Nucléaire : Greenpeace demande l'extension du plan d'intervention autour de la centrale de Blaye

La centrale du Blayais vue de Patiras, 23 janvier 2013. Photo archive Sud Ouest / Léa Aubrit
Alors que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient d'autoriser le montage des nouveaux générateurs de vapeur sur le réacteur n°3 de la centrale nucléaire de la Gironde, à l'arrêt depuis l'été dernier, Patrick Maupin (photo ci-contre), représentant de Greenpeace à la Commission locale d'information nucléaire (CLIN) du Blayais, a remis ce mardi les 960 signatures recueillies par la pétition de l'ONG, au directeur de cabinet du Préfet, Simon Bertoux, qu'il a rencontré deux heures durant, avec deux associations partenaires, la SEPANSO et ADSHG (association de défense du site et habitants de Haute Gironde).
Sur la question du périmètre, 10 km aujourd'hui, les écologistes qui rappellent que "les 30 km étaient insuffisants à Fukushima", demandent une extension à "80 km, comme c'est le cas en Suisse". Ils ont ainsi cité aux services de la Préfecture, les travaux de l'IRSN qui, aux termes d'un avis public du 20 mai 2009, ont estimé que la dose à la thyroïde nécessitant la prise d'iode en situation d'urgence pouvait être reçue jusqu'à une distance de 25 à 30 km de la centrale accidentée. Or, cela, c'était avant la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Depuis le 11 mars 2011, au Japon, les communes concernées doivent désormais préparer une évacuation sur 30 km, un rayon plus large que prévu par les plans antérieurs, plans qui se sont avérés inopérants face à l’ampleur de la catastrophe de Fukushima. Reste que leur concrétisation s’avère complexe. En Europe, quand ils existent, les périmètres d’évacuation varient d’un à 20 km et ceux de distribution préventive d’iode de cinq à 50 km. Au Japon un village situé à cette distance de la centrale accidentée de Fukushima a dû être évacué. Les travaux des autorités européennes de sûreté nucléaire Herca et Wenra, ont demandé, dans un communiqué du 26 novembre 2014, une démarche européenne commune visant à étendre l'évacuation sur un rayon allant jusqu'à 20 km, la mise à l'abri des personnes et la distribution d'iode sur un rayon allant jusqu'à 100 km. - Centrale nucléaire du Blayais : "En cas d'accident, que ferez-vous ?", demande Greenpeace
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- Le plan particulier d'intervention (PPI), quesaco ? Il s'agit d'un dispositif local défini en France pour protéger les populations, les biens et l'environnement, pour faire face aux risques particuliers liés à l'existence d'une ou de plusieurs installations industrielles, pas seulement nucléaires. Le terme désigne également le document qui définit le dispositif. Celui-ci définit les moyens de secours mis en œuvre et leurs modalités de gestion en cas d'accident dont les conséquences dépassent l'enceinte de l'installation à risques concernée. Ces modalités couvrent les phases de mise en vigilance, d'alerte et d'intervention mais aussi les exercices de sécurité civile réalisés périodiquement pour une bonne appropriation du dispositif. Le PPI, conçu et rédigé par les pouvoirs publics, constitue un volet du dispositif ORSEC départemental. Il est en interface avec les plans d'urgence établis par les industriels à l'origine des risques concernés.

Marié et père de deux enfants, âgé de 48 ans, Raimonds Vejonis est né en Russie près de Pskov, où son père servait dans l'armée soviétique. Biologiste avant d'entrer en politique, nommé en 2002 ministre de l'Environnement, il a gardé ce portefeuille durant plusieurs gouvernements de coalition, jusqu'en 2011. Elu sur la liste de l'alliance populiste des Verts et Paysans, il est entré au Parlement en 2006. Avant d'être élu président de la République, le co-président du parti vert de Lettonie avait été nommé ministre de la Défense en janvier 2014. Soupçonné d'abord d'être moins résolu que son prédécesseur Artis Pabriks (forcément, un écologiste...), dans le contexte du conflit ukrainien, il s'est montré très ferme face à la
Peut-être. Mais en tout cas, pas lors des prochains sommets européens. En Lettonie, le président a un rôle politique important. Commandant en chef des forces armées, il nomme le Premier ministre et a le droit de proposer des lois et de renvoyer au parlement celles qui suscitent des réserves à ses yeux. Mais c'est le Premier ministre qui représente le pays, lors des sommets de l'Union européenne. Autre particularité lettone qu'il convient de saluer, au regard de l'égalité homme-femme, depuis le janvier 2014, le Premier ministre letton est une 
Forts des
Ce que dénonce le Parc naturel, en plus du doublement de la quantité de bêtes produites dans un espace confiné, c’est un doublement des surfaces d’épandage de lisier et un quadruplement des superficies d’épandage de compost, sur les milieux naturels fragiles du bassin de la Leyre et du Ciron. La Commission Locale de l’Eau du SAGE Leyre, animée par le Parc, estime que des "incertitudes persistent sur la capacité des sols à recevoir l'épandage ainsi que sur l'adéquation entre les périodes d'épandage et les niveaux de la nappe phréatique". En clair: la super porcherie de Saint-Symphorien met en danger la qualité des eaux du bassin de la Leyre et les nappes d'eau souterraines de la zone concernée.