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Association - Page 80

  • Dimanche, toute la planète se lève et marche pour le climat !

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     sommet,climat,onuCe dimanche 21 septembre, à 14 heures, des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues des capitales et des métropoles du monde entier, Paris, Bordeaux, New York, Washington, Berlin, Bogota, New Delhi, Melbourne, Londres, Lisbonne ou Rio, pour participer à la toute première Marche mondiale pour le Climat, #MarcheClimat. 

    réchauffement climatique.jpgAvant le sommet des Nations unies sur le changement climatique

    Plus de 400.000 personnes ont déjà signé l’appel à se joindre à la Marche, organisée à deux jours du sommet spécial des Nations Unies sur le changement climatique qui doit se tenir à New York le 23 septembre, et près de 3.000 événements sont prévus dans 136 pays. La réunion de New York, préliminaire à la Conférence mondiale sur le Climat qui aura lieu à Paris en 2015, devrait définir les grandes lignes de la politique environnementale des pays membres.

    sommet,climat,onuLa bannière de la Marche mondiale pour le climat

    Pour Ricken Patel (photo ci-contre), directeur d’Avaaz, mouvement citoyen qui a lancé une pétition en faveur du climat à l’intention des décideurs locaux nationaux et internationaux, il s’agit d’un mouvement sans précédent. “Un très grand nombre de personnes sur la planète sont alarmées à propos du changement climatique. Mais durant des années, personne n’a érigé de bannière disant aux dirigeants : “C’est le moment et l’endroit de montrer que vous agissez”. Cette bannière, c’est la Marche mondiale pour le Climat, et la réponse de la société civile est phénoménale.” Selon Avaaz, plus de 1,7 millions de personnes ont déjà signé la pétition qui sera remise aux chefs d’États par l’économiste Jeffrey Sachs.

    melanie-laurent-parle-single-L-Ooz8bk.pngLes bio-pipoles en renfort

    Outre l’élan citoyen suscité par la pétition d'Avaaz sur internet, la Marche mondiale pour le Climat a reçu le soutien de nombreuses personnalités plus ou moins connues pour leurs engagements en matière d'environnement et de développement durable, comme Brad Pitt, Edward Norton, Natalie Portman, Leo Messi, Jared Leto, Mélanie Laurent (photo ci-contre), Mathieu Kassovitz ou encore le Prince Albert II de Monaco. Du lourd, comme on le voit.

    Une manif "pour", à Paris comme à Bordeaux

    Une fois n'est pas coutume, la manif mondiale de ce dimanche n'est pas "contre" un projet de loi, une réforme ou une guerre, mais "pour" la préservation d'un climat qui permette à l'humanité de continuer à vivre dans des conditions acceptables sur la planète. En France, ça se passe dans toutes les grande villes. A Paris, le cortège quittera la place de la République à 14 heures pour se diriger vers le parvis de l’Hôtel de Ville. A Bordeaux, le rendez-vous est fixé à la même heure place de la Victoire. Nombreuses seront les organisations environnementales telles que le WWF France, Oxfam France, La Ruche, Greenpeace France ou Climates, à battre également le pavé aujourd'hui pour le climat, en appelant à l'action pour la justice climatique.

    Et pour que le Sommet mondial du climat de 2015 ne tourne pas en eau de boudin comme le Sommet de Copenhague de 2009. Car désormais, pour la planète,  le temps presse.

    Cathy Lafon

    POUR SIGNER LA PETITION AVAAZ, C'EST ICI

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  • Ces bonnes nouvelles de 2014. Aujourd'hui: Ancilia réduit les ondes des smartphones

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    Bientôt, grâce à Ancilia, les victimes de la mode pourront équiper leur smartphone d'une coque ultra tendance et ultra protectrice, de la couleur de leur choix... Archives AFP

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui  : Ancilia, un étui de smartphone pour protéger des ondes.

    Innovation. Ancilia : l'étui de smartphone qui protège des ondes électromagnétiques

    28 mai 2014. Bonne nouvelle pour les personnes sensibles aux ondes électromagnétiques et les accros au portable convaincus des risques sanitaires que leur utilisation comporte : ils vont pouvoir bientôt équiper leur smartphone d'une coque protectrice.

    ancilia-1_m.jpg98% de protection contre les ondes magnétiques

    La société franco-britannique Dephasium a collaboré avec les chercheurs du CNRS et  l’Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes pour développer la technologie Ancilia® et proposer sur le marché des accessoires pour terminaux mobiles, un produit totalement innovant : des étuis pour smartphones exclusifs et brevetés contre les ondes électromagnétiques, offrant jusqu’à 98% de protection. Son nom de code : Ancilia.

    Une gamme complète et attrayante

    Pour les créateurs de la coque Ancilia, si la dangerosité des ondes n'est pas clairement prouvée, leur innocuité ne l'est pas davantage. Dans le doute, ils ont misé sur le principe de précaution en cherchant à protéger la santé des utilisateurs de smartphones des ondes lorsqu'ils téléphonent. Résultat : un produit qui protège des rayonnements électromagnétiques des terminaux mobiles, sans dégradation de leur fonctionnement en termes de qualité de communication, tout en offrant un haut niveau de protection des smartphones contre les chocs, la poussière et les rayures ainsi qu'un large choix de finitions définissant des gammes de produits étendues. Se protéger des ondes, oui, mais en beauté et en couleur !

    Comment ça marche ?

    C'est simple : il suffit d'installer Ancilia sur son smartphone, comme une autre coque protectrice. La différence, c'est que la housse Ancilia protège aussi des ondes. Elle recouvre entièrement l’appareil. Seuls de petits orifices pour le haut-parleur et pour le micro laissent passer le son. Sur ce point, les créateurs de Ancilia affirment que leur coque évite aussi les surchauffes de l’oreille… Un bon point supplémentaire.

    Combien ça coûte ?

    Le prix n'est pas donné. La coque antiradiation coûte entre 59 et 200 euros selon que vous la choisissez en cuir ou en crocodile. Mais la santé, ça n'a pas de prix. Et puis, c'est une bonne idée de cadeau en perspective...

    D'ici un mois,  le lancement commercial

    Concevoir un tel produit n'est pas une mince affaire. La phase de conception industrielle des housses repose sur un réseau international d’expertise avec des designers, des bureaux d’étude (France, Italie, Turquie), des sous-traitants (France, Italie, Turquie, Chine, Inde) et des sociétés spécialisées dans l’industrialisation d’accessoires à valeur ajoutée. Les services partenaires de lInstitut d'électronique et de télécommunications de Rennes valident régulièrement les performances de chaque modèle en matière de protection contre les radiations, notamment en phase de production. Moyennant quoi, différentes gammes de housses devraient être  proposées aux consommateurs d'ici un mois.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site d'Ancilia : cliquer ICI
    • Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes (CNRS/Université Rennes 1/INSA Rennes/Supelec/Université de Nantes)  : cliquer ICI
    • Le programme de recherche et développement piloté par Dephasium pour la technologie Ancilia® a été lancé puis dirigé par le professeur Joseph Saillard, professeur à l’Ecole Polytechnique de l’université de Nantes.
    • Contacts : Marc Brunet de l'Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes : Tél: + 33 02 40 68 32 10 - e-mail:  marc.brunet@univ-nantes.fr

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    • Les articles de Ma Planète sur les ondes électromagnétiques: cliquer ICI
  • Que penser de la voie Royal pour "la transition énergétique et la croissance verte" ? Décryptage

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    La ministre de l'environnement Ségolène Royal a lancé le coup d'envoi de la loi sur la transition énergétique à la française, le mercredi 30 juillet, en Conseil des ministres. Ici, le 16 juillet 2014. Archives AFP

    "Diversification et efficacité" sont les maîtres mots employés par Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, pour caractériser le projet de loi "de programmation de la transition énergétique pour la croissance verte" qu'elle a présenté le 30 juillet, en Conseil des ministres. Au-delà de l'auto-satisfecit, s'agit-il d'un bon texte, ou pas ? Décryptage.

    "Décarboner la  France"

    Présentée comme l'un des textes phares de son quinquennat par François Hollande, la  loi sur la transition énergétique était très attendue, après un grand débat national et des travaux préparatoires qui ont duré un an et demi. Elle déboule enfin dans le paysage français, juste avant les traditionnelles grandes vacances politiques du mois d'août. Composée de 64 articles, elle veut montrer la volonté du gouvernement de "décarboner" la France et de verdir la croissance économique du pays. 

    6 GRANDES AMBITIONS

    Au final, la France doit parvenir à alléger une facture énergétique de 68,7 milliards d'euros par an, qui plombe sa balance commerciale, tout en sécurisant son approvisionnement et en assurant un prix de l'énergie compétitif. La baisse du recours aux énergies fossiles doit aussi permettre de lutter contre la pollution atmosphérique et le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre du pays.

    6 GRANDS OBJECTIFS

    Logiques, six grands objectifs cadrent la loi, à moyen et long terme : réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France de 40 % à horizon 2030 par rapport à 1990, et les diviser par quatre d'ici à 2050; diminuer la consommation énergétique finale de 50 % d'ici à 2050; abaisser la consommation d'énergies fossiles de 30 % pour 2030. Mais aussi porter la part des énergies renouvelables à 23 % pour 2020, puis 32 % pour 2030 et ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50 % d'ici à 2025. Enfin, dernier objectif : "Créer 100.000 emplois durables et non délocalisables en trois ans."

    4 GRANDS MOYENS

    Pour permettre à la France d'atteindre ces ambitions dans le respect de leurs objectifs, Ségolène Royal vise quatre grands axes de travail.

    1. Priorité au bâtiment 

    loi,projet,transition énergétique,croissance verte,décryptageC'est le principal "pilier " sur lequel veut s'appuyer Ségolène Royal et un énorme enjeu. Avec 20 millions de bâtiments mal isolés, et 4 millions de ménages qui peinent à régler leur facture énergétique, le secteur du bâtiment représente près de la moitié de la consommation d'énergie du pays. La ministre de l'Ecologie se donne pour but la rénovation thermique de 500.000 logements par an d'ici à 2017 (objectif fixé dès 2012 mais encore loin d'être atteint). Avec, à la clé, la création de 75 000 emplois.

    2. Des transports moins polluants

    On connait la chanson par coeur: le secteur des transports est le premier émetteur de gaz à effet de serre (27 % du total). Cap sur l'électrique et les véhicules à faibles émissions de CO2, qui devront composer à l'avenir 50 % des flottes de l'Etat et des établissements publics. Pour les particuliers, 7 millions de bornes de recharge pour voitures électriques ou hybrides seront installées d'ici à 2030.

    3. Energies renouvelables 

    loi,projet,transition énergétique,croissance verte,décryptageAutre refrain connu : la part des énergies renouvelables doit plus que doubler à échéance de 2030. Elles fourniront alors 40 % de l'électricité, 38 % de la chaleur et 15 % des carburants. Aux côtés de l'éolien, du photovoltaïque et des énergies marines, 1.500 projets de méthaniseurs seront lancés. L'hydrogène devrait être aussi un élément-clé de la transition énergétique, comme l'espèrent les professionnels du secteur. Via une Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) sur cinq ans, l'Etat entend reprendre la main en matière de production énergétique en fixant la part de chaque source (renouvelable, nucléaire et fossile) dans un schéma que devra respecter EDF. Ce qui introduit la question du nucléaire...

    4. Le nucléaire plafonné, oui mais...

    loi,projet,transition énergétique,croissance verte,décryptageLe nucléaire, qui peut encore l'ignorer, c'est le vrai sujet qui fâche tout le monde, des ONG écolos à EDF, en passant par Areva et les Verts et sur lequel la capacité de l'Etat à faire évoluer la donne énergétique dans le pays est attendue au tournant. Différemment, on s'en doute bien, par les uns et les autres. Après des tractations très serrées avec les écologistes qui souhaitaient voir l'Etat en position de fermer des centrales, le gouvernement a finalement retenu l'option de la négociation avec l'opérateur EDF pour ramener à 50% la part du nucléaire dans la consommation d'électricité, contre 75% aujourd'hui.  La capacité du parc électronucléaire ne pourra pas excéder son niveau actuel (63,2 gigawatts) : pour mettre en service un nouveau réacteur, EDF devra donc fermer une tranche de même puissance. Même s'il n'y a rien sur la fermeture de Fessenheim (photo ci-dessus) et sur la limitation à 40 ans de la durée de vie des centrales, les Verts se disent satisfaits.

    LES REACTIONS

    Alors, contents les écolos ? Oui, pour les politiques d'EELV, dont on se demande bien alors pourquoi ils ont quitté le gouvernement... Pas complètement, pour les associatifs. "Il manque des éléments sur les transports, l'agriculture, l'urbanisme, on attend beaucoup des amendements souligne le juriste spécialisé dans le droit de l'environnement Arnaud Gossement, au nom de la Fabrique écologique, une fondation pluraliste qui réunit élus, ONG et entreprises. Regrets partagés par la Fondation Nicolas Hulot. Il n'y a rien non plus dans le texte sur la question de l'exploitation des gaz de schiste, autre grand sujet de polémique énergétique. Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, est plutôt carrément satisfait des mesures en faveur de son secteur industriel, prometteuses pour l'emploi.  

    Et les industriels ? Ces messieurs, dont notamment le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet se sont dit mercredi globalement satisfaits, mais "prudents". Dont acte.

    Et les sous ? Les ambitions et les objectifs, c'est bien joli, mais comment financer tout ça? L'argent, en matière d'énergie comme pour tout, c'est le nerf de la guerre... Pas de souci, Ségolène Royal a prévu le coût. 10 milliards d'euros seraient mobilisés et devraient avoir un effet de levier. 5 milliards de la Caisse des dépôts pour des prêts à 2% aux collectivités, 1,5 milliard pour le fonds pour les énergies renouvelables, 1,5 milliard d'allègements fiscaux, 1 milliard pour la rénovation énergétique des collèges, le reste sous forme de différents prêts (taux zéro pour les particuliers, prêts pour les PME-TPE, etc.). On peut naturellement compter sur Hervé Mariton, de l'UMP, pour avertir que Royal "ne trouvera pas ce financement" en la taxant de "menteuse et de magicienne".

    ET MAINTENANT ?

    S'il n'est pas parfait et comporte des zones de flou, notamment au regard des enjeux écologiques,  le texte est enfin là, avec la promesse présidentielle de réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité  à 50 % en 2025. Mais pour le gouvernement, le plus dur reste à faire. La bataille parlementaire qui sera lancée en octobre à l'Assemblée s'annonce rude, tant les intérêts divergent...

    Cathy Lafon

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