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Consommation - Page 144

  • Fil vert. Santé : l'Italie reconnaît le lien entre téléphone portable et tumeur au cerveau

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    La décision récente de la Cour de cassation italienne pose la question de la dangerosité de l'usage intensif des portables.  Photo archives AFP

    Il y a un lien entre l'utilisation intensive de portables et des tumeurs au cerveau : c'est ce qu'a conclu la Cour de cassation italienne. La lésion dont souffrait un cadre qui passait plus de six heures par jour sur son portable, a été qualifiée de maladie professionnelle.

    De l'eau au moulin des lanceurs d'alerte

    Après dix ans de procédure judiciaire, Innocente Marcolini a gagné. Le 12 octobre, la Cour de cassation italienne a reconnu que la tumeur bénigne décelée en 2002 sur un ganglion situé à l'intérieur de son crâne, avait été causée, entre autres, par l'usage intensif du téléphone portable lié à son métier. Reconnu victime d'une maladie professionnelle, le cadre d'entreprise a été déclaré invalide à 80 %. Ce verdict est une première dans la Péninsule. Au-delà des frontières italiennes, la décision judiciaire, qui apporte de l'eau au moulin des lanceurs d'alerte à propos des risques potentiels des ondes électromagnétiques sur la santé humaine, risque de susciter des procédures. D'autant qu'en juin 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), structure rattachée à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé comme « cancérogènes possibles » les champs électromagnétiques de radiofréquence, dont ceux de la téléphonie mobile.

    Un scandale potentiel comparable à celui de l'amiante

    rivasi.jpgLa décision chez nos voisins n'a cependant pas suscité de réactions, chez les autorités françaises, comme le précisait  Radio France Internationale le 25 octobre, au contraire des écologistes qui ont exprimé leur inquiétude. Selon RFI, pour Michèle Rivasi, député européenne Europe Ecologie-Les Verts  : « Il faut que le consommateur qu'on est tous, soit informé des risques d'une utilisation intensive du portable. Si on utilise trop son portable mis à l'oreille, on peut avoir des risques de tumeurs au cerveau, des problèmes au niveau des glandes salivaires... Il y a plusieurs études qui ont montré qu'il y avait des problèmes là-dessus ».  Quant à  Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des toits pour la sécurité sanitaire des technologies sans fil, les autorités portent une grande part de responsabilité dans l'ignorance des dangers liés aux portable. Un scandale sanitaire potentiel qu'il compare à celui de l'amiante : « Le principe de précaution est constamment appliqué au profit de l'industrie, et pas du tout à celui de la santé publique. C'est-à-dire qu'à chaque fois on diligente des études pour tenter d'infirmer les études qui montrent qu'il y a des effets sur la santé. Et en fait on assiste à exactement la même chose que ce qui s'est passé dans l'amiante puisque pendant que l'on fait croire qu'il y a encore un vrai débat sur le sujet, le commerce continue ».

    Une proposition de loi, à laquelle ont travaillé les quatorze régions de la coordination nationale des collectifs "Stop Antennes" (dont la Nouvelle-Calédonie), la CRIIREM (le Centre de Recherche et d'Information Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques), l'association  PRIARTEM (Pour une Réglementation des Implantations d'Antennes Relais de Téléphonie Mobile), des représentants de l'association Robin des Toits, et des élus, en personne ou représentés pour réduire l'exposition aux ondes electromagnétiques doit être discutée à l'Assemblée nationale française dans les prochaines semaines.

    Cathy Lafon

    ►LIRE AUSSI

    EN SAVOIR PLUS

    • Le site de la Coordination nationale des collectifs "Stop Antennes" : cliquer ICI 
    • Le site de la CRIIREM : cliquer ICI
    • Le site de PRIARTEM : cliquer ICI
    • Le site de Robin des Toits : cliquer ICI
    • Le rapport 2011 de l'OMS : cliquer ICI
    • Les précisions de l'OMS en 2012, sur les risques cancérigènes des radiofréquences : cliquer ICI
    • La  résolution 1815 de l'Europe sur les champs électromagnétiques : cliquer ICI
  • Loisirs. Préparez-vous à vivre un week-end très "vert" !

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    Yann Arthus-Bertrand participera, samedi 13 octobre, au Forum climat énergie de la Ville de Bordeaux  

    Photo archive Philippe Taris / Sud Ouest

    Ce week-end, c'est l'écologie et le développement durable qui font le buzz en France, du Nord au Sud en passant par Paris et Bordeaux. Un petit tour d'horizon des "sorties" écolo avec Ma Planète, afin de bien s'organiser pour ne rien rater.

    "Changeons d'ère, sortons du nucléaire"

    bordeaux,plan climat énergie,gaspillage alimentaire,manifestationHonneur d'abord aux écolos anti-nucléaires, à qui revient la palme verte de l'obstination : tous les mois depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima (le 11 mars 2011, pour ceux qui ont une mémoire de poisson rouge), les associations écologistes organisent aux alentours de la date fatidique du 11, une journée d'action  pour sortir du nucléaire, au Japon (où le 17 juillet dernier des manifestations monstres ont eu lieu, photo ci-contre) comme ailleurs dans le monde. En France, sur le thème"Changeons d'ère, sortons du nucléaire", elles répondent à l'appel du Réseau sortir du nucléaire et neuf rassemblements se tiendront samedi 13 octobre, à 15 heures précises, pour exiger une décision de sortie du nucléaire, l'arrêt immédiat des réacteurs de plus de 30 ans, avec celui des chantiers du réacteur EPR et de sa ligne Très haute tension. A Laval, comme à Paris, Metz, Lille,  Strasbourg (pour l'arrêt immédiat de Fessenheim),  Lons-le-Saunier, Lyon, Nice, Narbonne-Malvési.

    Comme à Bordeaux on ne fait jamais rien comme ailleurs :  double journée de mobilisation (on n'ira pas jusqu'à dire "double punition"...).  Donc, samedi 13 et dimanche 14, randonnée à vélo de la centrale Blayais jusqu’à Bordeaux, avec accueil des cyclistes le dimanche 14 à Bordeaux, à partir de midi, au Miroir d'eau sur les quais, puis pique-nique devant la Maison écocitoyenne, près du Pont de Pierre.

    "Y'a plus de saisons !", ma bonne dame

    bordeaux,plan climat énergie,gaspillage alimentaire,manifestationCe qu'il y a de pratique dans cette organisation à la bordelaise, c'est que les écolos du coin auront ainsi tout loisir de participer le samedi 13 au Forum climat énergie ("Y'a plus de saisons!") , organisé par la ville de Bordeaux dans le cadre de son Agenda 21 (de 10 h à 20 h, au Hangar 14 sur les quais). C'est un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte : parmi les personnalités invitées, que du beau monde. On verra ou reverra, Yann Arthus-Bertrand, Joël de Rosnay et  Jean Jouzel (photo ci-contre), le climatologue et glaciologue, co-prix Nobel de la Paix 2007, avec Al Gore et les scientifiques du Giec.  Un  objectif commun pour les participants à ce Forum : réfléchir à l'engagement de chacun, chez soi ou au travail, pour maintenir "de bonnes conditions de vie sur la planète". Avec des moyens divers, ludiques et pédagogiques : des jeux à destination des familles et de leurs enfants et des tables rondes avec des spécialistes.

    La réactualisation du plan climat énergie de Bordeaux

    Enfin à 17 h15, la ville de Bordeaux, l'Ademe et une trentaine d'acteurs économiques comme la Poste, le CHU, EDF ou la Chambre des métiers et de l'artisanat signeront une charte d'engagement liée à la réactualisation du plan climat énergie engagé en 2008. Objectif : diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050. Coup de pub "verte" pour Alain Juppé, avec un objectif de réduction des GES désormais insuffisant aux vues des réalités du réchauffement climatique et de la pollution mondiale de l'air, comme l'ont dénoncé hier dans Sud Ouest les élus EELV bordelais  ?  Peut-être. En tout cas, une belle occasion s'offre samedi aux Bordelais pour s'informer, discuter et, pourquoi pas, faire évoluer à la hausse l'ambition des objectifs de la Ville en matière de développement durable. 

     "Global gâchis" ou le scandale mondial du gaspillage alimentaire

     Extrait du documentaire "Global Gâchis. Le scandale mondial du gaspillage alimentaire", un film d'Olivier Lemaire, écrit par Maha Karrat et Tristram Stuart, diffusé sur Canal + le 17 octobre 2012 à 20h50.

    Enfin, pour les Parisiens qui n'ont pas la chance d'être à Bordeaux ce week-end et pour les écolos en visite à la capitale, Tristram Stuart et Canal+ organisent samedi à Paris, sur le Parvis de l'Hôtel de ville, un banquet gratuit pour 5.000 personnes à base de légumes difformes refusés par les supermarchés... Avec pour objectifs, à la veille de la semaine du goût, qui débute ce lundi 15 octobre à et trois jours de la Journée mondiale de l'alimentation : lutter contre le gaspillage alimentaire et apprendre à récupérer et cuisiner les "déchets". 

    Au taquet les écolos ! Et bon week-end...

    Cathy Lafon

    EN SAVOIR PLUS

    Le gaspillage alimentaire  : repères

    • 9 000, c’est le nombre de kilomètres que peut parcourir le yaourt à la fraise qui a fini sa vie dans la poubelle. Périmé, il n’a pas été mangé et sera jeté. Le gaspillage alimentaire est inscrit dans notre mode de vie. Au-delà de l’impact environnemental, les problèmes économiques et sociaux qu’il engendre sont nombreux.
    • 20 kg d’aliments par an à la poubelle, 7 kg d’aliments encore emballés et 13 kg de restes de repas, de fruits et légumes abîmés et non consommé : c'est ce que jette en moyenne chaque Français.

    Le Réseau Sortir du nucléaire : cliquer ICI

    "Y'a plus de saisons !" :  le Forum climat énergie de Bordeaux, Hangar 14 (sur les quais), de 10 h à 20 h, entrée libre  : cliquer ICI

    LIRE AUSSI

  • Recyclage.Vos papiers, s'il vous plaît ! La corbeille ELISE débarque à Bordeaux...

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    La corbeille de recyclage papier de bureau ELISE arrive à Bordeaux

    starck.jpgLe 17 février dernier, Ma Planète  vous parlait de Philippe Starck, "designer de l'écologie”,  un "bio-pipole" dont l'engagement pour l'écologie reste plutôt méconnu. Et pourtant. Starck a dessiné le "Pibal", le  futur nouveau vélo en location de la Ville de Bordeaux, mais aussi une corbeille de tri de bureau, mignonne comme tout (photo ci-contre), tout spécialement et gratuitement pour ELISE, entreprise à vocation sociale spécialisée dans la collecte, le tri et la valorisation des déchets bureautique. Née en 1997 dans le Nord-Pas-de-Calais, ELISE a depuis essaimé en région parisienne, puis à Lyon, Saint-Etienne, Marseille et Nancy.

    recyclage,tri,papier,entreprise,bordeaux"Et pourquoi pas un jour à Bordeaux ?" concluait Ma Planète. Sans se douter qu'ELISE allait la prendre au mot... La belle corbeille, présente au forum du NEED le 13 septembre dernier, a débarqué en août à Bordeaux et compte aménager en octobre rive droite, à la Bastide, aux côtés de Darwin, sur le site de l'éco-quartier de la Caserne Niel (photo ci-contre). Cela va de soi.

    Avec, pour l'escorter dans sa version "Atlantique", Frédéric Petit et Thomas Mathias.  Rencontre.

    Ma Planète. SAS "ELISE Atlantique", c'est quoi ?

    elise petit.jpegFrédéric Petit . Vous savez déjà d'où on vient, le Nord, tout ça. Hé bien, forte d’une expérience depuis 15 ans dans la collecte, le tri et la valorisation de déchets bureautiques, l’offre ELISE Atlantique innove et veut proposer à Bordeaux et en Aquitaine une solution  de collecte et tri  multi-déchets unique en son genre en s'intéressant au papier, aux cartons, aux déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), aux piles, aux ampoules, aux lampes… Bref, tous les consommables utilisés/usés/jetés dans une entreprise. Mais aussi au désarchivage et à la destruction confidentielle de documents. S'il se définit comme entreprenarial, notre projet est par nature écolo, durable et social. L'un de nos objectifs majeurs est la formation et l'insertion dans le monde professionnel de salariés en situation de handicap.

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    Multi-déchets, écolo et social, oui, mais "SAS" ? Ce n'est pas antinomique ?

    Thomas MAHIAS.JPGThomas Mathias. ELISE Atlantique est une entreprise issue de l’économie sociale et solidaire. Mais elle n'est pas une SCOP. Nous pensons que l'économie solidaire peut et doit être aussi portée par des entreprises au statut juridique traditionnel, comme une SAS (Société par Actions Simplifiée). Ce qui prime, c'est l'esprit social, écologique, et solidaire qui  innerve et guide le projet entreprenarial : le plus d'ELISE, c'est une valeur ajoutée sociale.

    Quelle est votre cible ?

    Frédéric Petit. Nous nous adressons aux organisations publiques, aux entreprises privées petites ou grandes, aux clubs d’entreprises, aux organisateurs d’événements, aux associations, aux fondations. Nous avons d'ailleurs déjà rencontré des représentants des quatre collectivités locales, la Région Aquitaine, le Conseil général de Gironde, la Communauté urbaine de Bordeaux, et la Ville de Bordeaux. Avec un super accueil, partout ! Et une vraie attente sur la question des déchets bureautiques.

    Plus de déchets, plus de business pour ELISE ? Ce n'est pas vraiment écolo ça...

    elise petit.jpegFrédéric Petit. Ha ! Ha! Ha! On a peut-être le look (surtout moi),  mais on n'est pas des managers "green washés" ! Certes, il y a un bel avenir économique dans la gestion des déchets associée au développement durable. Mais pour nous, comme pour tout écolo, le bon déchet est celui qu'on ne produit pas.  Mais on est bien loin du zéro déchet !  Ce qui compte le plus pour nous c'est faire oeuvre de pédagogie auprès des salariés dans les entreprises où nous intervenons.  

    recyclage,tri,papier,entreprise,bordeauxQue les entreprises se le disent : confier la collecte et le tri de ses déchets à ELISE, ce n'est seulement installer  de jolies corbeilles Starck dans chaque bureau, pour se débarrasser des papiers jetés encombrants. C'est avant tout faire le choix écolo d'éduquer et de former ses collaborateurs à la réduction en amont des déchets, puis, à leur valorisation, par l'acte du tri et du recyclage. Quand on installe corbeilles et bacs de récupération, on informe aussi sur la quantité de déchets produits dans le monde, en France, par les entreprises et les ménages... Sur leur impact négatif pour l'avenir de la planète. Et sur l'urgence qu'il y a à les réduire, mais aussi à les collecter pour les recycler. 

    ELISE est-elle déjà à l'heure de la redevance incitative, pour les ordures ?

    Thomas MAHIAS.JPGThomas Mahias. Absolument. Nous le savons, quand la poubelle passe sur la balance, les ménages réduisent leur volume de déchets. Dans la collecte, ELISE pèse aussi le contenu des bacs relevés dans les entreprises. Pas pour fliquer, mais pour donner aux salariés un marqueur, et les impliquer en tant qu'acteurs du développement durable. Si le poids des poubelles diminue et qu'on passe moins souvent pour enlever le contenu des bacs, c'est tout bénéf' pour l'entreprise... Qui peut, en outre, décider de "récompenser" ses salariés, s'ils diminuent le volume de leurs déchets de bureau et par voie de conséquence, veillent à moins gaspiller le papier. Vertus de l'écologie "récompensante".

    Une colle : combien y a t-il aujourd'hui, en France, de tonnes de papiers bureau non collectées ?


    Campagne Grand Public Ecofolio 2011 

    Frédéric Petit. Facile : 500.000 tonnes par an de papier bureau ne sont pas collectées aujourd'hui ! C'est énorme. D'où la campagne Ecofolio de sensibilisation du grand public au recyclage du papier. Contrairement à l'idée répandue, le papier ne contribue pas à la déforestation. Au contraire, débouché de la sylviculture, il va de pair avec l'entretien des bois et des forêts. En revanche, ne pas collecter les papiers jetés pour les recycler et refaire du carton ou du papier, est une aberration écologique. Et vous, savez-vous jusqu'à combien de sortes de papier on peut trier et valoriser  ?

    Heu...

    Frédéric Petit et Thomas Mahias. Onze ! Là, c'est nous qui vous avons collée...

    On se calme. Et si vous deviez résumer ELISE en trois points, pour convaincre mon entreprise de travailler avec vous ?

    elise petit.jpegFrédéric Petit. Avant de résumer, un point essentiel : notre démarche a une cohérence environnementale générale. Nous la voulons éco-exemplaire, de la gouvernance à la comptabilité. Notre projet d’entreprise “vision 2016” se donne pour objectif de créer 20 emplois prioritairement à destination de personnes en situation de handicap, mais aussi de chiffrer les impacts positifs et négatifs (ressources naturelles, C02, eau, mobilité, emploi… ) de leur activité sur la société. Cela se traduira par une innovation comptable, qui figurera dès 2014 dans les comptes annuels. Nous voulons aussi nous positionner comme un nouvel acteur de référence pour stimuler l'économie circulaire sur le territoire aquitain.

    Une "comptabilité verte" ? Vous n'en faites pas un peu trop, là ?

    Frédéric Petit. Cohérence verte oblige : il faut intégrer au bilan comptable de l'entreprise les impacts environnementaux de son activité. Calculer son empreinte écologique et la mettre dans le la balance du bilan. Ca peut se faire, ça doit se faire, on le fait.

    Et ce résumé ?

    Thomas MAHIAS.JPGThomas Mahias. En recyclant les papiers de bureau avec ELISE : on réduit la pollution et on fait des économies d'eau et d'énergie. C'est bon pour la planète ! On crée des emplois : le recyclage emploie 5 fois plus de personnes. C'est bon pour les hommes ! On fait des économies : le recyclage coûte 2 à 3 fois moins cher. C'est bon pour l'entreprise !

    D'accord, mais combien ça coûte ?

    corbeille elise3.jpgFrédéric Petit. Le coût d'une corbeille n'est pas cher : 4,50 €. Et cela inclut la formation des salariés de votre entreprise au tri et au recyclage, l'explication du geste, les bénéfices environnementaux et sociaux et l'installation des bacs dans lesquels les poubelles sont vidées.

    corbeille elise 2.jpgLa collecte que nous assurons ensuite, coûte de 25 € à 60 € par passage, selon le nombre de bacs mis à disposition. Elle s'effectue à la semaine, toutes les deux semaines, chaque mois... Si vous diminuez la production de vos déchets, vous diminuez le nombre de collectes et donc vos coûts... Incitatif. Enfin, dans la mesure où ELISE créé des emplois de salariés en situation de handicap, travailler avec nous intéresse votre contribution AGEFIPH. Sachez que 200 tonnes de papiers collectés par an, créé un emploi chez ELISE. Notre structure encadre ses collaborateurs (formateurs, collecteurs, trieurs) professionnellement, mais aussi socialement, y compris hors du travail.

    Bien. Mais si mon entreprise a déjà des poubelles de bureau de tri dont elle est satisfaite ? Elle ne va quand même pas les jeter pour pouvoir travailler avec vous... C'est pas écolo du tout, ça !

    Thomas Mahias. Bien sûr que vous les gardez, vos poubelles. La prestation ELISE peut aussi se greffer sur des corbeilles  de tri, et des bacs existants. Nous assurerons cependant toujours la sensibilisation des salariés aux éco-gestes, et bien sûr, la collecte et le tri...

    ELISE Atlantique, ou le nouveau monde de l'économie verte

    ELISE conjugue éthique écologique et sociale, développemement durable et ambition économique. Les deux porteurs du projet à Bordeaux, vrais "beaux gosses" du développement durable et écolo-managers des temps modernes, mettent définitivement à bas le mythe (déjà bien écorné) de l'écolo chevelu en chemise à carreaux et nu-pieds. Bienvenue dans le nouveau monde de l'économie verte, la vraie, pour laquelle une partie de l'avenir consiste à transformer en or vert nos déchets de bureau. Et plus, si affinités.

    Cathy Lafon

    REPERES

    En 2012, l’activité d’ÉLISE devrait avoir permis de  créer de l’emploi pour 138 personnes. Avec un bilan écologique est également très positif. Fin 2012, ÉLISE aura collecté pour les recycler, environ 12.000 tonnes de papier, avec l'aide de ses 4.000 clients, entreprises ou établissements.

    A Bordeaux, ELISE se fixe comme objectif à 5 ans, la création d'une trentaine d'emplois, dont 25 pour des travailleurs en sitation de handicap.

    PLUS D'INFO

    • La gouvernance environnementale des entreprises, le site d'OREE (une dynamique environnementale au service des territoires) : cliquer ICI
    • La filière des DEEE, Ademe : cliquer ICI
    • Tout sur le recyclage des papiers : cliquer ICI
    • Le recyclage, comment ça marche ? Le site d'EcoFolio :  cliquer ICI

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