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Commerce - Page 66

  • Eco-conduite : DrivEco, l'indispensable petit boîtier vert "made in" Auvergne

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    Avec DrivEco, la route devient verte. Paysage gersois, photo archives Thierry Suire / "Sud Ouest"

    Michelin oblige, quand on évoque l'agglomération de Clermont-Ferrand, on pense pneus et donc voitures, poids lourds, autoroutes, bitume, caoutchouc, pétrole... Pas très durable, à première vue, tout ça. Ce serait une grossière erreur d'appréciation d'en rester là. Certes, la capitale auvergnate du pneu vit de l'industrie automobile et de ses dérivés, mais elle abrite aussi une pépinière innovante en matière d'éco-mobilité, en pleine éclosion. Le premier vélo électrique pliable, lancé sur le marché par Michelin il y a peu, et DrivEco, un boîtier vert destiné à développer l'éco-conduite  et créé en 2010 par Drivtech, une entreprise installée près de Clermont, en sont la preuve.

    éco-conduite,conduite écologie,boîtier,driveco,drivtech,transport routier,transport collectif,autopartage,véhicule léger,poids lourd,carburant,consommation,réductionEt croyez-moi, pour Catherine Mollet, chargée de la promotion de DrivEco (photo ci-contre), l'écologie n'est pas un prétexte. Si elle revendique une passion inconditionnelle pour la moto et la voiture, Catherine carbure au développement durable : pour elle, c'est avant tout un mode de vie. Hyper motivée pour rencontrer et convaincre "Ma Planète"de l'intérêt écologique de son produit, elle n'a pas hésité à faire le trajet Clermont-Bordeaux. Au volant d'une voiture, munie bien sûr, de DrivEco...

    Alors, Catherine, ce DrivEco,  kesaco ?

    drive eco batiments.jpg"C'est un système calculateur de la qualité de l'éco-conduite, destiné aux véhicules légers ou lourds, thermiques ou hybrides, et électriques dans sa version DrivElec", résume Catherine Mollet. A l'origine, la réflexion menée il y six ans par la société Drivtech (photo ci-contre), pour répondre aux besoins de Véolia-Béziers qui souhaitait mesurer la qualité de la conduite de ses chauffeurs de bus afin d'améliorer le confort des passagers. Avec , chez Drivtech, la prise de conscience de l'épuisement des énergies fossiles et de la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Commercialisé depuis 2010, le boîtier DrivEco est un peu un bébé Michelin : son papa, Arnaud Dufournier, est un ancien Bib. La filiation s'arrête là. Pour ce spécialiste de la mesure, sachez le : tout se mesure. Et tout ce qui se mesure s'optimise. Tout particulièrement, tout ce qui a trait aux véhicules motorisés : de l'usure des pneus, ce qui est évident, à la qualité écologique de la conduite du chauffeur, ce qui l'est moins.

    Coment ça marche ?

    driveco 1.jpgDans ses bagages, Catherine apporte d'Auvergne, non pas un Saint Nectaire (dommage...) mais un joli petit boîtier d'un vert pétard, qui s'installe dans une voiture, un autocar, ou un camion. Son nom : DrivEco. Comme "conduite écologique et économique". Son système d'exploitation se branche en 5 minutes. Simple et peu intrusif, il se base sur une double identification : un boîtier par véhicule et une carte RFID personnalisée par conducteur, qui permet de transmettre les données  du boîtier jusqu'au logiciel d'exploitation centralisé, via une borne de liaison, le tout entièrement automatisé. Le boîtier se met en marche dans le véhicule dès qu'on met le contact. Pour que la note du conducteur s'affiche en direct dans le véhicule, il faut qu'il ait roulé au minimum un quart d'heure. En fin de journée, quand le conducteur rentre au dépôt, il passe son badge dans une borne, où se déchargent toutes les informations liées à sa conduite. Chaque conducteur reçoit ainsi des notations individuelles journalières, remises en contexte dans un historique comparatif, grâce au travail d'un coordonnateur qui a accès à toutes les données centralisées et peut les analyser.

    Responsabiliser le conducteur avec quatre éco-objectifs

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    A partir de données factuelles et objectives, le système informatique d'exploitation du boîtier permet d'effectuer un suivi de la conduite dans le temps et d'éditer des tableaux, histogrammes, courbes... Sur autant de critères qu'on le souhaite. Tout en responsabilisant le conducteur sur quatre objectifs : économiser le carburant (bon pour la planète et le portefeuille de l'entreprise), protéger l'environnement (bon pour la planète), diminuer les risques d'accident (bon pour le conducteur et la société en général) et réduire l'usure du véhicule (bon pour l'entreprise et aussi la planète...). Plutôt destiné aux flottes d'entreprises, de transport en commun et aux société de transports de poids lourd, il peut aussi, pourquoi pas, équiper des véhicules privés.

    Pas pour "fliquer"

    Catherine Mollet insiste sur ce point : "DrivEco n'est pas une boîte noire embarquée sur le véhicule pour "fliquer" les conducteurs qui lisent leur note en direct. L'idée, c'est de leur permettre de s'évaluer eux-mêmes et de les aider ainsi à devenir de vrais acteur sdu développement durable, en progressant vers l'éco-conduite. " Et comme l'écologie place l'humain au coeur de ses préoccupations, ce système peut également alerter sur l'état de santé ou de stress du conducteur et prévenir maladies professionnelles et accidents. Obtenir subitement de mauvaises notes, pour un conducteur qui en a d'ordinaire de bonnes, peut être le révélateur de soucis qui le préoccupent momentanément, ou du mauvais état de son véhicule, qui nécessite alors une réparation quelconque.

    Pédagogie

    driveco 2.JPGLes boîtiers verts ne déboulent pas soudain dans les véhicules. Catherine Mollet le précise :"Une entreprise qui achète le système DrivEco, investit aussi dans une formation et un accompagnement pédagogique aux enjeux écologiques de l'éco-conduite, donnés aux conducteurs par DrivTech". Un état des lieux préalable des usages des véhicules de l'entreprise est aussi effectué, ce qui permet de fixer des objectifs de progrés. Tout feu tout flamme, la commerciale ajoute :"Un objectif simple de progression: la consommation de carburant, facile à identifier et à corréler. Ou bien l'accidentologie. D'autres, reliés à l'humain, le sont beaucoup moins, comme vous l'imaginez. Le challenge est là !" "Enfin, conclut-elle, la formation à l'éco-conduite fournie par Drivtech n'est pas seulement ponctuelle, elle se fait sur la durée et elle est obligatoire." On est loin de l'alibi écologique. 

    Et combien ça coûte ?

    "Une entreprise de transports, ou qui dispose d'une flotte de véhicules et voudrait s'équiper avec DrivEco, doit débourser en moyenne 600 € par véhicule léger, ou 800 € par poids lourd ou autocar". Ce n'est pas neutre. Cependant, ces frais incluent les boîtiers, les badges personnalisés par conducteur, l'installation des bornes, le système d'exploitation centralisé, la formation initiale à l'éco-conduite et le suivi, ainsi que le service après-vente. L'entreprise peut aussi se faire aider financièrement  par l'Ademe pour la partie "formation", car DrivEco participe à la charte Ademe de réduction d'émissions de CO2. "Attention, DrivEco n'est pas non plus une solution magique", souligne Catherine Mollet. "Mais DrivTech calcule pour le client  désireux d'acheter son produit, à partir de l'état des lieux qu'elle effectue et des économies envisageables le taux de rentabilité de l'investissement. Le client, avant de s'engager, dispose d'indicateurs précis et sait ainsi où il va."

    Alors, éco-rentable pour ses clients, DrivEco ?

    Selon Catherine Mollet, le meilleur exemple de rentabilité, c'est  Limagrain. Ce groupe coopératif agricole international, basé à Chappes dans le Puy-de-Dôme. a équipé ses véhicules avec DrivEco. Dès le  premier mois d'intervention, Limagrain enregistrait une économie de 25 % dans ses frais de carburants, etc. Et une baisse conséquente de l'accidentologie de ses chauffeurs. La rentabilité doit aussi intégrer le bénéfice écologique sur l'environnement : une conduite plus souple, c'est aussi moins de pollution... Sachant que l'éco-conducteur au travail a de grandes chances de le rester dans la vie, le bénéfice environnemental qui en découle est précieux. Enfin, si elle est vraiment éco-responsable, l'entreprise peut aussi se saisir de DrivEco pour mettre en place des process visant à récompenser la conduite écologique de ses chauffeurs et contribuer à les faire devenir de vrais acteurs du développement durable.

    Tout juste né, le boîtier vert a déjà évolué. Drivtech propose depuis peu un DrivElec (destiné aux véhicules électriques). "DrivEco et  DrivElec pourraient aussi intéresser le marché des sociétés d'autopartage, comme Autocool chez vous, à Bodeaux", confie Catherine Mollet. Et pourquoi aussi pas celui des compagnies de taxis et de transports collectifs, comme Keolis ? Avis aux amateurs...

    Chers internautes, je vous vois venir : "Ma Planète" l'a-t-elle testé pour vous ce boîtier magique ? Non, car éco-incorruptible, elle ne roule qu'à vélo, même pas électrique...

    Cathy Lafon

    CONTACTS

    • Drivtech :  42 Bis Avenue du Mont Dore 63110 Beaumont. Tél :  04 73 69 89 50 / 04 73 26 81 50. Service commercial: 04 73 69 89 53 - Email: contact@drivtech.com

    PLUS D'INFO

    • La charte Ademe d'engagements volontaires de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de marchandises : cliquer ICI
    • "Made in France". Eco-exemplaire de bout en bout, DrivEco est fabriqué localement, par Drivtech soi-même, avec un soutien de la Région Auvergne à hauteur de 561.650 €. Une mise en production industrielle qui permettra d'abaisser le prix de vente des boîtiers est prévue, mais elle devrait rester en France pour son marché français. A l'international, l’entreprise, déjà présente en Chine (où un contrat est actuellement en cours de signature pour équiper 400 bus) et au Japon, souhaite poursuivre son développement au niveau national, européen, américain et asiatique. Plusieurs études, dont des études de marché approfondies seront menées pour chaque zone, l’entreprise prévoit un investissement matériel pour faire face à la production. Ce projet d’envergure va s’accompagner de la création de 140 emplois, dont 61 en France et 33 en Auvergne. C'est Arnaud Montebourg qui va se réjouir...
  • Coup de coeur. Le champagne de James Bond passe au vert !

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    Bollinger, le champagne de James Bond,  est certifié "haute qualité environnementale" DR

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    Mais oui, les écolos aiment eux aussi faire la fête et arroser les bonnes nouvelles, quand il y en a, au champagne ! Mais où trouver un champagne beau, bon et (presque) bio à la fois ? Vous n'allez pas le croire, mais la réponse nous vient de l'agent préféré de sa Très Gracieuse Majesté britannique, James Bond, nom de code 007. On aimerait tant qu'il soit devenu écolo par la même occasion... D'accord. Pas "on",  mais "nous, les filles".

    Le Bollinger, le nouveau champagne de James, est écolo

    james bond.jpgOn sait que l'immortel James Bond, désormais incarné à l'écran par Daniel Craig, le ténébreux beau gosse qu'on aura le plaisir de retrouver prochainement en salle dans un nouvel opus de la saga bondienne,  "Skyfall", le 26 octobre, roule en Aston Martin et boit des Martini, qu'il aime "au shaker, pas à la cuillère". Quand il ne les déguste pas en cocktail à la mode "Vesper". On sait moins que le vignoble qui produit son champagne favori, le Bollinger, vient d'être reconnu en avril dernier comme une exploitation viticole certifiée "haute valeur environnementale", après avoir été audité par un organisme certificateur indépendant. Fini le Dom Perignon 1955 ! 007 vit avec son temps. Et son temps est celui de l'écologie.

    Champagne !

    C'est le tout premier vignoble d'une maison de négoce de champagne pouvant revendiquer cette distinction. Pour l'obtenir, la maison Bollinger dont la prestigieuse production est appréciée depuis des siècles par les grands de ce monde, à commencer par l'ancêtre de la patronne de Bond, la reine Victoria qui en fit son fournisseur officiel en 1884, a mené de front plusieurs actions. Elle s'est engagée dans une réduction massive de l'utilisation de produits de protection de la vigne, la mise en place des moyens de lutte biologique contre les insectes, le respect des principes de la viticulture biologique et de nombreuses actions visant à améliorer l'embellissement du vignoble et à préserver la biodiversité. Impliqué sur le terrain de l'écologie, Bollinger s'engage jusqu'à la valorisation énergétique des bois de taille. Bien.

    Un coffret anniversaire pour 007

    bollinger coffret.jpgDécidément très imaginative, la marque a créé un coffret anniversaire : Bollinger 002 for 007, pour fêter les 50 ans de la saga cinématographique de l'espion britannique. Et là, Bollinger s'est surpassé. Le coffret en édition limitée reprend la forme du silencieux du compagnon indéfectible de James Bond, le pistolet Walter PPK. Pas vraiment écolo dans l'esprit, ça... Mais bon. Cerise sur le gâteau, l'ouverture du coffret fait, elle aussi, référence aux films d'espionnage, car il est nécessaire de composer le fameux code 007 dévolu à James Bond, et de cliquer sur le logo en forme de pistolet. Ce dernier est celui que l'on retrouve régulièrement dans les génériques des films. Classe.

    Alors, Bond, écolo ?

    Touché ! Une interview de Daniel Craig 007 accordée à Néo-planète nous le révèle : le commandeur Bond  "se sent en effet très concerné par l’état de notre planète" et pourfend allègrement (mais seulement verbalement, rassurez-vous !) gaspilleurs et pollueurs en tout genre.  Brrr... on n'aimerait pas être Monsanto, en ce moment.

    "Green washing" ou pas, si les espions et leurs fournisseurs de champagne succombent eux-aussi aux appâts de l'écologie, c'est qu'elle a vraiment le vent en poupe. Quant aux écolos, s'ils n'ont jamais revendiqué le "permis de tuer", ils ont désormais celui de boire du champagne...

    Cathy Lafon

    REPERES

    Combien ça coûte ? Le champagne Bollinger n'est pas à la portée de toutes les bourses. Mais il est délicieux et reste un des champagnes les plus appréciés des "puristes".

    • Le coffret Bollinger 002 for 007 sera vendu en France pour 150 € dans les magasins spécialisés et les cavistes, à compter du 1er octobre, et ce partout où la marque est présente dans le monde.
    • Le prix d'une bouteille de champagne Bollinger : de  24,90 € à 124 €. Prix disponibles sur Vinatis.com.
  • Consommation. 7 fermiers entrent en campagne à Gradignan (Gironde)

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    Les agriculteurs-éleveurs-producteurs associés de La Compgagnie Fermière débarquent à Gradignan (33).  Photo deepix.com

    Aujourd'hui, La Compagnie fermière, un magasin de vente directe du producteur au consommateur dédié aux produits fermiers, ouvre ses portes à Gradignan, au coeur de la zone commerciale Bersol. C'est la toute première expérience de magasin de vente "100% producteurs" sur l'agglomération bordelaise.

    Les "sept samouraïs" de l'agriculture locale

    La Compagnie fermière est née du rêve commun de sept producteurs régionaux, ou plutôt de sept familles d'agriculteurs installés dans le Lot-et-Garonne et non loin de Bordeaux, pour six d'entre eux, et dans les Landes pour le septième. Tous sont exploitants agricoles, voisins et complémentaires dans leur production. Et fiers de leur métier nourricier d'agriculteurs.

    COMPAGNIE FERMIERE 2.JPGA La Compagnie fermière, qu'est-ce qu'on y trouve ?

    On y trouve : une charcutière, installée en famille au sud-est de Bordeaux, à Gontaud de Nogaret ((47), deux éleveurs et gaveurs de canards de Cauna (40), une famille d'éleveurs de bovins, implantés à Marcellus, près de Marmande (47), un maraîcher, qui cultive ses légumes à Gontaud de Nogaret, des arboriculteurs (pommes et kiwis), dont l'exploitation familiale se trouve à  Gaujac, près de Marmande, une famille de producteurs de fruits et légumes installée à La Bergerie, entre Marmande et Sainte-Bazeille (47) et enfin le représentant de la cinquième génération d'une exploitation famililale de Gontaud de Nogaret, producteur également de fruits et légumes. 

    "Elles sont pas belles mes carottes ? "

    CGIE FERMIERE CAROTTES.JPGOh que si ! Rien que de les voir en photo, les belles carottes de nos sept fermiers, on en a l'eau à la bouche... C'est qu'elles sortent juste de la terre et sont prêtes à sauter, toutes fraîches, directement dans notre panier de consommateur. La Compagnie fermière s'inscrit en effet dans la logique, en plein développement, de la vente directe du producteur au consommateur, qui regroupe AMAP, vente directe en ligne et magasins collectifs. Si les AMAP se multiplient partout en France et dans la région à vitesse grand V, la création d'un point de vente collective est une première du genre dans l'agglomération bordelaise. En cela, le projet de nos septs producteurs indépendants est novateur.  Et il doit leur permettre de proposer à leurs futurs clients, soucieux de qualité, de prix justes et de traçabilité, tous les produits frais nécessaires pour composer chaque jour des menus équilibrés et complets. De quoi atteindre dans l'allégresse et avec  gourmandise l'objectif des "5 fruits et légumes par jour"...

    Un magasin "différent"

    Pour les associés de la Compagnie, il ne s'agit pas seulement d'investir un espace commercial pour y vendre des produits. Leur désir est aussi de créer dans l'agglomération bordelaise un lieu convivial, construit autour du terroir, des saveurs, des goûts et de la qualité. Il s'agit d'y organiser la rencontre, plutôt rare de nos jours, entre le consommateur urbain et l'agriculteur, afin de faire découvrir à l'un le dur mais passionnant métier de la terre de l'autre. Et aussi d'y faire la pédagogie du "consommer et manger local", en proposant à la vente des produits de saison, qui n'auront pas fait le tour de la Terre en alourdissant la facture "carbone" collective, avant d'atterrir dans les assiettes, dépourvus de goût, de couleur et de vitamines... Les sept fermiers s'engagent ainsi à animer le lieu de vente une fois par semaine, chacun à tour de rôle.

    A la Compagnie, on a les légumes, les fruits, la viande... et on a aussi les idées !

    Les idées de développement pour le magasin collectif à peine ouvert ne manquent pas : les sept agriculteurs prévoient déjà d'inviter des cuisiniers pour promouvoir les saveurs de leurs terroirs autour de recettes et d'organiser des dégustations... Ils ont aussi signé des contrats-qualité avec d'autres producteurs pour élargir la palette des produits proposés (volaille, agneau, fromages, vins, pains....).  Tous de la région et toujours en fonction des saisons. Enfin, la vente en ligne sur internet sera bientôt au menu : le site de la Compagnie fermière présentera très rapidement la gamme et l'actualité en temps réel des produits en vente et permettra de commander en ligne.

    Un regret : si les produits sont locaux et de saison, il n'y a pas d'engagement sur des produits bio. Même si on se doute qu'ils sont issus d'une agriculture "propre"...

    Une requête : pourra-t-on apprendre à y faire des conserves, les confitures, ses propres confits et ses foies gras ? Histoire de renouer, pour certains urbains, les fils parfois coupés d'héritages et de traditions culinaires familiale.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFOS

    magasin_signaletiquegk-is-93.jpgLe site internet de la Compagnie Fermière : cliquer ICI

    Contact : Jean-Pierre Gailhard - 06 11 86 44 76 -  jpgailhard@free.fr

    C'est où ? A Gradignan, au coeur de la zone commerciale Bersol (Agglomération bordelaise). 800 m2 de bâtiment, dont 400 m2 en espace de vente aménagé. Equipé d'un parking, le magasin collectif de la Compagnie fermière est situé au Carrefour du Stade d'Ornon, 6 allée Mégevie à Gradignan (33170).

    C'est ouvert quand ? A partir du 1er août, les mardi, mercredi et jeudi de I9 h 00 à 13 h 30 et de 16 h à 19 h 30, les vendredi et samedi toute la journée, de 9 h 00 à 19 h 30.

    Comment y aller ? En transport en commun (bus) : ligne 36 (Pessac Gare-Bègles Terres neuve), arrêts Stade Ornon et Bersol - ligne 86 (Gradigan), arrêt Stade Ornon (sauf vacances scolaires) - ligne 21 (Talence Peixotto, station de tram - Gradignan stade Ornon), arrêt Stade Ornon.

    Par la rocade (nettement moins écolo) : sortie  15 (échangeur A 63/A630), direction Arcachon-Bayonne),  puis sortie 26 a.