Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Développement durable - Page 337

  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie secrète des baleines...

    réchauffement climatique,baleine,cétacé,antarctique

    Une baleine de Minke, nageant en Antarctique. Photo non datée, fournie par la Division antarctique d'Australie (AAD) le 11 avril 2017 / AFP / Dave BROSHA

    Des caméras et des balises accrochées sur la peau de baleines, un projet co-finance par l'ONG WWF-Australia, ont permis à des scientifiques de la Division antarctique d’Australie (AAD) d’en apprendre un peu plus sur leur comportement et leur façon de se nourrir.

    L'impact du réchauffement climatique sur les baleines

    Des chercheurs australiens et américains qui étudient l’impact du recul des glaces en Antarctique, lié au réchauffement climatique, sur les cétacés ont fixé ces petits instruments sur le dos des baleines à bosse dans le détroit de Gerlache. Leur but? Mieux comprendre les comportements alimentaires de ces animaux sous l’eau, les lieux où ils se nourrissent, la fréquence de leurs repas, où ils vont, où ils se reposent... Autant d'informations précieuses pour informer les décideurs sur les programmes de protection. Pour les scientifiques, il s'agit notamment d’observer l’alimentation en krill des cétacés et de voir comment les baleines s’adaptent à toute évolution de la population de krill liée au réchauffement climatique et à l’impact de l’acidification des océans.

    Chez les baleines, le jour, on socialise et on se repose, la nuit, on chasse et on mange

    réchauffement climatique,baleine,cétacé,antarctiqueGrâce aux caméras, accrochées sur le dos des baleines au moyen d’une ventouse pendant 24 à 48 heures, avant de se détacher, d’être repêchées et réutilisées, les chercheurs ont pu observer que les baleines passent "une bonne partie de la journée à socialiser et à se reposer et s’alimentent principalement le soir et la nuit". Ils ont également accroché sur le dos de baleines de Minke des traceurs qui doivent permettre de mieux comprendre le comportement alimentaire de ces mammifères, plus petits que les baleines à bosse.

    Au Japon, les baleines, on les chasse encore...

    Pendant qu'en Australie on étudie les baleines pour les préserver, au Japon, on les chasse pour les manger, sous couvert de "visée scientifique".  Les cinq navires japonais partis en novembre 2016 chasser la baleine dans l’Antarctique sont rentrés fin mars 2017 au port de Shimonoseki, dans l’ouest du Japon, selon l'Agence japonaise de la pêche qui a annoncé qu'ils avaient tué 333 de ces mammifères marins, faisant fi des critiques internationales.

    L’agence nippone a qualifié dans un communiqué l’expédition de "recherche destinée à étudier le système écologique de l’Antarctique". Mais des organisations de défense de l’environnement ainsi que la Cour internationale de justice (CIJ) estiment que ces affirmations sont  un prétexte pour chasser les baleines pour leur viande. "Chaque année où le Japon s’adonne à sa chasse à la baleine scientifique discréditée est une année de plus au cours de laquelle ces animaux merveilleux sont sacrifiés pour rien", a déclaré la vice-présidente de l’organisation de protection des animaux Humane Society International, Kitty Block. "Il s’agit d’un acte de cruauté obscène commis au nom de la science et qui doit cesser », a-t-elle ajouté dans un communiqué".

    Les baleiniers japonais ont repris la mer fin 2015 après un an de suspension, en exploitant une faille dans le moratoire mondial de 1986 qui tolère la recherche létale sur les mammifères. Le pays du soleil levant, qui invoque des visées scientifiques, n’a jamais fait un secret du fait que la viande de l’animal marin finissait souvent dans les assiettes...

    Cathy Lafon

    ►LIRE AUSSI

  • Et vous, feriez-vous un bon président pour la nature ?

    feriez vous un bon président.jpg

    DR LPO

    Après avoir été quasi absente des débats en début de campagne présidentielle, la question de l’environnement a fini par faire timidement son apparition. Il était temps. D'autant que, selon un sondage IFOP/LPO daté de décembre 2016, la question est loin de laisser indifférents les Français qui sont 81% à souhaiter voir les questions de protection de la nature abordées par les candidat(e)s à l’élection présidentielle. Ce que confirme l'étude publiée le mercredi 14 décembre 2016 par Anne Muxel, directrice de recherches au Cevipof (CNRS/Sciences Po), qui révèle que la première préoccupation des jeunes (52 %) est l’environnement et le souci de l’écologie (+ 19 points en trois ans), dépassant l’accès à l’emploi (45 %).

    Que proposent les candidats pour la nature ?

    Pour en savoir plus sur les intentions des 11 candidats lancés dans la course à l'Elysée, comme en 2007, puis en 2012, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a décidé de leur demander de se positionner face aux enjeux écologiques liés à la dégradation accélérée de l’état de la biodiversité.

    Lire la suite

  • L'oiseau devinette du lundi n°7

    bécassine des marais.jpg

    Quel est cet oiseau qui se confond avec les branchages, aperçu dans la réserve du Teich (Gironde) ? Le 15 mars 2017. Photo Alain Noël

    alain noel.jpgChaque lundi, Ma Planète vous invite à  découvrir un oiseau de la région, avec une petite énigme proposée par Alain Noël, ornithologue amateur et photographe animalier girondin.

    Le nom de cet oiseau a été popularisé par une bande dessinée qui commence sérieusement à dater, mais que les moins de 20 ans connaissent encore, grâce à de constantes rééditions. Il est doté d'un plumage très mimétique comme le montre notre photo, si bien que, même pour un oeil exercé, il passe inaperçu s'il ne bouge pas. On ne le remarque que lorsqu'il décolle, telle une fusée zigzagante, en poussant un court chant semblable à un gros baiser bruyant !

    Mais quel est donc cet oiseau ? Langue au chat ?

    Lire la suite