet de rouler à vélo sous la pluie. Voici deux nouveaux accessoires pour vélo, 100% écolos, dénichés sur la Toile. Ils sont proposés par Lecyclo.com, une société de vente en ligne marseillaise dont le mot d'ordre est: "Pensez à [vous] faire plaisir". Tope là, c'est parti pour un chargeur éolien pour vélo et un antivol Abus entièrement recyclé !

    Un chargeur éolien pour vélo, comment ça marche ?

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    Le chargeur lui-même, ou aérogénérateur, se présente comme une petite hélice, montée sur un cadre sobre et noir, avec une lampe à LED qui peut ou non être activée, et éventuellement clignoter. La nuit, ça peut servir. Sans être totalement empotée, Ma planète a parfois du mal avec les tournevis et autres outils destinés à installer les gadgets dont le mode d'emploi n'est pas toujours des plus faciles. Là, pas de soucis. On met les piles rechargeables à l'intérieur du chargeur, que l'on installe ensuite, les yeux fermés ou presque sur le guidon. Le chargeur trouve sa place juste à côté du porte-parapluie Popins (celui-là, on ne peut plus s'en passer !). Et puis, roule ma poule ! Pour recharger les accus, l'hélice se met en marche à partir de 15 km heures, selon la notice. En réalité, il suffit que le vent souffle un peu, et même à l'arrêt,  l'hélice se met à tourner. Après avoir bien paradé en ville, une fois arrivé chez soi ou au boulot, hop ! On enlève le chargeur du vélo, on s'installe bien au chaud, et on branche son smartphone, ou son Ipod, ou son ordi, ou son GPS qui se rechargent illico. Les cordons sont fournis avec le chargeur éolien. Mais pas les piles. Que l'on peut aussi, d'ailleurs, recharger avec l'aérogénérateur...

    La commande et la réception des produits

    Sitôt, commandés par internet, l'objet est livré par poste sous 24 heures, sous emballage "vert", dans un colis protégé, avec leur facture bien détaillée. Un détail qui a son importance, quand on achète en ligne.

    Développer l'écologie et le développement durable

    Le bémol écolo : le chargeur éolien n'est pas "made in France", il vient de Taïwan.  Lecyclo.com le déplore, mais peu d'accessoires pour cyclistes sont fabriqués en France. La plupart viennent d'Asie, d'Allemagne ou d'Angleterre. Installée à Marseille, la société qui ne vend que sur internet, propose un éventail impressionnant de produits dédiés uniquement à la petite reine. Florian, son représentant, assure que l'écologie et le développement durable sont "deux paramètres qui leur tiennent à cœur et qu'ils cherchent à développer".

    Normal quand on voue sa vie au vélo ? Encore faut-il aller jusqu'au bout...

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le chargeur éolien WIND CHARGER 

    Il utilise la puissance du vent pour recharger des accumulateurs de type AA, non fournis, qui à leur tour chargeront les appareils portatifs qui nécessitent un courant d'entrée de 5V, tels que les  téléphoneslecteurs MP3 et GPS. Des adaptateurs permettant de connecter à différents téléphones sont fournis. Câbles de connexion fournis : Un câble Micro USB / Micro USB, un câble Mini USB / Micro USB, un câble USB / Micro USB, un câble "iPhone" version égale ou antérieure à l'iphone 4 / Micro USB. Deux indicateurs lumineux de charge, situés derrière l'hélice indique dans quelle configuration le chargeur se trouve. Le premier voyant est rouge qui clignote lorsque les piles ont besoin d'être rechargées. Le second voyant, de couleur verte, clignote lorsque le Wind Charger est en charge sur le secteur, ou en USB, et s'éclaire de façon continue lorsque les piles sont rechargées. Son prix: 46,99 €. Cliquer ICI

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  • Le réchauffement climatique va perturber les voyages en avion

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    Le jet-stream, violent vent d'altitude qui peut souffler jusqu'à 360 km/h, est un des moteurs du climat de la Terre. Photo Nasa

    Les courants-jets, jet stream en anglais, ces courants d'air rapide et confiné que l'on trouve dans l'atmosphère de la Terre, sont-ils déréglés par le réchauffement climatique et la fonte accélérée de la banquise de l'Arctique ? La question agite la communauté scientifique cet hiver où les vents d’altitude, anormalement déchaînés, perturbent particulièrement la durée des vols transatlantiques.

    Le jet-stream, moteur du climat de l'hémisphère nord

    aéronautique,réchauffement climatique,avionVéritable moteur du climat de l’hémisphère nord, le jet-stream qui souffle d’Ouest en Est est traditionnellement plus fort en hiver car ce courant d’altitude est formé par la différence de température opposant l’Arctique et les tropiques. A l’altitude de croisière des avions de ligne, environ 10 km au-dessus de la surface de la mer, les vents peuvent dépasser les 300 km/h. Or, sous l’effet du réchauffement climatique généré par l’activité humaine, le Grand Nord se réchauffe à vitesse grand V, plus rapidement qu’ailleurs sur la planète. Pour les scientifiques, la fonte des glaces a, ou aura, une incidence sur le jet-stream.

    Des vols anormalement perturbés cet hiver

    aéronautique,réchauffement climatique,avionLes puissants courants aériens ces dernières semaines obligent un nombre croissant d’avions venant d’Europe, à court de carburant, à se poser pour ravitailler avant d’arriver à leur destination finale. Ainsi, à l’avant-poste de l’Amérique du Nord, à l’extrême est du Labrador, le petit aéroport canadien de Goose Bay, d’ordinaire peu animé, a vu se poser en décembre et en janvier un nombre anormalement élevé d’Airbus et de Boeing. Certains jours, il peut y avoir jusqu’à 10 gros porteurs sur le tarmac faisant le plein simultanément, a expliqué à l’AFP le directeur de cet aéroport, Goronwy Price. Autre exemple, le 8 janvier, alors que des milliers de Britanniques étaient privés d’électricité sous l’effet d’une violente tempête, le vol 114 de British Airways a effectué la liaison New York – Londres en 05h16. Le Boeing 777 a flirté avec la vitesse du son en battant le record de la traversée de l’Atlantique nord pour ce type d’appareils...

    La fonte rapide de la banquise a un impact sur le jet-stream

    aéronautique,réchauffement climatique,avionA la pointe des recherches sur ce phénomène, Jennifer Francis, climatologue de l’université Rutgers au New Jersey et spécialiste de l’Arctique (photo ci-contre), développe depuis 2012 des outils spécifiques pour mesurer « l’atmosphère chaotique du jet-stream ». Après 30 ans d’expéditions scientifiques dans l’Arctique, elle est convaincue que « le changement extrêmement rapide » qui se matérialise avec la fonte de la banquise « a un impact sur le jet-stream ». A l’automne dernier, elle a exposé ses premières observations et conclusions à la Royal Society des sciences d’Angleterre : « Le jet-stream a été anormalement fort ces deux derniers hivers, les cycles météorologiques ne sont plus réguliers et on prévoit qu’il en sera de même les prochaines années », observe la scientifique.

    Deux fois plus de turbulences en avion

    D’ores et déjà, il apparaît que la fonte des glaces, et sa conséquence le réchauffement de la température moyenne du Grand Nord, créent « un affaiblissement des basses couches du jet-stream », relève Paul Williams, climatologue à la Royal Society des sciences d’Angleterre. Reste que les avions volent à des altitudes bien supérieures, souligne-t-il. A l’aide d’un des plus puissants ordinateurs, ce chercheur peut déjà affirmer que le réchauffement va entraîner une nette hausse des turbulences en avion. « D’ici à 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences », avertit-il. Les tempêtes ayant en outre tendance à être plus puissantes, une chose est sûre :  le réchauffement climatique ne va pas contribuer à diminuer la phobie de l'avion chez ceux qui en souffrent...

    Cathy Lafon avec l'AFP

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