Biodiversité : plus de la moitié du vivant de la planète a disparu en 40 ans, alerte le WWF

Y aura-t-il encore des girafes dans la savane africaine en 2050 ? Photo WWF
Nouvelle alerte sur le vivant : le nouveau rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) établit que plus de la moitié du vivant de la planète a disparu en 40 ans et que les deux tiers des populations de vertébrés pourraient disparaitre d’ici à 2020. Autant dire demain. Réchauffement climatique, pollution, surexploitation des ressources de la planète, appauvrissement des sols... : dans tous les cas de figure, les activités humaines en sont la principale cause.
La chute libre des effectifs des vertébrés
Les populations de vertébrés - poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles - ont chuté de 58% entre 1970 et 2012, en 40 ans. Et si nous ne faisons rien pour inverser la tendance, ce déclin pourrait continuer à s’aggraver jusqu’à atteindre 67% d’ici à 2020. C’est sur ce nouveau constat alarmant que s’ouvre l’édition 2016 du Rapport Planète Vivante, "Risque et résilience dans l'anthropocène", analyse scientifique réalisée tous les deux ans par le WWF concernant la santé de notre planète et l'impact de l'activité humaine.

Le documentariste Frédéric Castaignède ("La Cité des Roms", "Le Vaccin selon Bill Gates"), lui, n'avait pas vraiment d'avis sur la question. Aussi, a-t-il voulu démêler le vrai du faux, et confronter les promesses de la transgenèse, et les manipulations parfois hasardeuses et toujours coûteuses des chercheurs, à leurs résultats. Construite comme un thriller politico-scientifique, l'enquête part autour du monde, la rencontre des acteurs des cultures génétiquement modifiées, ceux qui les inventent, ceux qui les fabriquent, ceux qui les utilisent et ceux qui en étudient les effets dans les laboratoires. Sans oublier, au passage, de régler son compte à la firme Monsanto, le géant américain du secteur de l'agrochimie... rachetée depuis peu par un autre géant de l'industrie chimique, l'Allemand Bayer.