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#bonnenouvelle

  • Quoi de neuf à la rentrée ? A Bordeaux, La Recharge, la première épicerie zéro emballage en France, a ouvert début juillet

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    Jules et Guillaume  co-créateurs de la première épicerie sans emballages de France, rue Sainte-Colombe à Bordeaux. Photo Sud Ouest Thierry David

    Que s'est-il passé en votre absence cet été ? Mi-juillet, à Bordeaux, deux jeunes diplômés ont ouvert la première épicerie de France sans emballage. La Recharge, c'est son nom, s'approvisionne dans un circuit de producteurs locaux avec une particularité: ce commerce qui lutte contre les gaspillages, ne propose aucun emballage mais invite ses clients à se munir de leurs propres contenants pour venir faire leurs achats.

    Zéro déchet

    Nichée dans le quartier historique de Bordeaux, rue Sainte-Colombe, l’épicerie a ouvert le 8 juillet. Le local, un ancien magasin de meubles, est décoré avec des objets de récup : meubles chinés de-ci, de-là et retapés, étals confectionnés à l’aide de cagettes ou de caisses de vin… Un décor qui annonce la couleur. Principe numéro 1 du développement durable: éviter de jeter mais au contraire, trier, récupérer et recycler les déchets. Et en plus, ça a un charme fou.

    recharge local.jpgCommerce éco-responsable

    A La Recharge, tout n'est pas bio à 100% mais on trouve des fruits et des légumes qui le sont. Sinon, de huile d’olive, du vin, de la bière, des bonbons, des produits détergents, des yaourts, des fromages….: bref, tout ce qu'on peut trouver dans une épicerie classique, à ceci près que tout est produit localement et que la plupart des articles sont vendus en vrac. Comme dans les épiceries d'antan, les clients sont invités à venir faire leurs emplettes avec leurs propres sachets, boîtes, bocaux, cagettes, bouteilles… Attention, les créateurs du concept ne sont pas non plus des radicaux du "zéro emballage" mais avant tout des pédagogues de l'écologie. Si les clients viennent les mains vides, bien sûr, "on leur propose nos propres contenants, qu’ils peuvent acheter et réutiliser", glisse Jules Rivet, cofondateur du lieu avec Guillaume de Sanderval.  En espérant quand même qu'ils comprendront le message et reviendront la fois d'après avec leur contenant...

    recharge haricots.jpgRéduire à la source les emballages

    Pour Jules, 24 ans, diplômé de l’Institut d’administration des entreprises de Bordeaux (IAE) et Guillaume 23 ans, titulaire d’un Master en droit et fiscalité de l’énergie,  deux amis de lycée, l’histoire de La Recharge a commencé il y a environ deux ans.  "L’idée de faire un magasin sans emballages" est partie de la prise de conscience de "la quantité effarante de déchets que l’on produit et notamment des emballages jetables", précise Jules qui insiste: "On ne fait pas tout en bio, mais on travaille directement avec des producteurs locaux", en privilégiant des circuits courts, "pour réduire, à la source, les emballages ". L'autre finalité écolo étant d'avoir aussi d'avoir un "un commerce de proximité, implanté dans le quartier".

    Pépite entrepreneuriale bordelaise

    Juste avant l'ouverture de La Recharge, les deux jeunes entrepreneurs, reçus à l'Elysée par François Hollande le 20 juin dernier, ont été récompensés du grand prix "PEPITE-Tremplin entrepreunariat étudiant".  Leur projet était mûri de longe date : c'est lui qui a orienté les études de Jules en gestion et finance des entreprises et pas l'inverse. Avant de séduire le jury du prix PEPITE, les deux amis ont bénéficié d'un soutien de financement participatif sur internet : un gros succès, avec 119% du projet de La Recharge financé via Kiss Kiss Bank Bank. Cerise sur le gâteau : les 10.000 euros du prix PEPITE leur ont permis de finaliser les derniers détails avant l'ouverture. 

    Ecolo de A jusqu'à Z

    Première du genre en France, l'épicerie sans emballage La Recharge, n'a qu'un seul équivalent en Europe, à Londres. Et elle séduit les consommateurs soucieux de développement durable: Olivier, 54 ans, enseignant et bordelais depuis toujours, est conquis  : "Cela n’est pas plus cher qu’ailleurs et ce sont de bons produits (…). J'achète plutôt mes fruits et légumes au marché des Capucins, en bio ou en local. Mais pour moi qui suis très attentif à choisir mes achats en limitant poches et emballages, c'est enfin le magasin écolo de A jusqu'à Z ! "

    Cathy Lafon

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    A LIRE

    REPERES

    • 390 kg : le poids des poubelles d'un Français par an
    • 5 millions de tonnes : le poids des emballages jetés en France par an. Seulement 37% d'entre eux sont recyclés.
  • Ces bonnes nouvelles de 2014. Aujourd'hui: l'escargot, l'arme fatale écolo contre le mildiou de la vigne

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    Feuille de vigne marquée par le mildiou. Photo archives Sud Ouest/Emilie Drouinaud

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui  : les oeufs de l'escargot Biomphalaria glabrata, qui vit dans les eaux douces des tropiques, alternative aux pesticides.

    Viticulture : l'escargot, l'arme fatale écolo contre le mildiou

    3 mars 3014. Les alternatives aux pesticides existent. Un remède miracle et écologique contre le mildiou vient d'être découvert par des scientifiques du CNRS : une protéine présente dans les oeufs de l'escargot Biomphalaria glabrata, qui vit dans les eaux douces des tropiques.

    Le mildiou, fléau de l'agriculture

    vigne pluie.jpgPlaie du viticulteur, de l'agriculteur et du jardinier, le mildiou est une maladie répandue dans le monde entier,  causée par des micro-organismes de la famille des oomycètes, qui ravage notamment la vigne. Le mildiou de la vigne, originaire d'Amérique du Nord, fut signalé pour la première fois dans le Bordelais en 1879. Il se développe sur tous les organes herbacés de la vigne et affectionne particulièrement ceux qui sont en voie de croissance et riches en eau. Pour le contrer, les viticulteurs conventionnels utilisent des pesticides,  produits chimiques polluants et toxiques pour la santé humaine. Les bio peuvent recourir à la bouillie bordelaise, mélange de cuivre et de soufre, qui fait partie des produits autorisés en agriculture biologique mais dans certaines limites. Plus naturelle, la bouillie bordelaise n'est pas "propre" à 100%.

    maladie,parasite,pesticides,recherche,alternative,chimie,phytosanitaire,mildiou,cnrsUne protéine présente dans les oeufs

    Cet escargot particulier qu'est le Biomphalaria glabrata (photo INRA ci-contre) est étudié par les chercheurs, car il est un vecteur d'une maladie parasitaire des zones tropicales (la bilharziose). Une protéine secrétée par le mollusque, qui constitue 60% des protéines du gel protecteur de ses oeufs et qui a des propriétés antibactériennes bien connue des scientifiques. D'où l'idée formulée par une équipe de scientifiques del’Institut Sophia Agrobiotech : et si on la testait in vitro sur des oomycètes responsables du mildiou qui ravage notamment la vigne ? C'était bien vu : ils n'y résistent pas.

    Solution écologique

    La protéine d’escargot pourrait donc représenter une alternative écologique aux pesticides. D’autant plus qu'elle est biodégradable, ce qui constitue un avantage environnemental supplémentaire.  L'enjeu économique de la découverte est, on s'en doute, énorme. Aussi, l'Inra a déposé un brevet  qui couvre l’utilisation de protéines de la même famille que celle produite par les escargots d’eau douce pour lutter contre les maladies à oomycètes.

    Pas question toutefois de trouver pour l'instant le produit miracle tout prêt à utiliser pour soigner la vigne. Il faut encore trouver la formulation qui permettra de tester l'efficacité de la protéine dans des conditions réelles. A suivre.

    Cathy Lafon

    CONTACTS SCIENTIFIQUES

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  • Ces bonnes nouvelles de 2014. Aujourd'hui: Ancilia réduit les ondes des smartphones

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    Bientôt, grâce à Ancilia, les victimes de la mode pourront équiper leur smartphone d'une coque ultra tendance et ultra protectrice, de la couleur de leur choix... Archives AFP

    C'est l'été... "Ma Planète part" en vacances, bien vertes et bien méritées, vous en conviendrez ! Mais l'écolo-blog de "Sud Ouest" ne vous abandonne pas pour autant et vous a préparé une série spéciale "Retour sur les bonnes nouvelles vertes de 2014" pour vous accompagner quotidiennement (ou presque) jusqu'à la rentrée de septembre.

    Halte à la sinistrose ! L'actualité  écolo ne se résume pas qu'à des catastrophes... Pour vous en convaincre et vous aider à reprendre le boulot en septembre le moral gonflé à bloc,  "Ma Planète" vous propose de revisiter ces infos ultra positives qui ont fait le bonheur des écolos cette année. Aujourd'hui  : Ancilia, un étui de smartphone pour protéger des ondes.

    Innovation. Ancilia : l'étui de smartphone qui protège des ondes électromagnétiques

    28 mai 2014. Bonne nouvelle pour les personnes sensibles aux ondes électromagnétiques et les accros au portable convaincus des risques sanitaires que leur utilisation comporte : ils vont pouvoir bientôt équiper leur smartphone d'une coque protectrice.

    ancilia-1_m.jpg98% de protection contre les ondes magnétiques

    La société franco-britannique Dephasium a collaboré avec les chercheurs du CNRS et  l’Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes pour développer la technologie Ancilia® et proposer sur le marché des accessoires pour terminaux mobiles, un produit totalement innovant : des étuis pour smartphones exclusifs et brevetés contre les ondes électromagnétiques, offrant jusqu’à 98% de protection. Son nom de code : Ancilia.

    Une gamme complète et attrayante

    Pour les créateurs de la coque Ancilia, si la dangerosité des ondes n'est pas clairement prouvée, leur innocuité ne l'est pas davantage. Dans le doute, ils ont misé sur le principe de précaution en cherchant à protéger la santé des utilisateurs de smartphones des ondes lorsqu'ils téléphonent. Résultat : un produit qui protège des rayonnements électromagnétiques des terminaux mobiles, sans dégradation de leur fonctionnement en termes de qualité de communication, tout en offrant un haut niveau de protection des smartphones contre les chocs, la poussière et les rayures ainsi qu'un large choix de finitions définissant des gammes de produits étendues. Se protéger des ondes, oui, mais en beauté et en couleur !

    Comment ça marche ?

    C'est simple : il suffit d'installer Ancilia sur son smartphone, comme une autre coque protectrice. La différence, c'est que la housse Ancilia protège aussi des ondes. Elle recouvre entièrement l’appareil. Seuls de petits orifices pour le haut-parleur et pour le micro laissent passer le son. Sur ce point, les créateurs de Ancilia affirment que leur coque évite aussi les surchauffes de l’oreille… Un bon point supplémentaire.

    Combien ça coûte ?

    Le prix n'est pas donné. La coque antiradiation coûte entre 59 et 200 euros selon que vous la choisissez en cuir ou en crocodile. Mais la santé, ça n'a pas de prix. Et puis, c'est une bonne idée de cadeau en perspective...

    D'ici un mois,  le lancement commercial

    Concevoir un tel produit n'est pas une mince affaire. La phase de conception industrielle des housses repose sur un réseau international d’expertise avec des designers, des bureaux d’étude (France, Italie, Turquie), des sous-traitants (France, Italie, Turquie, Chine, Inde) et des sociétés spécialisées dans l’industrialisation d’accessoires à valeur ajoutée. Les services partenaires de lInstitut d'électronique et de télécommunications de Rennes valident régulièrement les performances de chaque modèle en matière de protection contre les radiations, notamment en phase de production. Moyennant quoi, différentes gammes de housses devraient être  proposées aux consommateurs d'ici un mois.

    Cathy Lafon

    PLUS D'INFO

    • Le site d'Ancilia : cliquer ICI
    • Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes (CNRS/Université Rennes 1/INSA Rennes/Supelec/Université de Nantes)  : cliquer ICI
    • Le programme de recherche et développement piloté par Dephasium pour la technologie Ancilia® a été lancé puis dirigé par le professeur Joseph Saillard, professeur à l’Ecole Polytechnique de l’université de Nantes.
    • Contacts : Marc Brunet de l'Institut d'électronique et de télécommunications de Rennes : Tél: + 33 02 40 68 32 10 - e-mail:  marc.brunet@univ-nantes.fr

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