L'éléphant africain (Tanzanie) fait partie des espèces dont la population a le plus diminué depuis 1076, selon le rapport Planète Vivante 2018" du WWF France. Photo AFP
Chaque nouveau rapport "Planète Vivante" du WWF France sur l’état de santé de la planète et l'impact de l'activité humaine, enfonce un peu plus le clou du cercueil de la biodiversité. Cette année encore, l'édition 2018 de cette l’analyse scientifique mondiale bisannuelle publiée par l'ONG ce mardi 30 octobre, est porteur de mauvaises nouvelles, alertant sur un état des lieux de la nature toujours plus dégradé, en dépit des électrochocs successifs des nombreux rapports et études scientifiques qui se sont accumulé en la matière ces dernières années.
En 40 ans, entre 1970 et 2014, les populations de vertébrés - poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles - ont chuté de 60% au niveau mondial et de 89% dans les tropiques, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale. Les espèces n’ont jamais décliné à un rythme si rapide, aujourd’hui cent à mille fois supérieur que celui calculé au cours des temps géologiques peut-on lire dans ce constat alarmant (1), dont voici ses grandes lignes.
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